Alimentation réseau Ermo

Bonjour à tous,
Je démarre l’installation d’un réseau en L de 2,85m X 1,67m dans sa partie la plus large .
Ce dernier est en voie C digital et je m’interroge sur l’alimentation.
Le matériel :

  • Aiguillages : * 3x Décodeur m83 60832
    * 1x Unité d’alimentation universelle k83/m83/m84 60822
    * 1x alimentation à découpage 36 VA, 230 Volt 66360

  • Réseau: * Alimentation du réseau tous les 1,5 à 2 mètres avec le 60116/66360 fourni avec la mobile station par feeder en 2.5mm² et alimentation en 0.75 mm² avec cosses (voir numérotation de couleur sur ficher joint)
    Réseau alimentation.pdf (80,4 Ko)

Je suis sceptique sur le fait d’alimenter le feeder avec les fils du boitier 60116 . :shushing_face:

Pourriez vous m’aider et me dire comment alimenter correctement mon réseau ( rajouter une autre unité d’alimentation en plus ??)

je vous remercie.

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Bonjour,

Il ne s’agit pas d’un grand réseau. Je ne vois donc pas la nécessité d’utiliser une unité d’alimentation supplémentaire.

Je ne comprends pas bien la partie aiguillages :
Vous indiquez 3 décodeurs, alors que je compte 9 appareils de voie (en regroupant les deux aiguilles enroulées et le binôme de desserte du dépôt qui fonctionnent de facto par paires).

À quoi sert l’alimentation à découpage ? À alimenter les décodeurs d’appareils de voie ? Je pensais qu’en voie C, les décodeurs étaient alimentés par les signaux carrés émis par la centrale et que cela suffisait. Or le seul consommateur relativement important est le pont tournant. Or vous avez déjà prévu une 60822…

Sinon, votre plan de voies ne correspond pas vraiment à un réseau en L. Et la desserte du pont tournant nécessitera pas mal de cisaillements des voies principales lors des relais de traction.

Philippe

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Bonjour Philippe,

Merci de répondre à mes interrogations de néophyte.

Dans mon idée pour les décodeurs, le 66360 est branché au 60822 qui alimente les aiguillages.
C’était la préconisation du site .

j’ai déjà fait l’acquisition du matériel.

Pour les aiguilles enroulées, je n’avais pas compris qu’elles fonctionneraient en binôme. (ce qui semble judicieux ). De fait , j’aurai des positions disponibles pour des voies de délestage à venir.

Peux t’on les mettre sur la même position du décodeur?

Pour l’alimentation du réseau , c’est la câblage qui me semble problématique
matériel: * une autre alimentation 66360 + un boitier60116


Comment raccorder le boitier sur le feeder?

Pour le pont tournant et la rotonde, je n’ai rien acquis dans l’immédiat (butoir en provisoire)

Pour tous les aiguillages fonctionnant en binôme, ce qui signifie que la position de l’un est associée à une une position de fait de l’autre, ces éléments peuvent être commandés par la même sortie de décodeur.

J’en déduis que vous n’utilisez pas de décodeurs intégrés aux appareils de voie mais des décodeurs groupés à câbler.

Je ne comprends pas bien non plus vos hésitations relatives au câblage. Vous dites avoir installé un feeder de 2,5mm2 avec des piquages ponctuels (1 - 4) de 0;75mm2. Parfait. Il suffit maintenant de raccorder ce feeder au module en respectant les codes de couleur : le fil marron (0) au conducteur du feeder raccordé aux rails de roulement, le fil rouge (B) au conducteur du feeder alimentant les picots centraux.

Sur le boîtier 60116, les deux fils marron et rouge sont pourvus de cosses prévues pour le branchement direct sous un rail (C), c’est-à-dire le fil marron sur la languette “rail” identifiée (0) et le fil rouge sur la languette identifiée (B).

Il faut bien sûr aussi brancher le câble à connecteur DIN (rond) entre la Central Station et le module 60116.

Ils sont prévus pour, vous pouvez y aller sans soucis, ce n’est pas le boitier qui surchargera les fils qui en sortent ! ! ! Par contre, le feeder en 2.5mm² est largement surdimensionné ! 0.75mm² aurait été suffisant (puisque c’est environ ce qui sort du boitier 60116 !). Mais “qui peut le plus, peut le moins”…

Thierry.

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Très bien , Philippe
Je vais raccorder mon boitier 60116 sur le feeder et commander les aiguilles en binôme avec la même sortie de décodeur.
J’aurai surement d’autres questions sur la signalisation…mais chaque chose en son temps
Bien cordialement
Ermo

Merci pour la confirmation , Thierry

Bonjour à tous. En lisant les questions et réponses ci-dessus, je crois que je vais me constituer un lexique avec tous les mots dont le sens m’est totalement inconnus (feeder, etc)… Personnellement, je ne pense pas rencontrer très prochainement les problèmes de Ermo. Je n’ai que le coffret de démarrage 29464… que je vais compléter par 4 aiguillages, quelques mètres de rail et deux signaux. Ce sera mon terrain d’apprentissage et d’entraînement. J’espère d’ici fin de l’année avoir terminé la conception générale du réseau final et mon entraînement au numérique. Ensuite pour la construction, il est évident que vos conseils me seront précieux. Notamment pour l’alimentation électrique… Excellente soirée à tous.

Moi si : la MS2 ne fournit que 1,9A, ce qui est vite consommé par les trains.

9 appareils de voie nécessitent quand même trois décodeurs de 4…
mais il est déconseillé de brancher les aiguillages en binôme, pour ne pas surcharger le décodeur (et l’alimentation… un moteur consommant 0,4A environ, deux actionnés en même temps tirent 0,8A et donc presque la moitié de la puissance d’une MS2 !)
Actionnés séparément, ils ne fonctionneront pas en même temps mais successivement.

[modéré]

Pour répondre à vos objections :

  1. Sur ce réseau, on peut difficilement faire tourner plus de deux convois en continu et à allure modérée. On peut à la rigueur y ajouter un engin de traction qui manœuvre. Les 1,9 A de la MS2 suffisent donc amplement.

  2. Comme dans la réalité, je fais systématiquement travailler mes aiguillages de communications en binômes et mes décodeurs LDT n’ont jamais fumé pour autant, ne serait-ce que du fait de la faible durée (réglable) des impulsions sur mon EcoS2. De plus, pour ces communications, le décodeur n’envoie qu’une brève impulsion à un relais monostable qui commande l’alimentation 16V AC des bobines de mes couples d’aiguillages de voie M.

La consommation d’une loco sonore en mouvement est de 0,5 à 0,7 Ampères. Le décodeur sonore consomme quasi autant que le moteur. Trois locomotives en mouvement s’approchent donc de la limite de puissance de la MS2, ou peuvent même la dépasser.
Même les locomotives garées mais sous tension consomment du courant.
Comptez 0,1A pour une voiture éclairée à LED (je ne parle pas d’ampoules qui en consomment plus !). Cinq ou six voitures équivalent donc une locomotive en marche.
Ajoutez à cela la consommation au repos des m83, qui est de l’ordre de 150 mA, fois trois, et la MS2 vous dira “surcharge”. Si elle ne le dit pas encore au repos, elle le dira au moment de commuter les aiguillages (0,4A). Contrairement à un transformateur classique, les centrales modernes sont très vite à couper le courant quand il dépasse la limite.

“La réalité”, c’est un grand sujet. Selon la technique du poste de la gare, on y trouve tout et son contraire. En mécanique, par exemple, il est impossible de mettre deux aiguillages sur une même commande - personne n’aurait les bras pour les bouger. Mais j’ai observé dans des grandes gares à commandes électriques un fonctionnement successif des aiguillages - peut-être dans le même intérêt de ne pas surcharger l’alimentation électrique ?
C’est bien si les décodeurs LDT tiennent le coup. Mais…

Mais c’est alors une configuration toute différente, le décodeur ne supporte que la charge du relais intermédiaire, et c’est ce relais qui doit supporter la charge de deux moteurs ! La consommation d’un tel relais est nettement moins élevée que celle d’un moteur à solénoïde. Évidemment qu’ainsi, on peut brancher plusieurs moteurs sur une même sortie de décodeur, que le relais en commande un ou six ne change rien au décodeur !
Et… cette configuration est donc étrangement semblable à l’alimentation externe prévue par @Ermo54 puisque la consommation des moteurs d’aiguillage ne sera pas à la charge de la centrale, mais d’une alimentation externe.
Alors pourquoi l’avoir critiqué ?