Esu micro et Ho

On l’a déjà dit, mesurer la tension de voie avec un appareil conventionnel n’a que peu de sens car cette tension a une forme d’onde particulière, rectangulaire et modulée “au rythme” du message à transmettre (PWM, sans doute…). Rien à voir avec le courant continu ni le courant alternatif sinusoïdal 50 Hz mesuré habituellement.

Les composants internes du décodeur, quant à eux, sont alimentés par une tension continue régulée après le redressement par un pont de diodes et le régulateur interne de tension. Rares sont les schémas de ces décodeurs…

L’important est, à mon sens, d’utiliser les alimentations prévues par les constructeurs. Dans ce cas, rien de fâcheux ne pourra arriver aux décodeurs, s’ils sont correctement utilisés.

Quant au choix de décodeur ESU, je laisse le soin de lire attentivement la notice constructeur. On y apprendra notamment que le Lok micro possède une version qui est compatible m4/mfx, qu’il n’est pas exclusivement réservé à l’échelle N et qu’il fonctionne également en analogique, aux mêmes conditions que le décodeur Märklin mLD/mSD.

Bonne lecture
Thierry

mesurée ou affichée par la centrale ?

Introuvable sur le site… ce qui est sûr, c’est qu’ils répondent aux exigences fixées dans les différentes normes : NMRA, NEM, RCN (sauf pour les dimensions maximales de certains décodeurs, mais c’est sans objet ici), et c’est “supporter une tension de 24V en continu” pour les décodeurs en N et moins, et 27V pour les décodeurs plus grands que N. cf. NEM 671. Le signal DCC ne doit pas dépasser 22V. Le tout dans le respect de la NEM 630 (les tensions maximales de cette dernière ne doivent pas être dépassées de plus de 2V de tension “efficace”… va savoir ce que cela signifie).

La tension que j’ ai mentionnée est celle affichée par la centrale donc pertinente.
Le signal est bien compris dans les 22V et je suppose qu’il est constant car régulé par la centrale et donc indépendante des possibles variations du secteur.
Cordialement,
Yann