040TA - la cabine

Francis Bour nous a montré le résultat de ses travaux sur une 040TA ex ETAT:

On arrive à la fin : La machine est peinte, remontée et patinée.
La hotte est chargée en charbon et briquettes et Maurice fait monter la pression.










Il ne reste plus qu’à commander les plaques chez AMF87 et ce sera fini.
Je suis étonné par la forme particulière de cette cabine ou plutôt de cet abri car ne disposant ni de porte ni de vitres, dont je n’ai pas trouvé de photos “en vrai” sur la toile.
Donc j’aimerais vous soumettre la question : est-ce que vous en avez déjà vu des photos, et pourquoi cette forme particulière ?

Bonjour Wolfram.
Cette machine était conçue essentiellement pour la manœuvre, donc les concepteurs n’avaient pas jugé utile de prévoir une cabine et s’étaient limité à un “simple” abri. Les deux ouvertures au dessus de la chaudière sont vitrées. En ce qui concerne la forme particulière, je ne crois pas ait une raison spéciale (sauf peut-être assurer une visibilité suffisante au mécanicien).
Après la seconde guerre mondiale, la SNCF a “unifié” les cabines en installant des cabines fermées (Encore qu’il y ait plusieurs variantes.
Les photos sont plutôt rares, j’en ai trouvé 4 sur Google-Image, je ne sais pas si je peux le mettre sur ce fil. 5si cela pose problème, je les retirerai)

Celle ci (040 TA 53 SNCF) semble avoir reçu un “encadrement” des côtés (préfiguration d’une future cabine fermée ?)

40-102 de l’ETAT (Future 040 TA 102 à la SNCF)

40-122 de l’ETAT (Future 040 TA 122)

La même avec une cabine fermée à la SNCF

40-130 de l’ETAT (future 040 TA 130)

Apparemment, déjà avant guerre on trouvait des versions à cabine fermée comme la 40-095 de l’ETAT

Voilà ce que j’ai utilisé pour relooker cette petite machine Jouef, sans oublier le site d’Eric Siebel (Mécanic Train) où il décrit en détails toutes les transformations qu’il a effectué sur ce modèle.

Merci beaucoup pour ces informations !

Les sociétés pré-SNCF semblent beaucoup moins se soucier du confort des équipes…

Effectivement Wolfram, a tel point que les équipes de conduite des machines à vapeur avaient seulement droit à des selles de vélo en guise de sièges (pour ne pas qu’ils s’assoupissent paraît-il).