Alimentation analogique / digitale

Et si on veux “peaufiner” simplement l’ensemble:
Brancher le transfo et la Gleisbox sur des prises télécommandées indépendantes.
On alimente comme on le souhaite chaque élément. Pas de bricolage sur le 230v.
Mais il faudra quand même commuter les sorties respectives sur le réseau comme indiqué plus haut. :rofl: :radioactive:

super
oublier une locomotive digitale et brancher en analogique et puis une petite inversion de sens de marche et pan !
merci

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A mon point de vue et à mon expérience (réseau a double alimentation depuis 2017l) le risque majeur est mécanique; si on passe sur digital avec une analogique en ligne ouverte (non arrêtée au feu rouge) cette dernière part en pleine vitesse et l’accrochage avec une digitale aussi belle que delicate cause pas mal de dommages.
Au point de vue électrique je n’ai pas (encore?) eu des problèmes;

  • les mfx (toutes ou la plupart, je ne sais pas) réagissent normalement aux commandes analogiques, inversion comprise, et il faut agir sur un CV pour l’annuler.
  • les machines a code nécessitent d’être sur 4 fois où 8 fois 0 pour l’analogique.
    Es-ce qu’on a d’autres situations et je me trompe ?
    C’est fort utile d’être mis en garde à ce propos
    Claudio
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J’oubliais de noter que mes considérations sont liés strictement aux dimensions du réseau; au dessus de 5 mètres avec gares cachées, parties difficiles à surveiller à la vue, etc, je serais le premier à avoir des doutes…

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Teste bien le montage avec l’absence de continuité avant de brancher…ce serait dommage de cramer la centrale de la MS2 (la “gleisbox”)…

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Ça ne concerne pas toutes les locomotives digitales, mais certaines oui.
Ce qui est plus grave (et j’en ai fait les frais) : oublier une locomotive analogique et brancher le digital : elle va faire le bulldozer !

C’est à moitié vrai.
Tous les décodeurs, y compris “module delta”, à 8 pins disposent de la reconnaissance automatique de l’alimentation. Il n’est donc pas nécessaire d’ouvrir la loco pour la passer du digital en analogique.
Par contre, les modules delta 4 pins (et c’est pour des raisons de licence) ne disposent pas de la reconnaissance automatique et doivent être mis en mode analogique - si voulu - par l’adresse 0000.

Très bonne remarque, qu’on ne peut pas souligner assez. Un interrupteur bipolaire (!) on-off-on devrait normalement garantir qu’il n’y aura pas de contact entre les deux alimentations.
Il est impératif de commuter les deux potentiels, 0 et B !

Je n’aime pas ce montage, et je l’exprime :grin:

Il faut être vigilant en mélangeant les genres. Et le jour viendra ou la vigilance retombe…et au prix du matériel numérique, c’est très embêtant.

Les questions sur la cohabitation numérique/analogique reviennent souvent. Ayant récupéré un stock de locos analogiques assez conséquent, en complément de ma collection numérique existante, je me suis posé les mêmes questions bien sûr. C’est tentant. Mais en réflechissant, j’ai abandonné l’idée. Lorsque le réseau est de taille moyenne/grande et le parc de loco (analogique/numérique combiné) dépasse la dizaine, la cohabitation en simultané devient très, très, compliquée et risquée. Une source de pré-occupation dont je veux me passer.

Par exemple, on peut imaginer faire un réseau avec une caténaire fonctionnelle pour l’analogique, et le numérique via les picots de la voie. Ca va marcher du feu de dieu, jusqu’au jour ou le pantographe de la loc analogique va accrocher un poteau de caténaire, et provoquer le décrochement d’un brin de la-dite caténaire qui, comme par hasard, est juste à la verticale des picots de la voie. Boum. Loi de Murphy. Matos numérique Kaput !

Sans parler du problème de la loco analogique folle qui défonce tout (matériel, décors). Cela arrivera un jour, c’est certain…

Je ne suis pas pessimiste, je suis juste conscient des faiblesses de l’être humain :rofl:

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Le fonctionnement simultané en analogique et digital est encore une autre tasse de thé. Même si j’estime le risque d’une configuration comme tu la décris, plutôt petit. Ce sont quand même plusieurs facteurs qui doivent se réunir, et pour que le panto accroche le poteau de caténaire, des choses doivent se passer.

J’ai songé - et ne suis pas plus loin pour l’instant - à une configuration comparable à celle décrite dans le message de @Claudio51 du 14 mai, puisque ce commutateur 2 pôles (c’est indispensable !) est plus confortable que de prévoir une alimentation connectée par fiches. C’est le plus simple de tous : tu as deux fils, soit tu les branches au transfo soit à la centrale.
Le risque annexe d’oublier une loco du “mauvais” système sur le réseau reste, mais alors il faut être “fichilan” comme écrivait un de mes élèves l’autre jour.
Il ne faut pas oublier non plus que le fonctionnement analogique a d’autres exigences au câblage : des zones isolées ou isolables pour pouvoir garer une loco quand on fait circuler une autre, par exemple. Mais cela peut être bénéfique aussi en fonctionnement digital : pour pouvoir vider la zone quand un accrochage est arrivé, on peut alors mettre la zone de l’accident hors tension sans que le réseau entier soit bloqué. Je le ferai donc d’emblée.
Tu as raison, pour les tête-en-l’air il vaut mieux garder une séparation stricte. Pour les autres, d’autant plus quand ils font attention à soigneusement poser les rails et les poteaux et à ne pas rouler trop vite, il y a des possibilités.

D’ailleurs, je ne partage nullement l’avis de ceux qui disent qu’on ne peut pas avoir de masse commune entre le digital (pour les locos) et l’analogique (pour les accessoires, notamment en M). Ça marche très bien et sans risque tant qu’on utilise des fils isolés.

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Oui, absolument, la masse commune était même très clairement recommandée dans le bouquin Marklin sur la connectique numérique & analogique. Je n’ai jamais compris le débat (qui faisait pourtant rage sur ce forum en 2008/2009…) et je n’ai jamais eu le moindre problème en reliant les masses. C’est uniquement le fil rouge qui peut nous fait voir rouge…

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En ces années-là, les CS1 et MS1 étaient toutes nouvelles avec leur technologie nouvelle qui n’a plus, comme la 6021 et les boîtiers delta, le 0 du transformateur comme référence. (Pont double H ou comment on l’appelle, en français je ne sais pas trop)
Si les appareils du genre 6021 sont assez souples avec une connexion (limitée dans le temps) d’une autre source de courant sur leurs sorties, les appareils modernes ne la tolèrent “point du tout”.

Néanmoins, comme tu dis, tant qu’on surveille le fil rouge - et qu’on respecte scrupuleusement la règle de n’avoir aucun lien électrique entre l’alimentation de la centrale/du booster et le réseau sinon à travers la centrale/le booster, tout va bien.
(La 6021 passait seulement le 0 de l’entrée à la sortie, on pouvait donc brancher le rail sur le 0 du transfo alimentant la 6021…)

Ma RedBox fonctionne sur le même principe de production du signal rail que les CS et MS, j’ai branché avec le rail comme masse commune l’alimentation des signaux ce qui fonctionne très bien car dans mes décodeurs un pôle de l’alimentation des appareils de voie est juste relié de la borne alimentation à la borne centrale de connexion pour l’appareil - par contre, mes décodeurs pour aiguillages et signaux sont commandés par un réseau complètement séparé de celui des voies. On est loin des “deux fils”… :wink: