Comparaison Central Station

Bonjour à tous
Le sujet est animé !
J’ai une petite question: A partir de quels critères un réseau est qualifié de grand ?

  • longueur de rail ?
  • nombre de cantons ?
  • nombre de locos en fonctionnement simultané ?


bonne journée
Jean-Luc

Bonjour Jean-Luc

La question n’est pas un réseau grand ou petit, mais un réseau commandable ou pas par une centrale simple comme les MS ou similaires.
Or il s’avère que ces centrales simples sont rapidement dépassées ou peu pratique. Les MS c’est 10 loco, ensuite il faut plus de manips pour aller les chercher. La commande des aiguilles et signaux, mouais il vaut presque mieux conserver une commande analogique séparée. Pareil, si on veut de la rétro-signalisation avec du Memory ou une automatisation par PC, il faut une centrale pour “grand réseau” même si c’est un simple ovale à 3 cantons.

Bon après-midi

Sylvain

Bonjour,

Je suis perplexe … très perplexe :zzzz: :grr: :vieux: :study:

Je viens de me récupérer une CS3 (et pas une plus , j’ai suivi vos conseils !) et une alimentation n° 60061 (60 W) édit
Par contre en échangeant avec le Pullman, le gars me dit j’espère que vous avez une alimentation … roulement de tambour :affraid: 100 W

Alors que j’ai la CS3 ( 60226 ) et une alimentation n° 60061 ( 60 W ) et qu’il a été écrit plus haut : ( l’ alimentation de 100 W n° 60101 est prévue pour les voies 1 et le matériel LGB - c’est le constructeur qui le dit et il sait de quoi il parle ) :charte:

‘’’‘Ya un quelque chose’’’’ que j’ai loupé ??? :scratch:

Merci de vos apports camarades de jeux :thks:

Chris

Voici la voix de l’usine.
Et voici le sujet que j’avais initié et les réponses de trois membres : [Quel transfo avec une CS3 et en HO ?)
Capture d’écran 2019-02-26 à 13.22.30.png

Merci … CLAIR

:thks:

Après avoir pris l’avis de Flanker, j’ai alimenté ma CS" avec un convertisseur 60101 (100w), j’ai mis des “gros câbles” pour le bus et je laisse beaucoup de matériels sur le réseau: voitures éclairées et loks en tous genres. Je n’ai jamais rencontré le moindre problème.
Bon wouik

Il faut être conscient qu’avec 5A on peut faire de jolies étincelles, flamber son matériel et souder une roue sur le rail. Après, tu discutes avec ton assureur, s’il te dit qu’il n’y voit pas de souci d’utiliser cette alimentation hors spécifications du constructeur…

Une info par rapport au s88-N (celui avec les prises RJ45 selon les spécifications développées par Tams et openDCC) utilisé par les nouveaux éléments Märklin : beaucoup de producteurs vendent maintenant (c-a-d depuis au moins 2014) des modules aptes au fonctionnement en 12V, dont Tams et openDCC et Viessmann et Littfinski (LDT). C’est presque normal donc puisque ce sont les principaux fabricants pour ce standard.

Bonjour a tous
Vieux sujet. La position de Marklin est pour se protéger
Il est vrai que les contacts des signaux “tiennent” 2 A
Dans mon cas, les signaux ne coupent rien et mon reseau fonctionne avec une 60101 sans Jjamais avoir cause de dégâts depuis l’apparition de la 60101 (7 ans?). Jamais une soudure des roues RIEN
Face a ces inconvénients (aucun) l’avantage est de ne pas nécessiter de boosters et d’eviter les problemes lies a plusieurs zones d’alimentation
Maintenant c’est a vous de voir

Bonjour Jean,

mon conseil serait - mais chacun fait comme bon lui semble - de diviser le réseau en plusieurs secteurs d’alimentation, quitte à les brancher sur la seule CS2/CS3, mais à mettre dans chaque secteur un fusible (de préférence un automatique, qui se réarme de ses propres moyens, et pas un fusible qu’il faut remplacer) qui débranche le secteur à environ 2A.

Tu as certainement vu ce fil : stummiforum.de/viewtopic.ph … ba30735205
Lui, il n’a “que” 3A sur les rails…

Bonjour Wolfram

Dans une vie antérieure j’avais un reseau N et il fallait graphiter les axes pour la detection d’occupation.
Il faut attendre extrêmement longtemps avant de mettre sous tension, ce que notre ami allemand n’a pas fait et ca a déclenche un feu. Rien a voir avec une 60101 dont le circuit de detection de court circuit est particulièrement efficace. Sans aucune condescendance il faut essayer une 60101 pour être convaincu.

Lors d’un court-circuit, l’arc produit par un transfo 60101 est impressionnant.
Mais alors … tout dépend de la manière de jouer avec ses trains.

Bonsoir Jean,

Soit. Mais son essieu n’a même pas consommé 2A, et pourtant a suffi pour mettre le feu.
Et le Miniatur-Wunderland… en 3rails et donc sans graphite. Juste un petit déraillement qui a créé un petit court-circuit… et voici ce que ça a donné : miniatur-wunderland.de/woch … 11/nr-570/

Les petits déraillements arrivent à tout le monde. Et si pour une raison x ou y la détection du court-circuit ne fonctionne pas correctement, 5A c’est beaucoup d’énergie.

Non non, mieux vaut être prudent.

ça calme !
J’ai bien fais d’équiper ma pièce à train d’un extincteur ! On n’est jamais trop prudent.

Bonjour

Petite réflexion concernant le problème de court circuit
Pour d’autres applications, j’ai une alimentation stabilisée de 12 volts DC et au moindre court circuit, la sortie 12v est coupée sans aucunes étincelle.
Serait il possible de mettre une tel système de protection sur la sortie du transfo 100 VA.???

Roland

Bonjour Roland,

un court-circuit net est bien détecté et très vite coupé d’alimentation par les centrales et boosters actuels. (Je ne parle pas des modèles de la génération 6021/6015/6017 qui sont plus lents mais aussi plus tolérants.) Avec ma RedBox je ne peux pas mettre une loco sur les rails sans qu’elle disjoncte, et je n’ai même pas remarqué qu’une roue a touché les picots ou que le frotteur s’est mis de travers.

Le problème arrive quand un pontage à faible résistance se crée, mais dont la consommation en électricité ne dépasse pas le seuil de détection.
Ça peut avoir plusieurs raisons.
La première est souvent un câblage avec des fils trop fins. Leur résistance intérieure fait que la consommation par l’incident est réduite - et si la centrale ne détecte que 4,9A elle ne déclenchera pas la sécurité. La résistance étant le résultat de diamètre du fil (double diamètre, résistance divisée par 4) et de sa longueur (double longueur, double résistance), plus les résistances de transition entre deux éléments conducteurs, il est prudent de prévoir un câblage à bon diamètre du fil, et de n’utiliser les fils 0,14mm² que nous vendent les marques de petits trains que sur de très courtes distances ou pour la rétro-signalisation entre rail et module, à condition toutefois de ne pas mettre la diode magique près du module.

La deuxième raison est - c’est le cas pour mon camarade Manuel - la résistance interne de l’objet qui ponte. Ses essieux graphités (il est en 2rails, il faut que les essieux fassent passer un peu de courant pour être détectés) ont une certaine résistance qui à 18V limite le courant qui passe à travers l’essieu à moins de 2A. Il était donc loin des 3A seuil de détection de sa CS2.
Mais 2A, à 18V, c’est 36W qui partent en chaleur, et c’est à peu près la puissance d’un fer à soudures électroniques.
Si le contact n’est pas net mais fait des étincelles (ou au pire un arc), la résistance est plus grande, et la puissance réduite. Je n’ai pas essayé si un crayon (graphite) suffit pour faire déclencher la sécurité… un rail qui n’est pas tout à fait propre, mais sur lequel un pontage se crée, peut empêcher que la sécurité déclenche. Un fil qui a frotté, ce qui a créé un trou dans l’isolation, et c’est juste un brin qui touche de temps en temps le conduit de l’autre pôle… ça fait juste des irrégularités dans les éclairages, la sécurité ne déclenche pas - mais ça chauffe.

Au Miniatur-Wunderland, c’est la perle rare qu’ils ont trouvé, car le train en déraillant a ponté non seulement la voie gauche et le conducteur central, mais en plus il l’a fait en pontant deux sections de booster, ce qui a perturbé la détection de court-circuit. Chaque booster fournissant 3A, il y a donc près de 6A disponibles avant que le fusible saute…

Les grandes échelles ont besoin de puissance électrique brute pour les gros moteurs. À notre échelle nous pouvons séparer la puissance en plusieurs tranches, viennent-elles du même booster, pour augmenter la sécurité, car il est bien plus difficile de faire déclencher un fusible 5A qu’un fusible 2A, ou au sens inverse, avec un fusible 5A le risque est nettement plus élevé qu’un court-circuit qui n’est pas net ne soit pas détecté.

Bonjour,

Bien que les Français qui confondent “compteur électrique” et “tableau électrique” soient majoritaires (mais compte tenu de leur niveau culturel en quelque domaine que ce soit, il ne faut pas s’en étonner), je suis toujours étonné de constater l’utilisation du terme de “fusible” dans ces différentes interventions. Il n’y a rien qui fonde, si ce n’est la gaine de conducteurs trop minces. Ce qui coupe le courant sur nos équipements (hormis les circuits électroniques de protection contre les surcharges des alimentations à hacheurs), ce sont de simples disjoncteurs magnétothermiques… qui fonctionnent chacun en fonction de caractéristiques particulières qui leur sont propres et qui protègent selon la loi répondant à leur conception.

Pour assurer une protection totale (c’est-à-dire également contre les courants de court-circuit franc de faible intensité), ils devraient aussi pouvoir être pilotés en di/dt et en dZ/dt, comme les disjoncteurs de départ des sous-stations des grands réseaux. :slight_smile: :slight_smile: :slight_smile:

Bonjour Philou
Tu parles ici de bonnes vieilles protections électromagnétiques (dans tableaux de protection, etc). Il y a bien longtemps que les protections électroniques sont basées sur des mesures de courant ultra-rapides qui déclenchent l’arrêt immédiat (en microsecondes) ou la préparation à l’arrêt (hachage du courant pour confirmer la mesure ultra-rapide et décider de l’arrêt de centrales telles que les CS2 (et CS3) ou de boosters 60175. La rapidité est telle qu’il a fallu retarder les déclenchements des alimentations elles-mêmes (60061 , 60101, etc)
Oui comme dit notre ami Wolfram, le danger c’est la consommation de presque toute l’énergie (100W?) en un seul point et sans déclenchement de la protection (ce cas est rarissime et notre ami allemand qui fait brûler son wagon l’a surtout du à la présences de solvants (inflammables) dans les produits de graphitage . Il faut donc un câblage propre avec des câbles de section appropriée (0.75mm² dixit Märklin, 2.5mm² pour ce qui me concerne). A noter que Märklin a pris toutes les précautions pour l’utilisation du 5A en digital (les décodeurs M83 sont aussi faits pour l’échelle 1.
Oui Philou tu as raison les protections à fusible ne sont presque plus de notre temps et il faut qu’elles soient rapides, précises et auto-réarmables.
Pour la petite histoire, mon décodeur de plaque tournante DSD2010 comporte des fusibles sous forme de CMS (composants montés en surface) qui sont très précis compacts mais pas vraiment faciles à changer.

Tu as certainement raison, Philippe, et étant donné ton métier je comprends très bien pourquoi tu es à cheval sur le bon vocabulaire.

Mais si je te dis que c’est mon électricien qui m’a dit de réarmer le fusible, en parlant d’un disjoncteur ? (Lui, il dit disjoncteur pour le bloc sécurité FI.)
Si, en plus, on trouve des “fusibles électroniques”? Comme là par exemple : electronique-3d.fr/Fusible_electronique.html
Comment veux-tu qu’on apprenne que cet emploidu mot est faux ?

Et : y avait-il risque de fausse interprétation ?

Non, ce cas n’est pas rarissime, puisque le Miniatur-Wunderland l’avait aussi, sans graphitage ni solvants puisque sur 3rails, et des clubs en parlent aussi.
miniatur-wunderland.de/woch … 11/nr-570/
don’t ces photos :

Je pense que les constructeurs ont respecté les règles de l’art - l’accident peut arriver quand même.

Et un peu de saleté sur un rail suffit pour augmenter la résistance de sorte à ce qu’un courant de 3A n’y sera plus dépassé. Pour rappel : Manuel avait des courants de moins de 2A, et ils ont suffi pour incendier ses modèles !

Bonsoir à tous

Vous en voulez plus?
Petit exemple d’une rame que j’ai réparée. Suite à un cours-circuit sur l’un des attelages, le fils rouge du frotteur était en contact avec le bus de masse de la rame (prise sur tous les essieux!). Outre l’inductance qui a complétement cramé, la moitié des fils de liaison entre le frotteur et l’essieu au plus près du court-circuit étaient cramés, isolation détruite…

C’est une carrosserie Ganz Metal et fort heureusement, sinon c’était un gros trou dedans. Elle est monté à plus de 280°C car je l’ai retrouvée dessoudée par la chaleur qu’elle a produit!
Après ce n’était pas une CS2 avec 60101, mais un transfo. Sauf que j’estime le courant de court-circuit dans la plage problématique. À moins de 3A cela ne se produit pas, au delà de 6A le transfo aurait déclenché bien plus vite que dans le récit de l’incident.

Vous voulez jouer, pas de problème, mais pas moi :imp:

Sylvain

Bonjour Wolfram,

Oui, mais l’appellation même de “fusible électronique” constitue une hérésie sémantique, ce que le linguistique et le terminologue que je suis ne saurais laisser passer. Si personne ne proteste jamais contre les dérives linguistiques et le laisser-aller de l’expression tant orale qu’écrite, où allons-nous ? :unamused: :slight_smile: :slight_smile: :slight_smile:

Une fusible est un élément conçu pour “fondre”. Qu’est-ce qui fond dans le fusible électronique ?

Il ne s’agit donc pas d’un fusible mais d’une protection électronique contre les surintensités.

Bon, je sais bien aussi qu’il ne faut pas mépriser les esprits simples qui n’ont pas eu la chance de bénéficier d’un enseignement scolaire de valeur et qui ne possèdent pour tout bagage sémantique que les 300 mots connus des présentateurs du journal télévisé. Mais pour réfléchir et trouver des solutions au défis futurs, il en faut un plus… :lol!: