Fulgurex Re6/6 tâchée

Bonjour,
J’ai récupéré une Re6/6 de Fulgurex avec ce problème de carrosserie.
Qu’est-ce dont ?


Après nettoyage à l’eau, cela ne part pas. Cela semble être lié à une mousse jaune, son emballage ?

Merci @+

Ou peut-être la peste du zinc (oxydation).

Zinc Pest, je ne vois que cela. Et malheureusement, ce n’est pas l’eau qui va régler le problème hélas. C’est un peu comme le Cancer, petit à petit, la carrosserie va être ronger jusqu’à ce qu’elle casse.
J’ai une machine Marklin dont le châssis s’est cassé en deux pour la même raison, même pas récupérable et pourtant toute la partie digitale, motorisation et le reste est en parfait état.
C’est vraiment rageant

Bonjour

Je ne pense que ce soit le “zinkpest” ; Les matériels Fulgurex sont majoritairement constitués de laiton qui ne souffre pas de cette maladie.

Je pense plutôt que la peinture a été exposée à un agent chimique qui a provoqué ces boursouflures.

Amicalement

Bernard

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Bernard,

Si tu as une locomotive Fulgurex, Lematec etc, aux prix qu’elles coûtent, tu ne les exposes pas près de produits chimiques.
J’ai jamais vu cela. Faudrait faire refaire la carrosserie, mais j’ai pas d’idées si Fulgurex aurait un service de restauration.
Philippe

Ca risque de coûter cher.
Sinon remettre la caisse à nu et repeindre (aérographe).
ou trouver (assez rare) une caisse d’occasion sur LBC, Ebay, …

Bonjour,
Je n’ai pas grande expertise en peinture, mais la photo démontre que cette caisse a reçu une projection d’un liquide corrosif tel le liquide de frein. Seule solution : Décapage, couche d’apprêt et mise en couleur avec l’aérographe.
Bonne chance.
Claudia

Est-ce que vous lisez la question jusqu’au bout???

Hans Pierre a déjà beaucoup indiqué.

C’est un problème malheureusement connu, de dégradation de la mousse des boites qui attaque la peinture, le produit chimique vient simplement de la mousse. Ou plus exactement c’est une réaction chimique entre la mousse et la peinture. Les conditions de stockage influencent passablement la vitesse de dégradation.

C’est pareil chez HAG avec les boites de “nouvelle génération” j’ai une 456 qui n’est pas passé loin de la correction.
Cela arrive aussi, mais moins souvent, avec le Sagex des anciennes boite, Märklin est également concerné (boite des années 70-80).

D’une manière générale, le nettoyage à l’eau savonneuse est très largement préférable à l’eau sans autre. Mais pour le cas présent, je pense que ce n’est pas rattrapable.

Je n’ai pas connaissance d’une méthode de restauration, si ce n’est de repasser la machine en peinture. Après c’est un sujet auquel je n’ai pas encore été vraiment confronté (je fais attention lors de l’achat)

Bonne suite

Sylvain

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Personnellement, j’essaierai un autre méthode qui consiste à chauffer la caisse nue (là où ça bulle).
Et je passerai de la soudure à l’étain qui devrait fondre et s’étaler.
Puis ponçage.
Essayes avant sur une vieille voiture.
La soudure fond à 250 °C
Le Zamac à 440 °C

Bonsoir, tout à fait d’accord avec Sylvain,

c’est effectivement lié à la dégradation des mousses jaunes utilisé dans les boites, en se dégradant au contact de la peinture une réaction se crée et abîme la peinture.

le laiton n’est absolument pas dégradé, et le laiton contrairement à ce que peut dire @Benoit92 le laiton n’est pas du zamac.

la seule chose que je peux recommandé dans le stockage des locomotives dans des boites équipé de mousses, c’est de bien emballé cette dernière dans un plastique transparent ou un papier de soie à fin d’isoler la carrosserie de la mousse.

Nous avons beaucoup d’exemple dans mon club avec la collection que l’on a récupéré (fulgurex, Lemaco, Metropolitain). Quelques modèles sont plus ou moins abîmé et d’autre sont en parfait état car encore dans le plastique qui les a protégé.

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Oui Delias tu as raison
C’est ce que l’on appelle l’osmose , interaction chimique entre la mousse et la peinture.
Pour éviter ce désagrément, il est préconisé de placer une feuille de papier de soie entre le modèle et l’emballage ( mousse ou polystyrène)

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J’arrive à souder de l’étain sur du Zamac pour avoir une prise de masse impeccable.

Bonjour,
Si la c’est du laiton.
Je suggère de poncer avec les abrasifs des carrossiers cette peinture, d’enduire avec du syntofer le cas échéant la carrosserie si elle est attaquée, puis de repeindre le tout à l’aérographe après ponçage.
ROZ

Merci pour tous vos messages.
Je n’étais effectivement pas très sûr de la peste du zinc, car cela ne ressemblait pas à ce que je connaissais.
Il y avait pleins de petits bouts de mousse jaune sur la carrosserie, mais comme je n’ai pas de boîte, c’est ce que j’en ai déduit.
Je ne l’ai pas payé très cher heureusement, mais avec tous les autres projets que j’ai, je ne sais pas si je vais m’aventurer dans cette restauration. Je vais essayer de la revendre.
C’est dommage, car l’autre côté est en superbe état, ça irait bien dans une vitrine, on cache la m du bon côté :yum:

Effectivement, j’ai nettoyé à l’eau savonneuse, pardon pour mon erreur.

Chez Fulgurex ? Cela m’étonnerais beaucoup.

Bonjour Sylvain,

Oui, j’ai par ex. la caisse (plastique) d’une Ae 3/6 II qui a été abîmée par la mousse plastique de sa boîte.

Depuis, j’enveloppe toutes mes locos d’une feuille de film pour congélation. Cela facilite aussi leur extraction de la boîte.

Que vaut la motorisation ?
Quel type de moteur ?

Voici les entrailles. J’ai testé avec une alim de labo, vu que je ne suis pas équipé 2R, mais c’est très souple et silencieux :heart_eyes:

On remarque mieux le problème ici, la mousse qui vient se coller un peu partout :

Année de fabrication 1983, 250 pièces fabriquées.

Essayes peut-être un nettoyage aux ultra-sons.

Pour retirer le gros de cette mousse affreuse qui s’est collé sur le châssis, je tenterais avec une brosse à dents souple usagée voir une brosse à chaussure pour aller encore plus vite.
Pour les ultra-sons, cela nécessite que l’ensemble baigne dans un liquide pour que cela fonctionne.
Dernière possibilité, au Karcher, non je plaisante :smile: