Position du mécanicien sur locos SNCF ex allemandes

Bonjour à toutes et à tous :smiley:

juste une ch’tite question: Sur les locomotives à vapeur de la SNCF d’origine allemande (230F, 040D, 231A9, 150X, Y, Z…), le mécanicien travaillait à gauche ou à droite???
Je démane car ces locos sont construits pour la circulation à droite, veut dire conducteur à droite. En France on a la circulation à gauche (rien de nouveau, je sais :blush: ) donc le conducteur se trouve à gauche.

Je croyais d’abord que ces locos étaient seulement utilisées dans l’est de la France (ex AL et EST) où on avait la circulation à droite au temps de la vapeur (dont je ne suis pas sûr por l’EST :question: ), mais sur ma 231 ex Bavaroise S3/6 Saintes en Aquitaine est indiqué comme dépot.

Est-ce qu’on a modifié les postes de conduite des locos?? Ou est-ce que les chauffeurs devaient annoncer les signaux aux conducteurs??

:scratch: :scratch: :scratch: :scratch: :scratch: :scratch: :scratch: :scratch:

Sur Internet, je n’ai rien trouvé sur ce sujet, mais peut-être il a un spécialiste sur le forum??

Merci d’avance, amicalement, Jo :sunny:

bonsoir
Tiens, c’est vrai ça !!
je suis curieux de le savoir moi aussi.
Wenceslas

Bonjour à toutes et à tous :smiley:

juste une ch’tite question: Sur les locomotives à vapeur de la SNCF d’origine allemande (230F, 040D, 231A9, 150X, Y, Z…), le mécanicien travaillait à gauche ou à droite???
Je démane car ces locos sont construits pour la circulation à droite, veut dire conducteur à droite. En France on a la circulation à gauche (rien de nouveau, je sais :blush: ) donc le conducteur se trouve à gauche.

Je croyais d’abord que ces locos étaient seulement utilisées dans l’est de la France (ex AL et EST) où on avait la circulation à droite au temps de la vapeur (dont je ne suis pas sûr por l’EST :question: ),

Bonsoir Jo,

En fait, c’est sur le réseau de l’Est ex AL et uniquement, que la circulation s’effectue à droite, mais pas seulement au temps de la vapeur, c’est toujours d’actualité!

Denys

Oui, petit à petit les postes de conduite des machines “armistice” ont été déplacés à gauche. Il y a eu des machines “armistices” dans toutes les compagnies pré-SNCF.

Quant au sens de circulation, il est à gauche sur tout le territoire français sauf en Alsace et en Moselle (ancienne “Alsace-Lorraine” allemande de 1870 à 1919) où il est à droite, de nos jours encore. Au passage des limites des départements (entre Pont-à-Mousson et Metz ou entre Belfort et Mulhouse par exemple), le train change de sens de circulation via un “saut de mouton”.

Bonsoir Pierre :smiley:

Merci beaucoup pour la réponse! :cheers: :cheers: :cheers: Un forum, ca aide vraiment! J’avais déja consulté de nombreux bonnes sites Internet et des amis, mais personne ne le savait.
Donc là, Märklin n’est pas tout a fait correct: J’ai l’impression que dans toutes les locos vapeur SNCF qu’ils ont produit les postes de conduite sont en version d’origine. :affraid:

Ils le font encore comme ca de nos jours?? :question:

Peut-être c’est un peu fou, je sais, car à la passage d’un train à vapeur, l’interieur de la poste de conduite de la loco n’est presque pas visible! :alien: :alien: Amicalement, Jo :sunny:

Märklin, mais pas seulement eux: tous les constructeurs allemands, lorsqu’ils “francisent” une locomotive, se contentent de la mettre en livrée SNCF, le plus souvent d’époque 3. Or ces locomotives avaient rejoint la France en 1919 et subi de nombreuses modifications: inversion du poste de conduite, mais aussi remplacement des portes de boîte à fumée, changement ou ajout de pompes, modification des systèmes de freinage, ajouts de TIA, etc.

Donc en absolu, tous les modèles de machines allemandes francisées sont faux.

Rock

Bonsoir Pierre,
dis, c’est quoi un TIA??? :blush: :blush:

Amicalement, Jo

TIA: Traitement Intégral Armand. Du nom de son inventeur. C’est un adoucisseur d’eau qui impliquait l’ajout d’un système de vidange sur la chaudière pour pouvoir en extraire les boues résultant de l’adoucissement. C’est comme du Calgon, madame Denise. :laughing:

Merci!! :smiley:

La 231 du dépôt de Saintes est en livrée ETAT, je ne sais pas à quelle année on se réfère. Toujours est-il que, selon mes informations (dont j’ai oublié l’origine), l’échange des postes de chauffeur et mécanicien ne s’est pas fait dès 1919, mais au fur et à mesure que les machines passaient les grandes révisions. Idem pour les autres francisations, si j’ose dire.

Il est difficile pour le producteur des modèles réduits de représenter correctement tous ces changements ; un “modèle de niche” comme disent les allemands, pour un petit public seulement, ne peut être rentable qu’à condition d’éviter les grandes modifications du moulage. Il en va de même pour les transformations successives des locomotives allemandes en Allemagne, p.ex. le 3e feu de tête, ou encore l’Indusi (ce boîtier qui transmet à un dispositif sur la locomotive quand le signal affiche feu rouge, et au besoin fait arrêter le train), inexistant sur les anciennes mais bien visible sur les récentes, c’est à dire depuis les années 60 au plus tard pour les locomotives de grandes lignes. Si les variantes sont prévues dès la conception du modèle, on prévoit des parties échangeables dans le moule ; si non, il faut faire avec le moule existant. D’ailleurs, Märklin a, des années durant, utilisé les petites roues 750mm du bogie de la 01 pour la 03 et la 38.10 (P8) alors qu’il y aurait fallu les roues 1000mm. Et si je ne m’abuse, je soupçonne la 18 (231 ETAT) d’avoir les memes roues motrices que la 38…

Une remarque aussi sur les lignes d’Alsace : il y en a une qui est en circulation à gauche, tout en se trouvant sur le territoire ex-AL : la ligne (Strasbourg)-Molsheim-Schirmeck-Saint Dié. Juste après Molsheim, il y a un saut de mouton, et la montée du val de la Brusche se fait donc à gauche. J’ignore les raisons de cette disposition, je ne peux que supposer que c’est parce que le départ de la construction en 1920 était Saint Dié, donc EST. Les exploitations se faisaient respectivement jusqu’à Provenchères sur Fave, à quelques km de Saint Dié seulement ; je me demande pourquoi les locomotives AL n’allaient pas jusqu’à Saint Dié.

Un lien avec le fait que la haute vallée de la Bruche soit Guelche? (En clair, jamais germanisée. Les populations des villages ont toujours été latines)

welche…
hum, non, je ne pense pas. Le saut de mouton se trouve à Molsheim, et même si on se trouve à quelques pas d’Obernai, village de résistance férue aux germanismes, là on parle encore le dialecte allémanique. La frontière linguistique, si je ne me trompe pas, est au-dessus de Rothau, où des noms de lieux comme Wildersbach et Waldersbach indiquent encore une présence allémanique, mais où l’on parle français ou welche. D’ailleurs, avant que le pasteur Oberlin ne fasse construire le pont à la sortie de Rothau sous la N420, les gens de la haute Bruche n’avaient pas de chemin pour se rendre à Rothau…

mais on s’égare du sujet. :wink: