Bonjour à tous
Surement l’origine de ma passion,
voici mon grand père devant j’imagine une 141r(il en conduisait dans tout le nord ouest jusqu’en 1963)…
Magnifique…
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merci et merci pour ta superbe photo noir et blanc
et de plus une gueule noir, super sympa de nous faire partager la photo de ton pére…
si tu en as d autres héxite pas a nous les montrer.
la tenue du roulant a bien changer depuis , et sur le visage ,on peut lire la duretée du métier a l époque… encore merci… 
- d aprés la photo ,je penserais pour une machine a charbon…
ce qui est aussi appréciable c est de voir d aprés la photo l énorme cylindre par rapport a un homme, j avais aussi oublier le berret, et oui la casquette c etait tout a la fin…
IL a du connaitre le terrible hiver de 1962 et 1954 bien sur…
d aprés la nature du sol , c est dans un dépot…Mais ou ??
si cela ne t embéte pas, pourais tu me donner son nom et prénom ,et bien sur son surnom en MP , je contacterais un roulant 141 R
,voir a tout hazard si il se sont pas croisé dans un dépot…
,voir a tout hazard si il se sont pas croisé dans un dépot… alors ce n etait pas notre père mais notre grand père 
pour ce qui est du depot il était sur celui d Achères dans le 78
j ai gardé pour ma part sa paire de lunette de cheminot et sa medaille du travail 8)
Date Matricules Constructeur
22 Aout 1960 141 R 902 AMERICAN LOCOMOTIVE COMPANY SCHENECTADY (NEW YORK)
15 Décembre 1960 141 R 1095 LIMA LOCOMOTIVE WORKS LIMA (OHIO)
1 Aout 1962 141 R 944 AMERICAN LOCOMOTIVE COMPANY SCHENECTADY (NEW YORK)
Juillet 1963 141 R 1049 LIMA LOCOMOTIVE WORKS LIMA (OHIO)
J’ai des documents qui prouvent que notre Grand père Roger Hamelin,
a conduit ces 4 141R.
Affectées aux dépôts d’Achères, Mezidon.
Si par hasard quelqu’un a des infos sur ces machines je suis preneur…
Merci
Bonsoir Marc
Tu as l’air friand de belles photos d’époque.
En voici une autre de mon grand père en 1963 à sa retraite (son dernier train)
Il tient ma soeur aînée dans ses bras (la chanceuse)
On voit nettement le matricule de cette superbe 141R1049 du dépôt de Mezidon.
Malheureusement je ne connais pas son surnom en MP et je n’étais pas au courant de cette coutume.
Je vais faire des recherche auprès de ma mère.
Cordialement
you …ou 
superbe photo…
la fenétre coulissante , les rivets , la plaque d immatriculation de la machine , le volant de frein, les rambardes…
bizare , la cabine n a pas de grille pare-caténaires…
bon c est pas de mon habitude, mais j espére pas te froisser ,zolie la soeurrette…
puis-je avoir ton autorisation pour copier les photos pour mes archives perso…marc
Bonsoir Marc
Mes photos sont libre de droits.
Fais toi plaisir.
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Voila une autre photo récupérée sur le net, c’est une des 141 conduite par mon illustre grand père.
Ce cliché date de 1969, il était déjà à la retraite.
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si tu as encore des photos je suis preneur!
impressionnant de voir ces clichés! 
Bonjour Jacques
Belles photos!
- Merci Jacques…
je t envois un messages en MP , fait toi aussi plaisir , donnant-donnant…Amicalement… 
Bonsoir
On ne badine pas avec le règlement…
N’est ce pas on document magnifique que celui ci…???
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Mille mercis pour ces documents qui ont une valeur sentimentale et historique inestimable !
J’en suis d’autant plus sensible que j’ai moi-même conduit des trains sur Achères et Mezidon (ils n’étaient certes pas tirés par une splendide et prestigieuse machine telle que la 141R).
La notification de sanction a une résonance particulière, surtout en ce moment où patinages et enrayages font partie du quotidien des conducteurs de train. Je suis effaré de voir un tel document (et j’imagine très bien le tollé qu’il susciterait de nos jours…ô temps, ô mœurs, dirait-on.)
Néanmoins, même si la pratique peut choquer, les conducteurs de l’époque se devaient d’avoir un haut degré d’exigence dans leur conduite, et atteindre ainsi l’excellence, pour ne point s’attirer les foudres de la hiérarchie. (Je vous rassure, ce professionnalisme existe toujours et ce, afin de garantir la sécurité de nos voyageurs !!)
Bonsoir à tous
Pour que l’on se couche moins idiot ce soir : qu’est-ce donc que c’est que cet “enrayage” qui a valu une sanction au grand’père de Jacques ? 
Merci d’avance aux professionnels de nous faire partager leur culture…
Bonsoir Christian,
Un enrayage avec un train, c’est tout simplement un blocage de roue pendant le freinage. Ce qui a comme fâcheuse conséquence de rallonger la distance de freinage et de provoquer, en cas d’enrayage important, un plat aux roues impliquées.
La présence de graisse ou de feuilles mortes sur le rail peut expliquer ce phénomène : les forces de friction entre la roue et le rail n’étant plus suffisantes, la roue cesse de tourner alors que les semelles de frein sont appliquées, elle glisse ainsi sur le rail au lieu d’assurer l’effort de retenue attendu.
On peut comprendre que la graisse puisse provoquer un enrayage mais comment d’innocentes feuilles peuvent-elles poser autant de problèmes ? Tout simplement en raison de la cellulose présente dans les feuilles broyées sur le rail, cette cellulose comblant les aspérités du métal au niveau atomique. En effet, comment un train équipé de roue métallique peut-il avancer sur un rail lui-même en métal sans glisser (dans des conditions normales) ? Grâce au phénomène d’engrenage entre les atomes constituant les métaux, l’énorme pression résultant du poids considérable des engins ferroviaires fait que les atomes s’accrochent entre eux, assurant ainsi l’adhérence nécessaire à la traction et au freinage.
Lorsque la matière organique s’immisce, il n’y a plus de friction et le train va glisser comme on aurait pu être en droit de l’attendre quand on se représente un contact métal contre métal.
Voilà pourquoi durant les mois d’automne, les conducteurs de train doivent redoubler de vigilance lors des séquences d’arrêt et des mises en vitesse. Un autre phénomène, conséquence d’une perte d’adhérence lors du décollage (terme exact) d’un train, est le patinage qui augmente le temps de mise en vitesse d’un train, voire le contraint carrément à s’arrêter (on dit alors que l’on plante un train) sur une rampe trop importante.
J’espère avoir été clair…Dans le cas contraire, n’hésitez pas à me le faire savoir.
Bonne soirée,
Bonsoir Antoine.
Je savais bien que l’on pouvait compter sur toi 
…
Tu as été clair, précis, complet et pédagogue.
Merci mille fois.
Dorénavant, quand je prendrai le train, je regarderai sous les roues pour vérifier que les petits atomes qui s’accrochent sont bien là !
Bonsoir Jacques,
merci pour ces délicieuses photos et documents d’époque.
Les photos sont intéressantes pour moi pour mes points de repère pour patiner mes locos.
Pascal 
Antoine
Bravo et merci
Je me couche moins bête ce soir…
Alors comme je tiens un spécialiste.
Que devons nous comprendre par le grade de MECRU???
Encore merci de tes explications
Amitiés
Tu as été clair, précis, complet et pédagogue.
Comme d’habitude…
Que devons nous comprendre par le grade de MECRU???
Bonjour,
le grade MECRU c’est le grade de MECanicien de RoUte. Ton grand-père faisait équipe avec un CFRU (ChauFfeur de RoUte).
Ces grades ont disparu et même si nous continuons à employer le terme de mécanicien pour la conduite (ce qui ne veut plus rien dire étant donné que nos compétences techniques ont été malheureusement réduites au strict minimum…), notre désignation officielle est conducteur (conductrice) de ligne.
Les différents grades d’aujourd’hui :
CRLEL (ConducteuR de Ligne ELève)
CRL (ConducteuR de Ligne)
CRLP (ConducteuR de Ligne Principal)
Concernant cette dernière notification de sanction, je dois reconnaître qu’ils ne rigolaient pas à l’époque. Je crois qu’une mauvaise conduite du feu est une mauvaise gestion de la combustion, cette dernière dégageant trop de fumées. Une combustion incomplète n’a pas un bon rendement et n’est pas économe en combustible.
Merci pour tous ces documents !! Si tu en as d’autres, n’hésite surtout pas !!