Bonsoir Pascal,
L’image que tu vois n’es qu’une vue d’écran du fichier excel, est-ce que tu as téléchargé le fichier ?
Toutes les explications sont dans la première feuille.
Sinon son utilité c’est simplement pour ceux qui veulent par exemple changer l’immatriculation d’une loco ou d’un wagon, dans la ligne tu mets le N° de la série et le chiffre de contrôle correspondant t’es calculé, juste un souci d’exactitude.
Ca peut être utile pour connaître la nouvelle immatriculation d’une loco époque II en version époque III post janvier 1968
Voici ce que contient la première feuille du fichier :
[font=Arial]La nouvelle immatriculation des locomotives [/font]
[font=Arial]et matériels roulants de la DB[/font]
[font=Arial]Le 1[sup]er[/sup] janvier 1968, la DB décidait d’adopter un nouveau plan d’immatriculation de ses matériels roulants. Ce plan devait être appliqué tant aux locomotives qu’aux wagons et voitures. [/font]
[font=Arial]Entre toutes les modifications qui allaient être apportées, il y en avait deux assez particulières :[/font]
[font=Arial]Le classement du parc traction :[/font]
[font=Arial]Avant cette date les locomotives à vapeur n’avaient pas de distinction et portaient leur immatriculation d’origine, c’est-à-dire celle mise en place avant guerre par la Deutsche Reichsbahn, à savoir le N° de la série à deux chiffres suivi de 3 ou 4 chiffres correspondants au N° constructeur (Par exemple 22 014 pour la 14[sup]e[/sup] unité construite de la BR 22).[/font]
[font=Arial]Les motrices électriques avaient une immatriculation précédée d’un E, les diesels d’un V et les autorails des lettres VT. Ce plan d’immatriculation ne convenait pas en raison de l’arrivée de l’informatique dans la gestion du parc. La DB ne voulait garder que des chiffres. Pour cette raison elle classa les locomotives en leur ajoutant un chiffre devant le N° de série selon le tableau suivant :[/font]
[font=Arial]0 : Locomotives vapeur[/font]
[font=Arial]1 : Locomotives électriques[/font]
[font=Arial]2 : Locomotives diesel[/font]
[font=Arial]3 : Petites locomotives (voie étroite)[/font]
[font=Arial]4 : Automotrices électriques sans accumulateurs[/font]
[font=Arial]5 : Automotrices à accumulateurs électriques[/font]
[font=Arial]6 : Automotrices diesel[/font]
[font=Arial]7 : Autorails (Schienenbus) et automotrices de service des gares (Bahndiensttriebwagen)[/font]
[font=Arial]8 : Voitures pilotes d’automotrices électriques[/font]
[font=Arial]9 : Voitures pilotes d’automotrices diesel et autorails[/font]
[font=Arial]Il y avait quelques exceptions comme la BR 50 qui était en grand nombre dans le parc, ainsi les BR 50 devinrent 050, 051, 052, et 053. (Par exemple la 50 1638 devenait la 051 638 ).[/font]
[font=Arial]Le chiffre de contrôle (Kontrollziffer) :[/font]
[font=Arial]A cette numérotation s’ajoute un chiffre de contrôle destiné au système informatique de l’époque et toujours en vigueur. Pour cela on utilise la série de chiffres 121 212. On multiplie chaque chiffre de cette série par le chiffre correspondant de l’immatriculation. Ensuite on fait la somme des chiffres résultants puis on le soustrait à la dizaine supérieure. [/font]
[font=Arial]Exemple avec la locomotive 044 289 :[/font]
[font=Arial]044289[/font]
[font=Arial]121212[/font]
[font=Arial]Le résultat de chaque multiplication de gauche à droite donne 0 8 4 4 8 18. (0x1, 4x2, 4x1, etc.) La somme de ces chiffres (0+8+4+4+8+1+ 8 donne 35 que l’on soustrait à 40 (Dizaine supérieure), le chiffre de contrôle est donc 5. Si la soustraction donne 10, le chiffre de contrôle est 0.[/font]