À moi, c’est Chronopost… par deux fois, ils ont deja fait confusion et seulement la bonne volontée du magasin et ma persistence ont permet un “happy end”…
Salut João,
Ne m’en parle pas…Tu veux me mettre en colère ??? Pour cela, c’est simple : tu cites dans une phrase le nom de UPS ou de Chronopost et là je pars en live…
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Pour en revenir à toi, Simon, mon intention (très égoïste j’en conviens) était bien de me défouler et je m’excuse par avance si mon message t’a stressé…Pour te rassurer, je n’ai jamais eu de colis perdu (uniquement un colis volé et entièrement remboursé), mes déboires furent plutôt d’une autre nature mais pratiquement tout aussi contrariant.
Exemple : en suivant un colis sur internet, je vois que le livreur est passé mais qu’il est reparti car personne n’aurait répondu (destinataire absent). J’étais bel et bien présent mais ce monsieur a préféré gagné du temps sur sa tournée et a remis le colis dans le circuit de distribution pour le lendemain…sauf que ce fameux lendemain, même topo…on finit par se poser des questions sur le type de service que propose ces sociétés de transport. Je ne parle pas des minutes (heures?) passées au téléphone pour trouver un moyen de récupérer mon bien, pas évident quand la personne au bout du fil est en Irlande ou au Maroc…Finalement, je réussis à faire bloquer le colis dans un dépôt UPS dans la région parisienne où je pourrai l’enlever (comme y disent…).
Me voilà donc à faire le boulot du livreur (à l’envers), pour un service normalement payé par mes soins (c’est rarement donné) c’est quand même fort !!!
Je suis donc en route vers ce fichu dépôt.
Arrivé sur place, je dois attendre dans une pièce pas plus grande qu’une salle d’attente d’un petit cabinet de province. Derrière un comptoir, une employée aussi lasse que débordée réceptionne les demandes des clients dans la même situation que moi. Une demi-heure après mon arrivée, la préposée daigne s’occuper de moi…pour me dire que le livreur n’est pas encore arrivé et qu’il faut encore attendre…ah oui ce n’est pas tout, elle m’apprend que des frais de douane seront à payer (j’attends un colis du Canada). Jusqu’ici, tout se passe comme prévu, reste à faire preuve de patience.
45 mns se passent et toujours aucune nouvelle de mon (petit) colis, par contre, l’heure de fermeture approchant et coïncidant avec l’heure de fermeture des bureaux, la petite salle d’attente (où trône une grosse machine à café qui a dû couler son dernier expresso dans les années 90) est maintenant bondée. Impossible d’éviter l’odeur (passée) d’after-shave de mon voisin d’infortune, la promiscuité aidant.
L’heure de fermeture est maintenant passée et telle une apparition divine, je vois débarquer un sous-sous-chef de service, mon précieux dans sa main boudinée et velue. L’air fier et professionnel, ce dernier me rappelle la punition douanière. Sans sourciller et sans laisser transparaitre mon extrême lassitude mêlé d’une colère naissante, je réponds simplement d’un laconique : “d’accord…”. Je tends fébrilement mon seul moyen de paiement, à savoir une carte de crédit valide et valable quand le chefaillon de Prisunic me lance simplement : ah non monsieur, le service compta est fermé depuis 15 mns, nous ne pouvons plus accepter de paiement par carte bleue.
Jusqu’à présent, j’essayais de faire preuve du plus parfait des self-contrôles en me répétant inlassablement que les personnes à qui j’avais affaire étaient aussi les victimes de cette désorganisation totale. Peine perdue, je perdis mon sang-froid.
Je vous passerai les détails et autres noms d’oiseaux qui fusèrent pour arriver au terme de ce navrant récit : 15 mns APRES l’heure prévue de fermeture de ce bureau de retrait, j’obtins de la part du personnel, non sans l’aval de l’autorité présente, qu’ils me laissent le temps de prendre ma voiture pour partir à la recherche d’un DAB d’où je pourrai finalement retirer ces billets, valeur de sésame pour obtenir mon dû…
Après une course folle dans les rues de je-ne-sais-plus quelle ville-ZAC de l’ouest parisien, je finis par payer les incapables et récupérer l’objet du désir.
Il faut savoir que l’expéditeur déclara la valeur de l’objet en question, ce qui n’échappa point aux yeux aguerris de nos douaniers zélés. Résultat, j’ai dû m’acquitter d’une taxe frôlant les 30% de la valeur totale…(bah oui, non content de payer la TVA, il a fallu engraisser nos incapables en remboursant de fumeux frais de dossier…frais de dossier, certainement un synonyme non-officiel du mot “racket”… ).
Et si c’était la fin de cette histoire ? J’en vois qui baillent…Et bien non ! 2 semaines plus tard, je reçois un courrier estampillé UPS (sueurs froides…) me demandant de payer une trentaine d’euro supplémentaires. Vous imaginez bien que votre serviteur n’allait pas en rester là et une demi-heure plus tard (passée à écouter une musique d’ascenseur) j’appris que nos champions du monde du dédouanement avait oublié une taxe (ben voyons…).
J’ai pris la décision de ne point lutter et d’oublier cette mésaventure en payant rubis sur l’ongle cette dette aussi inattendue que contrariante.
Marrant, non ?
Et encore, ce n’est qu’UNE anecdote parmi tant d’autres…