bonsoir à tous
La gestion des signaux est souvent l’occasion de prises de tête et nous sommes nombreux à avoir un peu pataugé. Pour ceux qui s’intéressent au trypique : signaux / décodeurs / pilotage par logiciel, voici, sans prétention, un petit retour d’expérience.
Compte tenu de la nature suisse de mon réseau, je voulais naturellement des signaux SBB-CFF. Il y a les Microscale, la rolls, avec le prix qui va avec et puis SCHNEIDER, un peu plus abordables. Comme je démarre par des parties moins critiques de mon réseau, j’ai opté pour une première tranche avec des Schneider.
Voici les engins, de gauche à droite : signal principal à 3 feux, signal avancé et le “combiné”
Pour les piloter, j’ai opté pour les décodeurs Littfinski. Cette marque propose deux modèles adaptés aux signaux suisses. Le modèle LS-DEC-DB et le LS-DEC-SBB. Tout dépend des signaux que l’on souhaite gérer. Avec des modèles simples à trois feux, le décodeur LS-DEC-DB, conçu pour des signaux allemands est suffisant car il peut gérer trois états par feux. Dans cette configuration, on peut gérer jusqu’à 4 signaux par décodeur.
voilà un gros plan sur la bestiole :
au premier abord, c’est assez compliqué et j’ai pas mal pataugé car la doc n’est fournie qu’en allemand…
commençons par le câblage de base :
à gauche en bas, on connecte au réseau numérique (bien respecter les polarités), c’est par là que les instructions envoyées par la centrale passent. à droite, à l’opposé, on alimente par du courant d’accessoire : classiquement, la sortie d’un bon vieux transfo analogique comme un M. 6647. Ceci permet de ne pas ponctionner trop de courant de traction.
La partie la plus fastidieuse est de brancher chaque fil relié à un LED à la borne appropriée. Là, la doc en ligne sur le site de Littfinski est assez claire, avec un petit schéma.
Enfin, l’alimentation commune des LEDs (fil rouge). Les signaux SCHNEIDER sont livrés sans doc heureusement, j’ai pu identifier grâce à un ancien fil du forum qu’ils étaient à Anode commune, donc le fil rouge est à brancher sur le + de la sortie 5V. Il ne faut pas oublier de retirer le petit cavalier “J1” correspondant à cette configuration.
Dernière étape : sélectionner le bon protocole. Les Littfinski savent gérer du motorola ou du DCC. J’ai essayé les deux (ma CS1 reloaded supporte l’un ou l’autre), mais je recommande le DCC. Il faut dans ce cas retirer le petit cavalier “J2”.
Et maintenant, le truc qui m’ a bien pris la tête pendant deux jours : programmer les adresses. En fait, le truc fondamental est de comprendre que ce modèle de décodeur travaille avec 8 adresses contigües (donc chaque signal aura deux adresses, ce qui permet de gérer les 3 aspects par signal… vous me suivez?). En allemand dans le texte, c’est résumé en un bout de phrase pas clair du tout dans la doc.
Pour coder le bloc d’adresse, je recommande la procédure suivante :
]choisir la séquence d’adresses que vous allez attribuer au décodeur, par ex. 41-48
sur votre centrale, préparer les 4 “objets” correspondant à vos signaux, avec les adresses 41, 43, 45 et 47 dans mon exemple./:m]
]ensuite, entrer en mode “programmation” en appuyant une fois sur le petit bouton “S1” à gauche sur la photo.
les signaux connectés au bloc gauche se mettent à clignoter lentement (2 LEDs) : le décodeur attend l’adresse. /:m]
]lancer un ordre à partir de la station sur un des deux objets correspondant au bloc gauche du décodeur (peu importe lequel). Les LEDs clignotent plus rapidement puis reviennent en clignotement lent. Il faut ensuite reproduire la manip’ sur le bloc gauche du décodeur : appuyer à nouveau sur le bouton noir, les signaux du bloc droit se mettent à clignoter lentement. /:m]]Lancer un ordre sur un objet correspondant. Même séquence (clignotement rapide, puis lent). voilà, les adresses sont acquises par le décodeur. /:m]
]Appuyer une troisième et dernière fois sur le bouton noir. Les signaux passent automatiquement au rouge./:m]
]On verrouille le mode programmation en ôtant le cavalier “J3”.
Voilà, c’est fini (ouf!). Sur un de mes deux décodeurs, j’ai eu un petit souci : pour une raison obscure, l’ordre d’adressage du bloc de gauche n’était pas le bon. J’ai essayé en séquence toutes les adresses à +/- 4 pour localiser une adresse qui correspondait à un des signaux et j’ai retrouvé les adresses contigües, que j’ai réintroduites dans les objets de ma CS1.
Une fois que tout est au carré, on peut passer au paramétrage dans le logiciel de pilotage. Comme c’est spécifique, je ne développe pas (mais ferai si j’ai le courage un petit tuto sur le forum iTrain).
Dernier petit truc : les décodeurs Littfinski gèrent un passage d’état avec un intervalle “noir”, ce qui est assez sympa et réaliste et, pour les mâts combinés, le passage au rouge du signal principal éteint le signal avancé, quelque soit l’état du signal suivant (conforme aux normes réelles).
N’hésitez pas à me demander des précisions si tout ceci vous a été utile 8)
/:m]