Helvétisation et « digitalisation » d’un heurtoir Märklin
Le montage est simple à réaliser.
Prendre un heurtoir de voie M simple (donc pas le modèle éclairé DB).
Percer un trou de 3 mm dans le ballast, à l’aplomb de l’arrière de la traverse, à la hauteur du petit trou de passage du fil jaune sur les heurtoirs éclairés.
Coller une DEL rouge sur l’arrière de la traverse, à l’aplomb du trou de 3 mm en ayant eu soin de gainer les deux conducteurs de la DEL avec du thermorétractable et ajouté par soudure deux fils de liaison.
Sous l’élément, souder un redresseur sur la patte centrale et l’agrafe repliée de fixation du rail.
Insérer une résistance (ici 4k7) sur fil (ici rouge) de l’anode (patte longue). Raccorder ce fil au « plus du redresseur. Souder l’autre fil au « moins » du redresseur. Immobiliser tous ces raccords avec une allumette collée en travers du corps de ballast.
Repeindre la traverse blanc/rouge/blanc avec un gris simulant une traverse bois lessivée par les pluies. Peindre le corps de diode en noir pour simuler le boîtier de fanal.
Coller le disque rouge barré de blanc prévu par au paragraphe 2.2.1 « Signal d’arrêt utilisé pour la couverture d’un obstacle » des Prescriptions suisses de circulation des trains (PCT).
Il suffit ensuite de raccorder le heurtoir au circuit alimenté par la centrale numérique. Le fanal rouge s’allume. C’est de que nous appellerons la « digitalisation » du heurtoir.
Vous disposez d’un heurtoir suisse du plus effet !
Comparaison entre les deux types de heurtoir