Historique BUCO

Bonjour à tous,
je viens d’augmenter ma collection de voies en 3 rails (dont Marklin, bien évidemment) avec un rail BUCO.
Je sais que c’est une marque suisse des années 50-60 mais auriez-vous plus de détails à me donner.
Je vous en remercie d’avance.

Si quelqu’un cherche des rails BUCO, il y en a en vente sur “le bon coin” dans le département de l’Ain.

A bientôt
Philippe

Bonjour à tous,
un de mes amis m’a envoyé un mail avec ceci :

BUCO : O et HO
Entreprise Suisse fondée en 1926. Cette société a fabriqué du matériel en “O” à partir de 1947. En 1954 Buco présente une gamme en HO. La production cesse en 1958. A partir de 1962, en utilisant les anciennes presses, des répliques du matériel ancien sont fabriquées et sont toujours commercialisées (2008) par la société Amiba.

Dès que j’aurai reçu mon rail je vous joindrai la photo.
Bien que ce ne soit pas du Marklin, je pense que ça peut intéresser certains d’entre vous. :open_mouth:
A très bientôt
Philippe

ben, on est “3rails-forum”, donc oui ! :wink:

[size=58](et je suppose que des amateurs de O, I et II en trois-rails seraient également les bienvenus ici, même s’ils sont à des années lumière du digital. ) écrit en tout petit, car en principe h.s. [/size]

ben, on est “3rails-forum”, donc oui ! :wink: Là, Wolfram, on ouvre un sujet épineux !
J’ai bien repéré à travers le forum que certains revendiquaient l’exclusivité MARKLIN.
Doit-on s’en tenir là ?
Si vous le voulez bien je poursuis ce débat dans la rubrique FORUM.
Je m’y mettrai ce soir.
A tout à l’heure…
Philippe

Bonjour,

Voici deux photos de mes wagons Buco qui datent de 1955 à 1960, achetés au “Train bleu” à Lyon. A l’époque, ce n’était pas toujours facile d’avoir du Märklin en France et Buco y suppléait… Les attelages étaient identiques à Märklin et ces wagons roulent toujours très bien.

Jacques

Merci Jacques, voilà un excellent témoignage.
Je suis bien d’accord avec vous : Marklin n’était pas toujours très répandu dans nos magasins de l’époque. C’est une des raisons pour laquelle j’ai du matériel français (le made in France avait énormément de poids 10 ans après la fin de la guerre !).
Merci également de témoigner qu’on peut très bien ne pas être 100% Marklin :pale: :silent: :drunken:

A bientôt
Philippe

PS : d’après ces deux photos le réseau m’a l’air tout à fait sympathique !!!

Merci! Les photos sont faites juste sur la partie du réseau à peu près terminée. Le reste n’est qu’un vaste chantier…

Bonjour,

C’est tout à fait exact, le patron monsieur Malatier avait été le premier à se rendre à Nuremberg,dès 1954 à une époque où il était très difficile et mal vu de commercer avec l’Allemagne.
Pour ne pas dépasser ses quotas, il commercialisait des wagons Buco (et non des Märklin) avec des transfos Antal à survoltage.

Il faut que je recherche, il y a un site qui parle de la marque.

Tchuss.

JML

Bonjour,
voilà qui me fait plaisir !
Merci pour cet éclairage, si j’ose dire à cette heure tardive dans la nuit.

Bonnes fêtes de fin d’année à tous et bienvenue à “Pleind’boites” et son super avatar !

Philippe

Bonjour,

Pour continuer cette rétrospective, j’ajoute que j’utilise toujours mon vieux transfo Antal de 1955, increvable avec ses 60 Watt; il alimente facilement 3 ou 4 trains simultanément.
Il a en revanche deux gros défauts:

  • sa surtension frise les 40 Volt et il ne faut surtout pas l’utiliser avec des mfx…
  • il fonctionne en 110 Volt,ce qui oblige a utiliser en amont un transfo 220 V - 110 V (fourni gracieusement à l’époque par EDF lors du passage du 110 V au 220 V).

Ah, nostalgie…

Jacques

Bonjour Jacques,
je dirais plutôt témoignage que nostalgie car en effet les plus jeunes ne savent peut-être pas que tous nos appareils ménagers en 110 avaient été remplacés gracieusement par EDF en appareils neufs 220.
Quelle époque, quelle opulence !

Merci de rappeler ces souvenirs lointains et de les partager
Philippe

…tous nos appareils ménagers en 110 avaient été remplacés gracieusement …
Philippe
Bonjour Philippe,
Bonjour à tous,

C’est vrai, on s’en souvient…ou à défaut intervenir dans l’appareil…
Ils avaient donc même réussi à ouvrir mes 3 premiers transfos Märklin (bleus) probablement sans l’aide d’un tournevis… :cheers:

Bonnes fêtes à tous ! :santa:

…je viens d’augmenter ma collection de voies en 3 rails (dont Marklin, bien évidemment) avec un rail BUCO.
Je sais que c’est une marque suisse des années 50-60 mais auriez-vous plus de détails à me donner…
Bonjour Philippe, bonjour à tous.

Je ne peux pas vous aider dans votre recherche d’informations sur BUCO, mais voici, juste pour le plaisir, les photos des voitures de cette marque qui dorment dans mes cartons :

une voiture-lits de la CIWL,

et une voiture B4 de la SNCF

Ces véhicules sont équipés d’origine d’attelages Märklin et ils se comportent remarquablement bien sur les voies M.
Pour ces photos, prises il y a déjà plusieurs années, je les avais placés sur des éléments de voies Tourelle, juste avant que je cède tous les rails de cette marque à votre Papa.

Joyeux Noël :santa:

Pour reprendre ce que j’ai lu on trouve beaucoup de réponses sur Buco la :
ho-2-et-3rails.forumgratuit.org/f27-buco , ce serait même à qualifier de bible pour les productions H.O…Il y a des ajouts de temps en temps.

Buco a été financé par Lilliput, et a bénéficié d’une collaboration de Märklin pour la conception , les attelages, et les inverseurs sous licence.
La technique du tout plastique sauf les essieux était très novatrice en 1954. La fabrication du plastique, souvent teinté dans la masse impose des productions de masse : 1 000 pièces est le minimum communément retenu de nos jours. Les repreneurs de la firme outre les moules ont certainement acheté des caisses par centaines, même si des re-fabrications ont du avoir lieu. Il semble que Amiba ait trouvé un fournisseur acceptant de ne fabriquer que par 100 pièces.
Vu les cotés éphémères, et confidentiels de la production, un Koll’s ne serait pas vivable.
C’est sur un site d’enchères à gout anisé, que l’on trouve le plus de ventes, plus étant un euphémisme.
Il doit sortir 1 exemplaire des 3 modèles d’engins moteurs par an. Selon la période et l’état cela se traite entre 400 et 750 Euros (400 était en novembre mois général de déprime). De temps en temps il s’en trouve en France dans les bourses, à des prix très inférieurs. Faire attention à un vendeur de Marseille aux pratiques douteuses, et à disparition rapide. Malgré son faible poids la 1C1 Ae 3/5 II arrache bien plus que la CE 800 Märklin, cela viendrait du métal des roues, mais aussi du matériau des bandages.
10/12 wagons de marchandises sortent tous les ans, le plus souvent produits après 56. Des wagons à 40 Euros restent des mois. Les wagons d’avant 56 mint en boite sont invisibles. En état d’usage compter de 3 à 10 Euros ; en état neuf 20/25 Euros (prix sur plusieurs ventes de ce weekend). Aucun wagon de voyageur à bogies ne s’est vendu depuis 2 ou 3 ans, mais les CIWL sont partis à plus de 100 Euros.
Les voitures voyageurs à essieux méritent une attention particulière. Elles furent conçues par Lilliput, avec des éléments métalliques. La fine gravure du plastique les plaçait en bien meilleur qualité de reproduction que les Märklin. Il s’en vend plusieurs par an, mais toujours défraichies. Alors que toute la gamme Buco avait une tenue de voie exceptionnelle, le fourgon (conception Buco) déraillait sans arrêt, peut-être en raison de son empâtement trop long sur la voie Märklin.
Depuis une vingtaine d’années la firme Amiba possède les outillages, et avait quelques wagons Buco à son catalogue. Après une longue préparation Amiba s’est spécialisé dans les pièces détachées de Buco, Hag, Wesa, Marklin buco-hag-maerklin-ersatzteil … ur_H0.html. Le matériel prêt à rouler est sous une autre raison sociale :
brese.ch/wcms/ftp//b/brese.c … og_pdf.pdf. Le dernier tarif remonte à 2009, les wagons vont de 33 à 40 Euros, l’automotrice double 650 Euros. A l’époque je n’ai jamais pu savoir si la série de 50 était lancée ou pas. Les wagons plastique ont disparu. La marque Alps est ajoutée à celle de Buco
Pour fanas de vieux 3 rails suisse visiter le blog de la : vieille-europe.skyrock…com/ (déjà indiqué dans les sites). Une vidéo a été ajoutée il n’y a pas très longtemps.

JML

Bonjour,

Pour continuer cette rétrospective, j’ajoute que j’utilise toujours mon vieux transfo Antal de 1955, increvable avec ses 60 Watt; il alimente facilement 3 ou 4 trains simultanément.
Il a en revanche deux gros défauts:

  • sa surtension frise les 40 Volt et il ne faut surtout pas l’utiliser avec des mfx…
  • il fonctionne en 110 Volt,ce qui oblige a utiliser en amont un transfo 220 V - 110 V (fourni gracieusement à l’époque par EDF lors du passage du 110 V au 220 V).

Ah, nostalgie…

Jacques

Le transfo acheté par mon père a fonctionné durant 9 ans, sans aucun dommage sur les machines. Il a été réformé car la course du curseur était courte, et mon père voulait éviter d’envoyer du 20 volts dans les machines.

On trouvait facilement ces auto-transfos dans les brocantes il y a une quizaine d’années. Avec la prise male d’un coté, je ne trouve pas cela très sécurisé avec mon regard de 2013

JML

Ces messages m’ont donné envie de reprendre contact avec Amiba pour des pièces. Par rapport à 2009, un monsieur fait de louables efforts pour parler français.
Par contre cela n’a pas changé des articles exposés, ne sont pas tous en stock, pas d’information sur les disponibilités.

Bauf.

JML

Bonjour Philippe, bonjour à tous.

Pour ces photos, prises il y a déjà plusieurs années, je les avais placés sur des éléments de voies Tourelle, juste avant que je cède tous les rails de cette marque à votre Papa.

Joyeux Noël :santa:
Merci Christian pour ce petit hommage à papa. Recevoir votre carton de rails, il y a quelques années, nous avait fait faire un bond en avant et nous avait permis de nous amuser ensemble.
Noël 2012, il m’avait encore offert quelques éléments de décoration.
Cette année je n’ai pas sorti mes souliers…
Bonne fin d’année à tous
Philippe

En tant que fidèle de la marque, je ne pouvais me résoudre à la photo telle qu’elle était. En post traitement j’ai fait 2 manipulations de base avec l’autorisation du photographe Davanture : déboucher la photo et augmenter les détails. Le stockage proposé par le site ne perment pas de retrouver les pixels d’origine, ce qui aurait été plus flatteur.

Les bas de caisse et les boites à essieux sont maintenant visibles. Les rivets du fourgon aussi. C’était du bon travail pour 1954, seules les boites à essieux ne sont pas assez profondes pour nos critères actuels. Les portes du fourgon sont un peu épaisses, celles en fer blanc de Märklin gagnent en finesse. On ne comprend pas bien la différence de taille entre les voitures et le fourgon. Le Märklin est mieux proportioné.
Ces traitements informatiques ont eu un revers la monté du jaune, du à un éclairage tungstène. Des ampoules lumière du jour équivalent 125 watt Philips se trouvent dans les hypermarchés Aupré à moins de 9 Euros. Eventuellement il est possible de toucher la balance des blancs si l’appareil a cette fonction. La retouche a été faite sur un autre écran, ici je la trouve un peu claire, ce qui n’était pas le cas sur l’autre ordinateur.
Pour faire sortir les détails, il ne faut pas éclairer d’en face, ce qui écrase le relief. Il suffit d’un petit angle. La courbe donne l’angle minimum necessaire et les rivets du fourgon sortent bien, contrairement à ceux de la voiture.

Ceci dit c’est une très bonne photo que j’aimerais bien pouvoir faire car je n’ai pas de réseau et ne sais pas où sont mes Buco.

A noter que la voiture a été fabriqué après 56, lors de l’abandon de la 3ème classe par les CFF. la version précèdente 3ème classe avait le toit noir.

Merci et bravo à l’auteur, rares sont les amateurs qui plongent dans la photo
jml

Blech & Guss est un bon site (en allemand) avec des informations sur Buco.

Je possède pour ma part un petit talbot 52-81.

Une autre entreprise suisse qui a fait du H0, était la société Micro-Maag AG, basée à Oerlikon, avec la ligne Junior. L’entreprise n’a été que de courte durée, la production, commencée en 1945, a cessé en 1949. Blech & Guss a, là encore, des informations.

Beaucoup d’images sont accessible sur le site du musée de Schwammendingen