La "Rue de Suède" revisitée en Marklin Digital

[size=200]Seconde cabine d’aiguillage [Cités Miniatures][/size]

Bâtiments ferroviaires
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Épisode 193 - Pour redémarrer en douceur les travaux sur le module en ce début d’année, je vais construire la seconde cabine d’aiguillage du kit ED 026-1 de chez Cités Miniatures. Une référence très appropriée pour découvrir cette marque artisanale hexagonale et se familiariser aux kits en laser-cut.**

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La première cabine a été construite en septembre dernier (Épisode 168). Le résultat était plutôt probant. Pour ce second exemplaire je prévois un éclairage intérieur. Ce kit est également disponible à l’échelle N.


[size=85]Photo 1076 : Le kit ED 026-1 de chez Cités Miniatures. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

La mise en peinture

La planche qui comprend les murs et les poteaux est trop fine pour supporter une peinture au pinceau. Elle est donc peinte avec de la peinture en bombe acrylique couleur “gris pierre” de la gamme « *Do it *» de chez Marabu (rayon arts graphiques de chez Truffault ou Zodio). On attend 24 heures.

Les murs

Les murs sont composés chacun de deux demi-murs qui devront ensuite être collés dos à dos. Le dégrappage des huit pièces nécéssite du soin mais ne présente pas de problème particulier.


[size=85]Photo 1077 : Assemblage des murs, cabine d’aiguillage Cités miniatures. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Le collage de chaque demi-mur est une étape un peu sensible car c’est du « one-shot » : on n’a pas le droit à l’erreur ! Il faut travailler sur un plan absolument lisse (une table en verre par exemple) et s’aider d’un point d’appui pour caler les pièces. N’hésitez pas à faire des essais à blanc pour maîtriser le geste. Le mur du fond est le plus simple, on commence donc par lui. Pour se faire, on pose horizontalement les deux pièces en " V ", la cale permettant le bon alignement vertical (La photo ci-dessous montre la position de départ, les doigts étant ici remplacés par un briquet et un cutter pour les besoins de la photographie). Lorsque vous êtes prêts, on retire la pellicule protectrice de l’un des éléments puis on rapproche les deux pièces. On presse quelques secondes… On répète l’opération avec les autres murs. Les murs avec fenêtres sont les plus sensibles pour que l’alignement soit impeccable.

Les poteaux centraux

Les poteaux se collent facilement avec leur adhésif d’origine. Il faut seulement être vigilant aux différents types de poteaux : longueur et biseautage. Il faut être soigneux pour poser les poteaux parfaitement à 90° en s’aidant des stries sur les murs. A ce stade, je ne colle que les poteaux centraux sur les faces internes et externes de chaque mur. Les poteaux d’angles se poseront plus tard.


[size=85]Photo 1078 : Assemblage des murs, pose des poteaux, cabine d’aiguillage Cités miniatures. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Dès cette étape il vous faut choisir le sens de montage des fenêtres : à droite ou à gauche. Préférez une position qui mette en valeur l’intérieur de la cabine par le spectateur tout en restant cohérent avec le plan de voie, l’aiguilleur devant avoir vue sur les aiguilles à manipuler.
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Collage des murs**

Les murs sont collés à la colle blanche appliquée au cure-dent. Les murs latéraux se collent à l’intérieur des murs avant et arrière. On laisse sécher. Ensuite, on peut coller les poteaux d’angles.

Les poteaux d’angles

Je commence par les poteaux d’angles sur les faces externes des murs latéraux (poteaux biseautés). Puis les poteaux d’angles sur les faces externes des murs avant et arrière. Ces poteaux plus larges permettent de camoufler la tranche des poteaux précédents. On place ensuite les poteaux d’angles intérieurs.


[size=85]Photo 1079 : Montage des murs, cabine d’aiguillage Cités miniatures. Sources : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Nouveau voile de peinture

A ce stade il est intéressant d’appliquer un nouveau voile de peinture “gris pierre”, pour masquer les tranches encore visibles. On laisse sécher.

Première patine

La patine est réalisée à la terre à décor (TAD). Elle nécessitera d’être fixée par un voile de vernis en bombe. Il est donc préférable de le faire avant la pose des vitrages.

Je fais un premier passage avec de la TAD " ocre clair " puis un second avec du "* noir poussière* ". Je fixe avec un voile de vernis. Le vernis va atténuer sensiblement la patine, voire la faire disparaître. Si c’est le cas, rien de grave, on recommence.

Leviers d’aiguilles

Les leviers d’aiguilles ont été eux aussi peints à la bombe en " gris pierre ". Degrappés, ils sont ensuite collés avec de la colle blanche déposée au cure-dent sur le platelage prévu à cet effet (Pièce pré-percée munie d’un ergot). Il faut faire attention à ce que les leviers soient bien droits. Le platelage des leviers est ensuite collé sur le socle du bâtiment à son emplacement en veillant à ce qu’il soit bien au niveau du sol, ce qui laisse donc un orifice sous le platelage d’où sont sensés partir les tringleries.


[size=85]Photo 1080 : Patine des murs et pose des leviers d’aiguillage. Cabine d’aiguillage Cités miniatures. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

A ce stade on peut patiner le socle de la même façon que les murs puis le vernir.

La porte

La porte est composée de trois pièces : une partie pleine prise en sandwich entre deux pièces de renforts. On les colle comme les demis-murs. Je la peins avec une peinture en bombe " vert foncé " pour rester cohérent avec la première cabine. Mais on pourrait tout aussi bien la peindre en rouge grenat ou en bleu. La porte sera collée en position ouverte pour mieux visualiser l’intérieur.

La pose des vitrages

Si vous souhaitez donner une dernière touche de patine à la terre à décor, c’est maintenant ! Car après la pose des vitres, tout voile de vernis viendrait les ternir.

La pose des vitre est délicate car il faut les insérer dans des croisillons fins et fragiles. Je degrappe les 6 vitres et je retire les deux pellicules de protection. Un peu de colle blanche est déposée au pinceau fin sur l’entourage intérieur. Il faut avoir la main légère, car tout surplus de colle sera disgracieux. Il faut ensuite poser la cabine sur la face que l’on va travailler. Le plan dur évitera la casse. Chaque fenêtre est ensuite insérée par l’intérieur de la cabine. On prend appui sur le croisillon et on presse doucement. Les traces de colles sont immédiatement nettoyées au pinceau fin humide et les traces de doigts avec un coton-tige.

Prévoir l’éclairage

J’ai regretté de ne pas avoir éclairé ma première cabine. Je vais donc prévoir une lumière sur ce second exemplaire. J’envisage une simple led CMS blanche ton chaud. Avec une bonne résistance de 5 kHoms, j’obtiendrai un éclairage un peu faiblard approprié. Il est prévu que j’achète ces composants lors de l’exposition de Saint-Mandé. Je perce donc un trou dans le socle, dans un angle caché du spectateur. Il permettra le passage des câbles.


[size=85]Photo 1081 : Cabine d’aiguillages Cités miniatures. Accessoires complémentaires. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]
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Armature de toiture, support équipements**

Là encore, on rassemble deux pièces dos à dos, comme les demi-murs : un grand cadre pour le toit, et un petit pour le support d’équipements. Sur cette dernière pièce, on applique ensuite les équipements. L’ensemble des équipements est ensuite collé sur le mur opposé aux leviers d’aiguilles.

Je suspends ici mes travaux puisqu’il me faut attendre l’exposition de Saint-Mandé pour acheter l’éclairage, avant de poser la toiture. Cela me laisse quelques jours pour trouver le lieu d’implantation le plus approprié.


[size=85]Photo 1082 : La cabine d’aiguillages Cités miniature sur son probable emplacement définitif. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

En conclusion : Cette référence (également disponible en N) est un excellent produit pour découvrir les maquettes laser-cut de Cités Miniatures avant de se lancer sur une référence plus complexe et plus onéreuse. J’ai passé d’agréables moments pour leur montage. La notice est explicite, les pièces faciles à travailler, même si le montage nécessite du soin. A noter la réactivité de l’enseigne pour répondre aux questions par mail en cas de soucis. Un produit qui convient aussi bien à des modélistes débutants qu’à des pratiquants plus avertis.

Emmanuel

Références :

Cabines d’aiguillage (pack de 2) : ED-026-1-Ho et ED-026-1-N

Ahhh, ça y est, ça repart !
Vivement Saint Mandé !
Vincent

Et avec Manu, parfait comme toujours :cheers:

Tu vois Manu, on se ligue pour te voir avancer :wink:

Encore une belle réalisation Manu

Bonne continuation et belle année 2019

[size=200]Exposition de modélisme ferroviaire à Saint-Mandé[/size]

Expositions

Épisode 192 - Rendez-vous incontournable en début d’année, l’exposition de modélisme ferroviaire à Saint-Mandé se déroulera le week-end des 19 et 20 janvier prochains. Le programme s’annonce d’ores et déjà alléchant bien que curieusement incomplêt.

C’est la grand-messe des ferroviphiles en début d’année : le salon du modélisme ferroviaire de Saint-Mandé (Val-de-Marne) fêtera en janvier prochain sa 19ème édition. Réputée pour la densité de ses exposants renommés, quelques 2 000 visiteurs arpentent chaque années ses allées reparties sur trois salles dont l’hôtel de ville. Si cette concentration est un atout tant pour les acteurs économiques que pour les visiteurs, la fluidité et le confort de la déambulation en pâtissent quelque peu du fait d’une surface disponible insuffisante pour un tel plateau. Je m’en étais expliqué l’an dernier.


[size=85]Photo 1071 : Affiche officielle de l’édition 2019 du salon du modélisme ferroviaire à Saint-Mandé. Source : internet[/size]

[size=150]Cet article a été publié dans la rubrique " Manifestations ferroviaires en tout genre " :
[Saint-Mandé 2019 [19 et 20 janvier])
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[size=200]Des arbres faits maison dans ma ZI Nord[/size]

Végétation

Toutes échelles] Épisode 194 - Après la création des premiers espaces verts dans la zone industrielle, les travaux sur la végétation se poursuivent avec la fabrication d’arbres « Home made ». Premiers essais.

Logo astuce.pngUne zone industrielle des années 60 est souvent synonyme de grisaille. Contrairement aux zones d’activité modernes où prédominent les hangars standardisés aux bardages colorés, aux larges baies vitrées, aux grandes enseignes lumineuses lisibles de loin, aux éclairages puissants et aux arbres plantés avec une rectitude d’une monotonie artificielle, la banlieue ouvrière de l’époque était plutôt marquée par des bâtiments cuivrés et grisonnants baignés d’une lumière blafarde, parfois égayée par la vitrine d’un estaminet ou l’enseigne clignotante d’un modeste hôtel, louant au mois des chambres aux travailleurs saisonniers ou expatriés. C’était l’âge d’or de l’industrie française avant qu’elle ne soit sacrifiée sur l’autel de prédateurs capitalistes à l’insatiable cupidité. Dans ces banlieues, qualifiées de « *rouge *» par la classe moyenne en référence au vote communiste qui prédominait dans ses populations ouvrières, les espaces verts n’étaient pas une priorité politique. Rouges et Verts n’étaient pas encore en symbiose.


[size=85]Photo 1083 : La cour de la Société Laure Noirt dans la ZI Nord. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Dans ZI Nord, je souhaite retracer cette tranche de vie, celle du plein emploi. Ces lieux d’activités bruyantes et bouillonnantes d’agitation, avec leurs ouvriers transitant par des gares de banlieue, s’enfilant leur petit noir avant d’aller à l’atelier tôt le matin ou leur petit jaune en en sortant tard le soir, pauses rythmées par le son des sirènes marquant la trêve méridienne ou la fin de journée dans les usines, les va-et-vients de camions bruyants -* et fumants* - livrant des pièces ou chargeant des produits finis, le brouhaha des machines dans de vastes usines ou des ateliers étriqués, mais toujours mal insonorisés. A cela s’ajoutaient des camelots parfois accompagnés du bruit des sabots. On y trouvait enfin des familles, souvent paupérisées et habitant de modestes appartements sans grand confort, dont les épouses faisaient leurs courses dans des commerces de proximité aujourd’hui disparus sous le joug totalitaire d’une économie dictatoriale et destructrice du tissu social. Toute une ambiance aujourd’hui révolue, dans des quartiers désindustrialisés, sauvagement bétonnés, ravagés par le chômage de masse et abandonnés par les pouvoirs politiques. C’était aussi l’âge d’or du transport ferroviaire, avec le fin maillage de ses dessertes voyageurs et la proximité de ses embranchements marchandises. Le cabotage était une fierté de notre opérateur historique qui s’enorgueillissait de cette inégalée arborescence. Nous étions à mi-période des « Trente Glorieuses », époque ou le train était la sève de notre développement économique irriguant des territoires riches de compétences et de savoir-faire réputés.


[size=85]Photo 1084 : Scène de déchargement dans la cour de la Société Laure Noirt et ambiance dans la ZI Nord. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

L’exposition de Saint-Mandé approche, je reviendrai donc prochainement sur cette ambiance si particulière, si attirante voire attachante, avec la construction de nouveaux bâtiments, de logements en particulier dans cette ZI Nord. Un hôtel y est envisagé. Nos créateurs hexagonaux nous proposent de jolis produits en ce domaine et j’ai quelques projets.

Des arbres

Ces villes périphériques en général et ces quartiers industrieux en particulier n’étaient pas réputés pour leur verdoiement. D’ailleurs, le hors-série n° 59 de Loco-Revue qui, sous la direction de Daniel Aurilio et préfacé par Denis Fournier Le Ray, est consacré au thème approprié et titré « atmosphère ferroviaire en banlieue industrielle », pourtant richement iconographié, ne comporte finalement que très peu d’images avec des arbres. En témoigne l’illustration (photo 1085 ci-dessous extraite du HSLR59) de Didier Lemaitre datée de juin 2001 et qui ne laisse trace d’aucun feuillu. Il faut parvenir à la page 38 de cet indispensable HS pour qu’on aperçoive la photo d’un arbuste discrètement masqué par une palissade en bois. Les herbes folles et surtout les ronces et buissons sont assez abondants, mais les arbres ne sont pas si fréquents.


[size=85]Photo 1085 : Ambiance ferroviaire en banlieue industrielle, iconographie de Didier Lemaitre 01.06, extraite du HS n°59 de Loco-Revue.[/size]

Deux premiers arbres ont été plantés dans ZI Nord. Ce sont des arbres de marque FR (ref 3351) achetés lors ma visite à Paris-Modélisme. Achat " coup de coeur " - un directeur marketing le qualifierait sans doute d’ " achat d’opportunité " - essentiellement pour masquer le départ en coulisse Est derrière le bâtiment du négociant en combustibles « Laure Noirt ».


Le budget de la* Compagnie Industrielle et Commerciale* étant particulièrement contraint, cela implique des choix et surtout oblige à un minimum d’astuces pour progresser dans les travaux sans grever d’autres postes de dépenses incompressibles (matériel roulant). Ainsi, la menuiserie a-t-elle été réalisée essentiellement avec du bois de récupération aux encombrants - c’est fou ce que l’on peut y récupérer ! -, le ballast est composé de vrai sable du canal de l’Ourcq, les terrains de terre véritable, certains bâtiments construits intégralement,…

Dans cet esprit de débrouillardise, les arbres peuvent être aussi source d’économie. Certes, nous avons bien des créateurs renommés qui, tels Sylvia ou Arboris miniature, proposent de très beaux produits. Mais cette qualité artisanale a un coût que ma trésorerie ne peut tout simplement pas supporter. Quant aux arbres de nos industriels, leur qualité est très variable. Je vais donc tenter, puisqu’il s’agit là de ma première expérience en la matière, de me confectionner des arbres pour pas cher à base de thym séché. Si le résultat est concluant, ils pourront occuper une place de choix dans ma ZI Nord. Dans le cas contraire, ils se contenteront d’un arrière plan pour fermer l’un des angles du fond…

Fabrication

Parmi le thym en ma possession, je me choisis huit branches qui, par leur taille (environ 11 à 15 cm, soit 3 à 4 étages) et le volume pourrait convenir à représenter des arbres de type platane. Plantés provisoirement sur une plaque de polystyrène, je leur applique une teinte brun cacao mat pulvérisée avec une peinture en bombe. Une bombe de grande surface de bricolage suffit puisqu’une grande partie de cette peinture sera masquée par le flocage et la peinture ultérieure du tronc.


[size=85]Photo 1087 : Un échantillon de branches de thym sélectionné pour ce premier essai. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Le seul flocage en ma possession pour un tel travail arboricole est un flocage Heki vert foncé (ref 1561) et un vert clair (ref 1560) achetés chez Maketis à l’exposition de Chelles. Il y a sur le marché de nombreuses textures aux couleurs variées, il vous faudra faire des choix. N’ayant pas de recherche spécifique, mes achats en ce domaine sont généralement guidés par des coups de coeur lors de visites en expositions. J’aime voir, toucher, questionner. Nos exposants créateurs sont des passionnés qui aiment partager leur expérience et sauront vous orienter sur un produit adapté à vos attentes. Il faut seulement veiller à bien choisir des teintes allant du marron foncé au vert clair pour garantir une certaine homogénéité saisonnière sur un même module. Y compris sur un module enneigé que l’on imagine faussement d’un blanc immaculé.

1ère etape : couche de base

Revenons à notre thym. Après l’avoir peint en brun cacao. Je prépare une solution de 5 ml de colle vinyllique (colle à bois prise rapide) + 5 ml d’eau et 2 gouttes de liquide vaisselle. J’applique cette colle diluée sur les branches d’arbre avec un pinceau dédié à poils semi-rigides puis, au dessus d’un bac de récupération (couvercle d’une boite de chocolats pour ma part), je verse de belles pincées de flocage foncé tout en tournant l’arbre tel un poulet dans une rôtissoire. Il faut bien faire plusieurs tours en alternant la pression et le tremblement pour à la fois faire adhérer cette première couche et évacuer le surplus. Je fais cela avec quatre premiers arbres et déjà le résultat obtenu est intéressant. J’attends une journée que cela soi bien sec.


[size=85]Photo 1088 : Les premières unités après la première passe de flocage collée à la colle à bois. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

2ème étape : couche de volume

Pour cette seconde étape, je secoue mon arbre pour retirer le surplus de l’étape précédente puis je pulvérise mon arbre avec de la colle en bombe pour scrapbooking. Je le tourne alors lentement dans un bac plat et suffisamment grand, rempli de mon flocage vert foncé. A ce stade, mon feuillage prend du volume. Je laisse sécher une journée.

3ème étape : Couche de coloration et fixation

Je répète la même opération que l’étape précédente, mais en mélangeant à 50% le vert clair et le vert foncé. puis le tout est fixé à la laque - de coiffure -forte.

Les deux premiers arbres ainsi réalisés sont plantés dans la cour de la Société Laure Noirt : le premier, un peu plat sur une face est installé dans l’angle du hangar à charbon, ce qui me permet de masquer la jonction imparfaite du bâtiment avec le fond de décor. Le second, à l’entrée de la cour pour agrémenter la " Rue du Martyr du chat "(voir épisode 185).




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…/… (Post scindé en raison du nombre de photos)**

…/… (suite)



[size=85]Photos 1089 à 1093 : Premiers arbres faits maison plantés dans la ZI Nord. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Ces résultants encourageants m’incitent à poursuivre le verdoiement de ma zone industrielle.

Emmanuel

Super, comme d’hab !

Oui, vraiment très bien tes arbres Manu :cheers:

La verdure est indispensable, et tes premiers essais sont tout à fait encourageant.
Belle réussite comme toujours.

Bonne idée, Manu.
Çà valait vraiment la peine de le faire.

Bonsoir les amis,

Merci de votre intérêt et de vos encouragements.
Je vais voir à Saint-Mandé pour trouver de nouvelles nuances de flocages pour varier les teintes des feuillus.
Je vous ferai un reportage.
Manu

[size=200]Recyclez ! Un établi gratuit[/size]

Recyclage
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[Toutes échelles] ■ Episode 195 - Comme beaucoup de loisirs, le modélisme ferroviaire a un coût. Pour ceux qui, comme moi, ne dispose que d’un budget serré, il faut faire preuve de débrouillardise. Le recyclage trouve légitimement ici toute sa place, malgré l’image péjorative que beaucoup lui portent. Changeons d’approche.**

logo recyclage 01.jpg

Qui n’a pas été interpellé à la vue de « glaneurs », ces individus, souvent mal chaussés et mal vêtus, qui fouillent les poubelles en fin de marché aux comestibles en quête de denrées alimentaires ? Cette vision nous renvoient forcément à une pauvreté proche de l’indigence et nous oblige à une certaine modestie emprunte d’humilité. A notre époque du travail précaire généralisé, nul n’est plus à l’abri de la grande dégringolade sociale. La mauvaise santé est également source de chute vertigineuse de revenus et de déclassement brutal. Pour autant, doit-on se résigner à ne plus pratiquer notre hobby ? Non, bien-sûr !

On trouve de tout

Si j’ai connu l’opulence lors de ma première période avec une belle collection Märklin et de jolis réseaux, ma seconde époque est marquée par un budget bien plus contraint qui stimule récupérations et recyclages. En cela, l’intérêt porté aux encombrants contribue à des trouvailles parfois surprenantes. En milieu urbain, à notre époque du grand gaspillage, vous ne pouvez pas imaginer tout ce que l’on peut y trouver : bois, quincaillerie, luminaires, vieux canapés, … J’y ai trouvé pour ma part de nombreux articles recyclés dans ma ZI Nord : des tasseaux, des équerres, cornières, vis et boulons (structure), des peignes de reliures (pour un câblage propre du réseau), des mousses de sièges (peinture de maquettes, rangement de matériel roulant), des lampes portatives (éclairage de l’atelier), des valises d’atelier, petites étagères mélaminées (p!an de travail portatif ou étagères à l’atelier), câbles divers,…

Dernière trouvaille en date : un établi portatif d’une marque renommée. Certes en état d’usage, mais en parfait état. Il ne lui manque que deux patins en caoutchouc. Aussitôt vu, aussitôt récupéré ! Un coup de nettoyage au détergent, un bon rinçage et du lubrifiant sur tout les mécanismes. Cet établi a aussitôt intégré un coin de la pièce du réseau et me sera utile pour mes prochains travaux. Cette bestiole coûte entre 70 et 100 euros neuf. Belle économie.


[size=85]Photo 1094 : Eétabli portatif de récupération. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Il faut seulement être prudent en fouillant ces brics-à-bracs de préférence avec des gants pour ne pas se blesser (verres brisés, clous rouillés).

Seul le bois aggloméré est laissé de côté. On en trouve à profusion quand les gens jettent des meubles modernes qui en sont principalement composés. C’est à mon sens du bois de mauvaise qualité qu’il faut éviter pour la structure du réseau (préférez du contreplaqué ou du MDF). Tout au plus ces (souvent grands et lourds) panneaux peuvent-il être recyclés comme étagères dans l’atelier ou dans le garage. C’est déjà ça. Il va de soit qu’il faut chiner dans les encombrants le jours ou il ne pleut pas. Ces bois pour usages intérieurs supportent très mal l’humidité.

Alors, dépassez vos préjugés et faites vous plaisir… gratuitement.

Emmanuel

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[size=200]Une nouvelle locomotive pour la compagnie[/size]

Parc moteur

** Ho ] ■ Épisode 196 - Un modéliste suisse, fidèle lecteur du blog, a souhaité apporter son soutien à la compagnie en offrant une locomotive à vapeur. Un ancien modèle de mon enfance qui a donc une saveur toute particulière.**

Dans ma première période (1975 - 2000 ) j’avais acquis une belle collection Märklin dont j’ai dû me séparer. Parmi ces nombreuses références, une locomotive à vapeur m’avait été offerte par mes parents vers mes douze ans au décours d’une intervention chirurgicale. Il s’agissait d’une modeste 030 du KLMV (Märklin 3090), une locomotive-tender toute simple, mais pleine de charme : pas de lumière, pas de fumigène, un embiellage rudimentaire et de simples crochets d’attelage. Mais très robuste.

J’y avais aussitôt accroché un wagon plat, un couvert et une simple voiture voyageurs pour reconstituer bien maladroitement la rame du «*** Dernier train du Katanga*** », film qui avait retenu mon attention malgré sa violence.

letraindemanu (1095) locomotive a vapeur Marklin 3090.jpg
[size=85]Photo 1095 : locomotive à vapeur Märklin référence 3090. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Jean-Pierre, modéliste suisse et lecteur assidu du présent blog a souhaité contribuer à l’extension du parc moteur de la compagnie en m’envoyant cet exemplaire. Il s’agit bien sur d’un modèle analogique compte-tenu de son ancienneté et il me faudra donc la digitaliser. Un décodeur Märklin Delta serait dans ce cas très approprié puisqu’il n’y a aucune fonction particulière et serait pour moi une bonne opportunité pour m’initier à ce type d’opération qui m’est totalement inconnu. Un tel décodeur éviterait aussi de changer le moteur. Il me faudra enfin lui remettre un frotteur. Puis viendra une petite patine. Du travail en perspective.

Je remercie à nouveau Jean-Pierre pour cette sympathique contribution.

Emmanuel

Si je ne m’abuse, Marklin va sortir un décodeur spécialement adapté pour ce type de moteurs.
( Catalogue nouveautés )
Référence 60906.

Bonjour Manu,

Elle a une bonne bouille cette petite machine :smiley:

Hello Flibustier,

L’un de nos fidèles forumeurs 3raillistes qui suit les aventures de la CIC m’a gentiment envoyé un décodeur Delta et un frotteur pour cette 030. Il devrait arriver incessamment sous peu.je vais donc m’essayer à cette modification technique. J’avais bien un décodeur TAMS envoyé par un autre lecteur assidu, mais c’est un décodeur qui doit avoir au moins une fonction. Cela aurait été dommage de l’utiliser sur une loco sans lumière. Donc, j’attends avec impatience ce Delta pour me lancer… Ainsi, si j’y parviens, le TAMS pourrait alors remplacer le décodeur Delta de l’actuelle 230 F ex P8 offerte par Christian, ce décodeur De!ta liberé pouvant alors être réimplanté sur une prochaine analogique. Tu as suivi ?

En tout cas, c’est l’idée générale.

[size=200]Exposition de Saint-Mandé 2019 : les nouveautés des artisans[/size]

Actualités

** Toutes échelles ] ■ Épisode 197 - Le Saint-Mandé Club Ferroviaire (SMCF) organisait, avec le soutien de la MJC de Provins et de la Municipalité Saint-Mandéenne, son immanquable rendez-vous ferroviphile du début d’année. Réputée pour son panel particulièrement dense d’acteurs économiques renommés, cette 19ème édition se distingue des années antérieures par une présence accentuée de réseaux à l’échelle Ho. Dans ce premier opus qui lui est consacrée, je vous propose un panorama des nouveautés qui ont retenu mon attention. Les réseaux feront l’objet d’un tout prochain article.**

logo reportage 03.jpg Rendez-vous incontournable des modélistes en ce début d’année, cette édition s’est inscrite dans la lignée des précédentes pour ce qui concerne son large panel d’acteurs économiques. C’est d’ailleurs cette concentration d’artisans, créateurs et détaillants qui confère à ce salon annuel sa notoriété. Ainsi on a retrouvé la plupart des exposants déjà présents l’année dernière, preuve de la confiance qu’ils accordent aux organisateurs qui ont succédé à Bernard Gazeau.

Communication : le club s’explique

Avant d’évoquer l’actualité dense de nos fournisseurs, je reviens préalablement sur les interrogations suscitées par la politique de communication du SMCF, ou plus exactement sur l’absence de communication concernant les réseaux. Francis, l’un des superviseurs de cette organisation, assume pleinement ce choix en s’appuyant avec humour sur une référence cinématographique : « Lorsque vous allez au cinéma, demandez-vous à ce que l’on vous raconte le film avant ? Non, bien-sûr. C’est pourquoi, depuis la création de ce salon, nous n’avons jamais communiqué sur les réseaux. Il faut que nos visiteurs aient des surprises à découvrir. Je sais que cela a pu susciter parfois des commentaires un peu vifs sur certains forums, mais nos visiteurs nous font majoritairement confiance : ils savent que le SMCF invite chaque année des auteurs individuels ou collectifs avec des oeuvres de qualité qui n’ont jamais été présentées à Saint-Mandé. Et nos invités viennent souvent de loin, ce qui permet d’offrir un large éventail de créations aux origines géographiques variées ».

Francis tient d’ailleurs à souligner la stabilité du prix d’entrée à 5 euros alors que le défraiement des réseaux invités augmente chaque année, le SMCF participant aux frais de déplacement et d’hébergement de ces auteurs. On ne peut que se féliciter de cette politique tarifaire modérée.

**Les sites : toute une âme **

Quant aux sites, dont l’Hôtel-de-ville, parfois détractés pour leur exiguïté au regard de la densité de l’expo, Francis, là encore, assume pleinement les choix du club : « Nous aurions pu déménager dans des lieux saint-mandéens plus vastes mais plus impersonnels. Nos visiteurs apprécient ce cadre, son grand escalier, ses boiseries et ses plafonds. Ce cadre spécifique, c’est l’âme de notre exposition. Les organisateurs tout comme nos visiteurs y sont particulièrement attachés ».

Pour conclure notre échange, Francis a bien volontiers reconnu que l’affluence pouvait être un inconvénient, raison pour laquelle le SMCF a décidé, cette année, d’ouvrir une heure plus tôt. "* Ainsi, nous espérons lisser les entrées et fluidifier les circulations* " précise-t-il. L’argument est pertinent et je dois bien reconnaitre que ma visite en ce samedi (de 10h à 16h) a été bien plus agréable que l’année dernière, alors même que le nombre de 800 entrées était atteint en début d’après-midi. C’est une idée à retenir pour l’année prochaine.


[size=85]Photo 1096 : Les nouveautés des acteurs économiques à l’exposition ferroviaire de Saint-mandé 2019. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Ces arguments exposés, je vous propose de survoler le panorama de nos acteurs économiques.
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Le symbole (☆) attire votre attention sur des enseignes qui feront l’objet de prochaines publications avec des tests et mises en oeuvre de produits*.

**[size=130]■ Atelier Belle Époque[/size] **

Cette enseigne, reprise en septembre dernier par Olivier Taniou et son épouse Gaëlle pour succéder aux époux Quinet, est spécialisée de longue date dans les éléments de décor à différentes échelles avec quelques 500 références proposées. Ces deux modélistes réputés, objets de plusieurs articles dans notre presse spécialisée (“La Biscuiterie Jeannette”, “Atmafer”,…), ont décidé de moderniser ce commerce, à commencer par le site internet. Il est vrai qu’il était peu ergonomique, mais surtout, à mon goût, pas assez descriptif sur les produits présentés. Le site sera donc prochainement transféré chez un nouvel hébergeur, se verra doté d’un paiement sécurisé en ligne et sera progressivement restructuré. Je vous tiendrai informés sur ces évolutions structurelles.

Cotés nouveautés, Gaëlle et Olivier proposaient quelques nouvelles références :

  • Des** panneaux de signalisation ferroviaire** à différentes échelles ;
  • Un nouveau bâtiment, avec la " scierie Grimaud " dont le prototype Ho était exposé à Saint-Mandé ;
  • Enfin des planchers et des** chargements** de camion** Ho**.



[size=85]Photos 1097 et 1098 : Le Stand Atelier belle Epoque au salon de Saint-Mandé. Source letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Nous ne pouvons que nous rejouir de cette succession qui permettra de pérenniser cette enseigne appréciée de longue date et souhaitons tous nos voeux de réussite à ce couple dynamique.

(☆) Prochainement : Mise en oeuvre de panneaux routiers

[size=130]■ Lapierre Modélisme[/size]

Ce détaillant de produits de décor est spécialisé dans les produits électroniques. Il ne présentait pas de nouveauté particulière à ce salon, mais sa gamme couvre déjà un large éventail de matériels pour donner vie à vos réalisations (leds en tous genres, lampadaires, modules électronique,…) à des prix particulièrement attractifs. Leur site est bien architecturé, ce qui rend la visite ergonomique et agréable. Point fort : les produits y sont présentés avec des descriptions techniques assez complètes.


[size=85]photo 1099 : Le stand Lapierre Modélisme au salon de Saint-mandé 2019. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Enfin, il est à noter la réactivité du service client en ligne. Pour l’avoir testé à deux reprises, je confirme cette efficacité avec toujours le soucis de satisfaire le client. Une maison sérieuse que je recommande avec plaisir.

(☆) Prochainement : Mise en oeuvre de plusieurs produits d’éclairage

[size=130]■ Minifer[/size]

La jeune enseigne animée par Sylvain Graton étoffe sa gamme de bâtiments en laser-cut.

En N, la " Maison de Gaston " a déjà recueilli de nombreux avis favorables sur les forums spécialisés en N. Dans le même esprit, Sylvain propose un nouveau bâtiment : La " Maison des Terres noires " à laquelle on ne peut qu’espérer le même succès.

En Ho, de nouvelles enseignes (deux modèles typés européen et deux typés anglo-saxon) permettont de personnaliser la station-service déjà au catalogue.




[size=85]Photos 1100 à 1102 : Produits Minifer au salon de Saint-Mandé 2019. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Toujours en** Ho**, deux nouveaux bâtiments d’habitation seront prochainement disponibles : Le " Pavillon Mont-Louis " avec une toiture à quatre pans en ardoises, et une maison de cité cheminote. Ce dernier, petit bâtiment, sera proposé "* à un prix serré* " indique Sylvain qui espère en faire un produit d’appel pour ceux qui souhaiteraient découvrir la marque. Bonne initiative.

[size=130]■ Architecture & Passion[/size]

Cette enseigne spécialisée dans les bâtiments en laser-cut propose, depuis Chartres, deux nouveautés en** Ho** :

  • Une halle Est en bois " La Ferté-Millon " ;
  • Ainsi que la " Gare de Jussey ".

Ces deux bâtiments à vocation ferroviaire viennent ainsi étoffer une gamme déjà très variée d’édifices régionaux et urbains.



[size=85]Photos 1103 et 1104 : La Gamme Architecture & Passion au salon de Saint-mandé 2019. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

(☆) Prochainement : Mise en oeuvre d’un bâtiment.

[size=200]…/…[/size]

[size=200]…/… (Suite)[/size]

[size=130]■ Makétis[/size]

Ce détaillant en produits de décor principalement est aussi un créateur en structures de réseaux.

Ainsi, la gamme " Easy module ® ", lancée en 2017, remporte un franc succès auprès des modélistes qui cherchent des menuiseries adaptées à leur création. Sur la base du module standard de 118 x 59 cm déjà proposé au démarrage de cette gamme, ce sont ajoutés très rapidement un module d’angle et un module pour relief négatif. Un système pratique, facilement mis en oeuvre et robuste pour qui veut s’affranchir des lourds travaux de menuiserie. Idéal pour ceux qui envisagent de présenter leur réalisation en expo et pour tout modéliste prévoyant qui n’oublie pas qu’un réseau doit rester déménageable.

A l’occasion du Salon de Saint-Mandé, Makétis lance un nouvel élément à cette gamme : Le** pupitre de commande**. C’est donc un produit qui conviendra aux amateurs de toutes les échelles, qu’ils soient adeptes du système " Easy module ®" ou non, puisque ce pupitre est adaptable à tout réseau. D’une longueur de 59 cm, soit la moitié du format d’un module standard, il dispose d’une profondeur de 19 cm et d’une hauteur de 15 cm. Il est réalisé en médium de 10 mm, comme les modules. Sa conception permet soit la création d’un TCO soit peut servir de support à des transformateurs ou centrales. Soit un mix des deux.



[size=85]Photos 1105 à 1107 : Les nouveautés Makétis au salon de Saint-mandé 2019. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Sa fixation principale repose sur des grosses vis qui s’adaptent aux modules, ce qui permet de modifier facilement l’emplacement du pupitre en fonction de l’évolution du réseau. Plusieurs pupitres peuvent bien-sûr être installés côte-à-côte pour les grandes installations. Le plan incliné proposé actuellement est en médium de 3 mm, donc facilement usinable en fonction des besoins. Le recto est blanc très légèrement granuleux pour une présentation sobre des interrupteurs et voyants. Ceux qui souhaitent reproduire un synoptique pourront peindre facilement sur le verso parfaitement lisse. Une version avec plan en alu de 3 mm est à l’ étude. Ce nouveau produit devrait rencontrer un vif succès grâce à son prix très attractif de 25 euros annoncé.

Pour compléter l’offre modulaire, Makétis propose également plusieurs** kits de câblages** pour réaliser les feeders du réseau : câbles à quatre fils de 0,82 mm2 munis de prises quadripolaires avec détrompeur et d’une longueur de 2 mètres et fournis avec les systèmes de fixation. Là encore, les prix retenus sont attractifs et devraient assurer le succès de cette nouvelle offre.

Enfin, en Ho, Makétis propose un céréalier** NME** sérigraphié Nacco (Sté privée, époque VI) et un wagon de la même marque pour pulvérulants sérigraphié EVS, immatriculé à la SNCF. Ces deux wagons roulent en France et sont vendus 56,90 € l’unité.

(☆) Prochainement : Mise en oeuvre de produits de décor.

[size=130]■ Editions Riches Heures[/size]

A découvrir. Cette enseigne atypique et moins connue du large public édite des ouvrages à vocation culturelle et éducative. Elle dispose également d’un département modélisme où elle propose des produits originaux. Des** livres-maquettes**, pour construire très simplement des bâtiments en papier, l’idée étant essentiellement de pouvoir servir de prémaquette volumétrique d’implantation ou pour habiller un fond de décor. La finesse des détails n’est pour autant pas sacrifiée comme en témoignent les photographies.

Pour compléter cette offre atypique, sont également proposés à plusieurs échelles des bâtiments en impression 3D couleurs monobloc. Cela rappelle le concept de Gazelle et ses batiments en plâtre synthétique. En résine, ces kits sont pratiquement prêts à être posés, puisque seules quelques rares pièces rapportées sont à monter (fenêtres par ex). Dans cette gamme plusieurs nouveautés sont présentées :

  • En Ho, la " Gare de Chenonceau " et le WC de la " *gare de Jouy-le-Chatel *" ;
  • En N, c’est un poste d’aiguillage qui complète la gamme.



[size=85]Photos 1108 à 1110 : Maquettes proposées par les Editions Riches Heures au salon de Saint-Mandé 2019. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Enfin, même s’il était déjà présenté l’année dernière, je n’ai pu résister devant le très joli funiculaire que proposent les Editions Riches Heures. C’est une très jolie pièce fonctionnelle et qui mérite à elle seule de décorer un module. Il est une excellente alternative aux sempiternels téléphériques habituellement vus sur les réseaux. Ce funiculaire donne un volume harmonieux. Il méritait que je l’évoque à nouveau.

[size=130]■ Colle 21[/size]

Comme son nom l’indique, cette enseigne aux origines italiennes, créée en 2013, distribue la colle cyanoacrylate éponyme, qui adhère à presque tous les matériaux y compris certains plastiques. C’est donc un produit idéal pour les maquettistes.

Au delà de la colle elle-même, désormais disponible en flacon de 10 gr, la société Colle 21 propose plusieurs accessoires à son utilisation, dont l’activateur, les limes, canules,… Ainsi, Colle 21 vient d’élargir sa gamme de cinq nouvelles limes de 100 à 240.



[size=85]Photos 1111 et 1112 : Les produits techniques distribués par Colle 21 au salon de Saint-Mandé 2019. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Une nouveauté qui intéressera tous les constructeurs de kits à toutes échelles : le Magicdust ®, C’est une sorte de poudre de verre qui s’applique sur la colle pour remplacer l’enduit de rebouchage. Il se lime et se peint comme un enduit de rebouchage. A découvrir. Ce nouveau produit est également vendu en kits de différentes présentations avec colle et limes. A noter que Colle 21 fournit ses produits techniques avec des notices en six langues.

Colle 21 propose également de nombreuses leds pré-cablées. Pratique pour tous les modélistes inquiets à faire des travaux de soudure sur ces éléments.

(☆) Prochainement : Mise en oeuvre du Magicdust

[size=130]■ Arboris Miniature[/size]

Cet artisan propose une large gamme d’arbres et plantes en haute définition. C’est très beau et assez cher. Pour autant, ce type de produits peut intéresser également les modélistes au budget contraint : Un ou deux arbres bien choisis peuvent habiller une place ou embellir un bâtiment au premier plan d’un module. La qualité de réalisation et leur volume justifient a eux seuls l’investissement dans ces pièces de finition.



[size=85]Photos 1113 et 1114 : La gamme Arboris Miniature au Salon de Saint-Mandé 2019. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

A Saint-Mandé, Roland Schnepp proposait plusieurs nouveautés :

  • Des datiers avec troncs en 3D et des jeunes datiers ;
  • Des** buissons** pour le fond de décor ;
  • Des** buis** avec ou sans pot.

[size=200]…/…[/size]