Perso, en turquoise et beige, je possède la BR 210 Roco et la BR 216 Piko, toutes deux en version sonore 3 rails d’usine.
Les différences entre les 2 engins :
Meilleure synchronisation du bruit du Diesel au démarrage de l’engin sur la Roco (dès le passage des premiers crans de la MS2 avant roulage de l’engin alors que sur la Piko, le moteur n’accélère qu’une fois que la machine roule !).
Position “parking” (feux rouges à chaque extrémité) sur la Roco (absente sur la Piko).
Fonction permettant de passer de phare en fanal sur la Piko.
27 fonctions sur la Piko contre 18 sur la Roco (en mode DCC).
Eclairage cabine indépendant + éclairage compartiment moteur sur la Piko, pas d’éclairage sur la Roco.
Conducteur en cabine 1 sur la Roco, pas de conducteur sur la Piko.
Gravure de la caisse et des bogies plus fouillée chez Piko.
Engin Piko livré avec les chasse-obstacles (pas de chasse-obstacles sur la Roco ni même dans le sachet de pièces détachées).
Sur la Roco, bruit de transmission dans un sens (pas du au frotteur, faudra que j’autopsie la machine un de ces jours ! ).
Concernant le passage sur les appareils de voie (voie K sur ma piste d’essais avec TJD grand rayon et aiguillages grand et petit rayon) RAS pour les 2 engins.
La machine Roco est livrée en DCC avec possibilité de passer en Motorola (??!!). La machine Piko est censée être compatible MFx avec les déboires déjà signalés sur ce forum.
A l’occasion, je pourrai faire quelques photos.
Pour les chasse-pierres, c’est normal que la BR 210 004 n’en ait pas puisqu’en réel elle n’en avait pas, et n’en a jamais eus.
Toutes la famille des V160 n’était pas pourvu de chasse-pierres, ni même les V100. Seules quelques-une en ont eus.
Les Piko sonorisées sont effectivement à éviter, elles ont leur propre système pas toujours évident à faire fonctionner.
Bizarrement, les Roco sont à présent en plux16 ou 22, et ne proposent pas tout le potentiel de cette norme NEM. Dommage de ne pas mettre l’éclairage cabine et d’autres petits gadgets que la concurrence propose pour un tarif moindre.
@ Christian, concernant les chasse-pierres (hors BR 210) cela semblait surtout relever de leur lieu d’affectation.
Pour les photos qui vont suivre du comparatif entre BR 210 Roco et BR 216 Piko, trois considérations à prendre en compte :
Les modèles n’ont pas la même longueur car en réel la BR 210 fait 16,40 m et la BR 216 tout juste 16,00m.
Les toitures sont différentes puisque le modèle de BR 210 photographié a vu son échappement de turbine à gaz obturé. La photo n’est là que pour comparer les gravures.
Le positionnement des fenêtres et grilles latérales est différent suivant que l’on est en présence d’une BR 210 / 215 / 216 / 217 / 218; là aussi la photo n’est que pour comparer la gravure de caisse.
En vues de face, les modèles ont le même gabarit; la différence se fait au niveau du bas de la traverse de tamponnement plus détaillée chez Roco (à gauche). Sur la Piko, on note la présence d’une main montoir supplémentaire mais cela fait partie aussi des différences suivant la période de circulation de la machine.
Les dessous des belles ! La cabine 1 est à droite pour les deux modèles, on s’aperçoit donc d’une implantation différente du frotteur. Chez Piko, les dessous de carters sont plus détaillés (avis perso, je n’en vois pas trop l’utilité).
Voyons maintenant les entrailles de ces 2 machines.
Chez Roco, la caisse est clipsée, le décodeur est accessible et on aperçois le condensateur tampon permettant d’éviter les micro-coupures. On voit également que les cabines sont fixées à la caisse et qu’elles possèdent un évidement circulaire permettant la rotation de la partie haute du bogie, là où se trouve la vis sans fin et le cardan venant du moteur.
Chez Piko, la caisse est maintenue par 2 vis accessibles au niveau des bogies. Le décodeur est placé sous le circuit imprimé à gauche du mot “PIKO”; il n’y a pas de condensateur tampon. Les cabines et l’aménagement intérieur du compartiment moteur sont intégrés sur le châssis (très pratique pour peindre la cabine et y poser un conducteur).
Les BR 210, durant leur carrière, ont toutes été affectées à Kempten, avant de rejoindre Braunschweig en 1982 sous leur nouveau numéro de série BR 218.9 (dépose de la turbine et retour à des machines classiques), puis à Stendal entre 2004 et 2006, puis radiées.
Pour moi le gros + des Piko, sont l’aménagement de la salle des machines et de son éclairage, les éclairages cabines, et enfin le prix.
Le rapport qualité-prix Roco n’y est plus, pour moi. Entre une gravure un peu lourde (datant de 2012 déjà), toujours pas d’éclairage cabines, un tarif au-dessus des 200€…
Oui, la machine est sonorisée d’usine et la bande son ne comporte plus le bruit de la turbine.
Décodeur Zimo en Plux16.
La machine porte la référence 79737.
C’est vrai que la Roco est 50€ plus chère et se trouve maintenant détrônée par la Piko (je n’ose même plus comparer la BR 216 Märklin qui survit au catalogue en version Hobby).
L’avantage actuellement, c’est que les gammes des 2 constructeurs sont complémentaires, BR 210, 215 et 218.2 chez Roco, BR 216.0 et 216.1 chez Piko.
Il n’y a pas de BR 216.0 ni de 216.1, il y a soit des V160 (époque III) soit des BR 216 tout court (001 à 224).
Pour les BR 218, il reste encore les BR 218 de présérie à sortir (001 à 012), puis les BR 218.1 et .2 (bogies Henschel) et 218.3 et .4 (bogies MaK).
Cette dernière série est boudée par Roco…
Manque aussi les BR 217, le prototype BR 219 et la boucle sera bouclée
Allez pour changer un peu de thème, voici une motrice électrique allemande originale, certainement une fantaisie de Piko (comme quoi, il n’y a pas que notre marque favorite qui pratique ce genre de décoration …): une E41 en colori “TEE”
Série S 3/6 a
ex-3613 Bay. sortie d’usine le 28 septembre 1909, n° d’usine 3093, constructeur Maffei
future BR 18 411 DRG
premier dépôt d’affectation: Munich 1
dernier dépôt d’affectation: Hof
Z: août 1949
radiée le 13 décembre 1950