Malgré mon ignorance en la matière, j’imagine qu’en analogique, abaisser la tension dans une ou plusieurs zones avant et après la zone d’arrêt doit être possible et doit permettre au train de s’arrêter, puis de redémarrer, plus progressivement.
Mais, concrètement, comment obtient-on ces baisses de tension ?
Faut-il mettre des résistances sur la ligne d’alimentation ?
Dans ce cas, quelles valeurs doivent ou peuvent avoir ces résistances ?
Quels risques ce genre de montage peut-il entrainer ?
Merci d’avance
Bonjour,
On peut effectivement faire chuter la tension en utilisant des résistances.
Un problème pratique surgit dès que l’on a un réseau important qui demande d’employer des solutions très fiables, sous peine d’avoir constamment des pannes à l’un ou l’autre endroit du réseau.
Dans notre cas, un court circuit sur la voie ne doit pas provoquer la destruction de la resistance. Si l’on reprend un calcul fait plus haut donnant une résistance de 10 Ohms, celle ci dissipera 20 ou 30W en cas de court circuit. Il faut donc la prévoir en conséquence!!! (ou prévoir une protection dédiée, comme dans le cas du module Viessmann)
Je pense que la solution la plus robuste ici est d’alimenter directement les voies cachées par un transfo réglé à une “vitesse” (tension) raisonnable. Il devra être en phase avec les autres transfos.
De plus, il faut prévoir des bascules (204595 par ex pour la voie C)) pour éviter le court circuit au passage du patin à la jonction des 2 cantons, faute de quoi il y aura diminution momentanée de la tension du canton amont et de la vitesse des trains y circulant. (voire mise en protection thermique d’un transfo). Mais je pense que des bascules sont déjà prévues pour tous les cantons alimentés par des transfos différents: rien de neuf dans ce cas.
Pourquoi mettre en phase les transfos s’il y a des bascules qui empêchent le court circuit par patin? Bah… par principe , c’est plus “clean” et 2 précautions valent mieux qu’une!