Je suis toujours dans ma phase d’apprentissage Marklïn avec pour objectif ( ou rêve ?) de construire un jour (proche ?) mon réseau.
Côté caténaire j’ai vu qu’il existait un manuel Marklïn sur le sujet, est-il dispo sur le forum ? Dans le cas contraire un topic présentant les bonnes pratiques existerait-il (je n’ai pas trouvé) ?
Bonjour,
D’abord Murphy reste en maître du jeu.
J’ai quelques dizaines de mètres linéaires de caténaires Marklin.
Pour compléter Jean voici mes retours d’expériences.
Ne pas avoir peur de souder ou ficeler (Fil fin métallique) les caténaires dans les endroits délicats comme les TJD ou les aiguillages.
Eviter de les positionner dans les gares cachées.
Fixer au moyen d’un fil discret les pantographes afin qu’ils restent à 2 ou 3 mm de la caténaire. Les pantographes des nouvelles loco (après 2000) ne sont pas vraiment adaptés, aux caténaires!
Bonjour à toustes,
Personnellement je roule en numérique sous caténaire fonctionnelle. En dehors de l’aspect réalisme, cela permet de fiabiliser l’alimentation par picot qui est loin d’être parfaite dans mon cas en voie K. Mes locos captent donc par la caténaire ET le frotteur.
Quelques précautions :
Une pose rigoureuse de la caténaire en limitant le louvoiement du fil de contact
Nécessite des pantos faits pour la captation comme pour l’analogique, pas des pantos ultra fins
Une vitesse « réaliste », car rouler à vitesse TGV entraine la destruction assurée des pantos en cas de déraillement. Néanmoins ça peut arriver et il faut en accepter le risque et apprendre à les rafistoler.
Faire des ruptures de caténaire est possible en créant des zones de transition où le panto se dégage ou s’engage sous la caténaire progressivement.
Mais, pour débuter, c’est sans doute mieux de commencer avec une caténaire non fonctionnelle (pantos baissés ou bridés). Il y a bien d’autres mises au point à faire avant de se lancer dans l’aventure !
Bon courage,
Alain
Je confirme les propos d’Alain. Je roule aussi en numérique sous caténaire, mais en dehors de l’aspect réaliste, les inconvénients ne doivent pas être cachés.
Prévoir tout d’abord des parties très dégagées pour l’ajout et le retrait de matériel roulant. Le mieux est de choisir un alignement droit en sortie de courbe et d’utiliser la plaque d’enraillage Märklin ou autre. Sinon, le retrait de locomotives et des wagons en tous points du réseau est délicat et nécessite un petit tour de main.
La pose doit être rigoureuse et vérifiée à vitesse lente. J’effectue ce contrôle au ralenti extrême avec une diesel et la voiture restaurant CFF de Märklin. Son panto unijambiste ne tolère aucun défaut et il faut réagir vite avec le bouton rouge en cas de problème. Mais c’est du robuste et réparable.
En revanche, les “salades de pantos/caténaire” à vitesse soutenue sont plutôt dévastatrices pour les pantos sophistiqués difficiles à rafistoler. Chaque accident coûte alors au moins une trentaine d’euros pour la pose d’un panto de remplacement.