marklin et nous !

L’adhésion Insider ,que je viens de renouveler, m’interroge quant à ma place et mon positionnement, suite à la situation difficile et délicate ,dans laquelle se trouve la firme ! Le choix financier voir le rachat par un fond de pension ou un investisseur ,n’a pas généré les espoirs escomptés mais mis la firme en situation délicate avec des conséquences sur sa présence effective en France !
Je m’interroge sur la possibilité de transformer l’adhésion Insider en action Marklin, de manière à ce que nous puissions apporter notre soutien et faire valoir nos exigences au directoire ou au C.A. de Marklin ?
Qu’en pensez vous ?
Le système coopératif est il une réponse et une évolution de cette firme renommée que je defends depuis de nombreuses années ?
Bonne soirée à tous et bienvenue à vos commentaires !
Gilles Foucard

Bah, le sujet Insider ou non a été déjà pas mal débattu sur ce forum, certains sont pour, d’autres contre, mais pour des raisons autres que les problèmes de Märklin. C’est plus une question de choix personnel finalement …

S’il ne s’agit que de moi par exemple, je dirais à l’inverse que je deviendrais peut-être Insider lorsque Märklin, et particulièrement ses dirigeants, sont revenus à un peu plus de sérieux dans leur gestion et sur la qualité qu’on est en droit d’attendre de cette marque, mais voilà, çà n’engage que moi …

…Je m’interroge sur la possibilité de transformer l’adhésion Insider en action Marklin, …
Märklin est en bourse ?
Je ne trouve pas le cours.
IL sont à la bourse de Francfort ou dans l’indice Xetra ?

… je deviendrais peut-être Insider lorsque Märklin, et particulièrement ses dirigeants, sont revenus à un peu plus de sérieux dans leur gestion et sur la qualité qu’on est en droit d’attendre de cette marque, mais voilà, çà n’engage que moi …
Tout à fait d’accord, c’est d’ailleurs pourquoi je n’y suis plus membre depuis 2004.

Et moi j’ai arrété cette année

Bon train

…Je m’interroge sur la possibilité de transformer l’adhésion Insider en action Marklin, …
Märklin est en bourse ?
Je ne trouve pas le cours.
IL sont à la bourse de Francfort ou dans l’indice Xetra ?
Non il s’agit de titres non cotés.

ben moi j’achète le marklin dans les bourses et pas à la bourse hihi! quant au club j’avais été très déçu il y a 4 ans ja’avis des questions jamais dé réponses et les actions bof bof on a autant au club!

ben moi j’achète le marklin dans les bourses et pas à la bourse hihi! …Au moins on ne perd pas d’argent, la cote Mârklin est relativement stable :wink:

A mon avis il y en a un qui n’as pas suffisamment " bouffé ", son chapeau !!!

Surtout bien humectée les bords pour en retirait toute la séve!!!
:lol!: :lol!:

dundee… :drunken:

Je suis sensible à l’ensemble de vos commentaires sur le sujet abordé…et j’ai cherché à conforter mon argumentaire quant à devenir actionnaire de la firme qui nous concerne tous et à laquelle nous sommes attachés et fidèles !
J’ai trouvé une définition de l’actionnaire dont je voudrais vous faire profiter et lire vos commentaires.
L’action est une part du capital d’une société. Tout actionnaire est donc un copropriétaire de l’entreprise. Il a également un droit de contrôle sur sa gestion qui se traduit par un vote lors des A.G. A cette fin, l’entreprise doit informer régulièrement ses actionnaires des résultats de son activité !
Bonne lecture à tous et " Agir, ne pas subir "
Gilles Foucard

Je suis sensible à l’ensemble de vos commentaires sur le sujet abordé…et j’ai cherché à conforter mon argumentaire quant à devenir actionnaire de la firme qui nous concerne tous et à laquelle nous sommes attachés et fidèles !
J’ai trouvé une définition de l’actionnaire…Bonsoir Gilles,
Pour atteindre ce but, il aurait fallu prévoir l’ouverture du capital au public ou créer une société en parallèle…(les amateurs de trains Märklin…) :joker:
Dans un tout autre secteur, il y a eu au moins un précédent (Société des lecteurs d’un célèbre journal du soir…). :study:
Pour les lecteurs actionnaires, on a été loin d’une entreprise philanthropique, mais là n’était pas l’essentiel de l’opération… :no:
Bonne soirée :wink:

Il a également un droit de contrôle sur sa gestion qui se traduit par un vote lors des A.G. A cette fin, l’entreprise doit informer régulièrement ses actionnaires des résultats de son activité !
Bonsoir Gilles,

Je suis désolé mais je n’ai pas une vision aussi angélique que toi de l’actionnaire dans sa généralité. Pour moi l’actionnaire est le plus souvent quelqu’un qui mise de l’argent sur une entreprise et qui attend un retour rapide sur son investissement.

Du coup, quand la situation économique va mal, ou que les bénéfices engendrés sont insuffisants pour rétribuer les actionnaires, c’est très simple, on vire les gens de l’entreprise et l’économie faite sur la charge salariale et redistribuée aux actionnaires.

C’est comme çà que les grands groupes qui font de gros bénéfices (en apparence) procèdent à ce qu’ils appellent des “plans de restructuration”.

La bourse et les actions ne sont que des roulettes de casino à grand rayon :imp:

Il a également un droit de contrôle sur sa gestion qui se traduit par un vote lors des A.G. A cette fin, l’entreprise doit informer régulièrement ses actionnaires des résultats de son activité !
Je suis désolé mais je n’ai pas une vision aussi angélique que toi de l’actionnaire dans sa généralité. Pour moi l’actionnaire est le plus souvent quelqu’un qui mise de l’argent sur une entreprise et qui attend un retour rapide sur son investissement.

Du coup, quand la situation économique va mal, ou que les bénéfices engendrés sont insuffisants pour rétribuer les actionnaires, c’est très simple, on vire les gens de l’entreprise et l’économie faite sur la charge salariale et redistribuée aux actionnaires.

oui et non… être coté (ou en bourse) c’est faire appel à l’épargne publique, et avec un potentiel dividende à payser si cela marche, ou se faire diluer si autre appel de capital et que cela ne marche pas (voir Eurotunnel…)

par contre être actionnaire, cela peut aussi être une forme de contrôle, certains groupes ne sont pas côtés, pour ne pas se faire racheter…

une action c’est une forme de contrôle, elle peut être à l’origine en nature ou en argent. elle ouvre des droits, elle peut être cédable sous conditions.

après si M a des actions en bourse quelconque, si tous les membres insider en achetaient, sans vouloir obligatoirement de dividendes mais pour aider M à sortir de sa cotation, cela ne ferait qu’améliorer sa situation (un emprunt d’argent publique == une dette).

Merci à vous tous d’avoir donné votre avis sur ce sujet sensible dans l’actualité !
Dans la définition que je vous ai proposé, c’est surtout le terme de copropriétaire qui m’importe le plus car je ne pense pas qu’en détenant une action par ans nous devenions des financiers féroces !
J’ai lu au fil de vos questions combien nous avions du mal à nous affirmer en France pour que nous puissions exister et surtout être force de proposition auprés de la maison mère ! L’actionnariat est il un moyen de pouvoir nous faire entendre et écouter ?
Si nous pouvions au seuil de cette année 2010, avoir une réflexion collective qui nous permette d’être à la place qui est la nôtre, nous ferions certainement preuve de notre grande sagesse de passionnés de Marklin !
Bon courage à tous et au plaisir de la poursuite du débat !
Gilles

oui et non… être coté (ou en bourse) c’est faire appel à l’épargne publique, et avec un potentiel dividende à payser si cela marche, ou se faire diluer si autre appel de capital et que cela ne marche pas (voir Eurotunnel…)

par contre être actionnaire, cela peut aussi être une forme de contrôle, certains groupes ne sont pas côtés, pour ne pas se faire racheter…

une action c’est une forme de contrôle, elle peut être à l’origine en nature ou en argent. elle ouvre des droits, elle peut être cédable sous conditions.

après si M a des actions en bourse quelconque, si tous les membres insider en achetaient, sans vouloir obligatoirement de dividendes mais pour aider M à sortir de sa cotation, cela ne ferait qu’améliorer sa situation (un emprunt d’argent publique == une dette).
Bonjour Emmanuel,

Désolé, mais être actionnaire ne te donne absolument aucun contrôle, d’autant plus si tu n’es pas majoritaire, et tout est fait pour que le contrôle reste aux mains de la société. C’est le conseil d’administration qui prend les décisions, pas l’actionnaire.

Le seul contrôle que tu as c’est de voir si tu as plus ou moins de dividendes. Côté pervers du système, tu ne peux pas être actionnaire par “charité”, les prêts à 0% sont interdits en dehors d’une action très règlementée. En plus le fait d’acheter des actions te lie avec la société par un contrat qui stipule le minimum de dividendes qu’elle doit te verser annuellement

Le seul avantage d’être actionnaire c’est que tu reçois un rapport régulier de la situation financière de la société, mais il est suffisament vague pour ne pas tout laisser paraître. Il suffit d’ailleurs d’acheter une seule action pour recevoir ces comptes rendus …

Par contre il ne faut effectivement pas confondre actionnariat et cotation en bourse. On peut parfaitement partager une société en actions sans qu’elle soit pur autant côtée en bourse, mais le principe des dividendes est bien là.

Jusqu’ici, l’actionnariat n’a fait que flinguer les emplois pour faire gagner quelques deniers à quelques actionnaires ici et là, désolé, mais çà c’est la réalité, actionnariat n’a jamais signifié pas mecénat …

Jusqu’ici, l’actionnariat n’a fait que flinguer les emplois pour faire gagner quelques deniers à quelques actionnaires ici et là, désolé, mais çà c’est la réalité, actionnariat n’a jamais signifié pas mecénat …
Bonjour Jean-Yves,

Mais y a t-il une façon pour une entreprise d’exister sans actionnaire?

Bonne journée :sunny:

Bonjour Jean-Louis,

Oui si les banques faisaient leur boulot au lieu de vendre des assurances, des abonnements de téléphone et, qui sait ? peut être même qu’un jour tu pourras y acheter des fruits et légumes via un distributeur automatique.

Le problème n’est pas l’actionnaire qui n’est pas responsable du système et de ses règles, mais bien la méthode … Aujourd’hui être actionnaire individuel devient très compliqué si tu n’investis pas une somme conséquente et la plupart des actions sont parasitées par des fonds d’investissement qui ne sont ni plus ni moins que des regroupements d’actionnaires gérés par un staff en général sans scrupules (Märklin en a déjà fait les frais avec ses amis anglosaxons …)

Il existe aussi l’actionnariat dit “familial” mais qui s’étend aux “propriétaires” de l’entreprise, les règles sont un peu différentes, puisque tu es le plus souvent actionnaire, salarié ET membre du conseil d’administration, donc là tu as déjà plus de contrôle sur les investissements et la stratégie de l’entreprise. Mais çà implique de la part de l’actionnaire un investissement considérable entre 100 et 500 K€ en général (ou moins sur des TPE bien sûr).

Ensuite il existe un moyen simple, la base même de l’industrie et du commerce, c’est à dire tenir compte du marché en général, et produire ce qui va se vendre, et si possible de qualité; mais pour çà il faut faire de vraies études de marketing, tenir compte de ses clients, avoir un bureau d’étude qui tienne la route, un circuit de distribution bien maïtrisé, mais voilà, l’inconvénient majeur de ce système c’est qu’il faut être professionnel, bosser et en c… beaucoup, ce qui n’est pas compatible quand on veut gagner du pognon à ne rien f… Et forcément, çà demande d’avoir aussi des banques qui font leur taf, on revient donc à la première ligne …

Le seul avantage d’être actionnaire c’est que tu reçois un rapport régulier de la situation financière de la société, mais il est suffisament vague pour ne pas tout laisser paraître. Il suffit d’ailleurs d’acheter une seule action pour recevoir ces comptes rendus …

Par contre il ne faut effectivement pas confondre actionnariat et cotation en bourse. On peut parfaitement partager une société en actions sans qu’elle soit pur autant côtée en bourse, mais le principe des dividendes est bien là.

oui mais il a actionnariat et actionnariat, relis ce que je dis sur les privilèges associés aux actions (ou classes), il y a les actions votantes et celles non votantes…

Jusqu’ici, l’actionnariat n’a fait que flinguer les emplois pour faire gagner quelques deniers à quelques actionnaires ici et là, désolé, mais çà c’est la réalité, actionnariat n’a jamais signifié pas mecénat …
oui, car la grande entreprise anonymise l’erreur ou le manque de qualité, pas l’artisanat…

un artisan qui travaille mal perd sa clientèle et ferme boutique, une grande entreprise qui décline, car gérant tout au court terme (quasiment toutes actuellement) cela reste plus flou… l’erreur collective est masquée sous les défauts de l’organisation collective…

Oui si les banques faisaient leur boulot au lieu de vendre des assurances, des abonnements de téléphone et, qui sait ? peut être même qu’un jour tu pourras y acheter des fruits et légumes via un distributeur automatique.

bonne réponse, pour la mauvaise approche, il faut faire la différence entre banque commerciale et banque grand publique… celle qui finance une boite ne lui vend pas de téléphone… non mais ! http://illiweb.com/fa/i/smiles/affraid.gif

par ailleurs, une banque c’est maintenant un usurier: quand tu empruntes de l’argent, ils te font prendre une hypothèque (ou équivalent) et une assurance… ils sont doublement gagnant si tu as un problème et ne prennent pas de risque… par contre toi tu payes des intérêts faramineux et c’est eux qui décident qui ils prennent en fonction de ton age, état de santé, revenus…

on en revient au problème de base: mise en bourse = appel à l’épargne publique, à l’origine c’est bien d’argent pour financer le développement qui engendre les premiers péchés de s’ouvrir à la spéculation…

Le problème n’est pas l’actionnaire qui n’est pas responsable du système et de ses règles, mais bien la méthode … Aujourd’hui être actionnaire individuel devient très compliqué si tu n’investis pas une somme conséquente et la plupart des actions sont parasitées par des fonds d’investissement qui ne sont ni plus ni moins que des regroupements d’actionnaires gérés par un staff en général sans scrupules (Märklin en a déjà fait les frais avec ses amis anglosaxons …)

Il existe aussi l’actionnariat dit “familial” mais qui s’étend aux “propriétaires” de l’entreprise, les règles sont un peu différentes, puisque tu es le plus souvent actionnaire, salarié ET membre du conseil d’administration, donc là tu as déjà plus de contrôle sur les investissements et la stratégie de l’entreprise. Mais çà implique de la part de l’actionnaire un investissement considérable entre 100 et 500 K€ en général (ou moins sur des TPE bien sûr).

objection: tu peux avoir un actionnariat familial restant majoritaire, et te faire diluer dans une mauvaise passe par un actionnaire extérieur qui amène du cash frais…

Ensuite il existe un moyen simple, la base même de l’industrie et du commerce, c’est à dire tenir compte du marché en général, et produire ce qui va se vendre, et si possible de qualité; mais pour çà il faut faire de vraies études de marketing, tenir compte de ses clients, avoir un bureau d’étude qui tienne la route, un circuit de distribution bien maïtrisé, mais voilà, l’inconvénient majeur de ce système c’est qu’il faut être professionnel, bosser et en c… beaucoup, ce qui n’est pas compatible quand on veut gagner du pognon à ne rien f… Et forcément, çà demande d’avoir aussi des banques qui font leur taf, on revient donc à la première ligne …
mais là du reviens aux fabricants artisanaux nationaux, qui ne seront jamais trans-nationaux car il faut produire plus, créer un réseau de distribution… donc investir et on repêche avec les actions et le capital social …

un mecanic train ne suivra jamais ce chemin et disparaîtra avec son propre fondateur (exemple parmi d’autres, je pense à carmina surtout)

objection: tu peux avoir un actionnariat familial restant majoritaire, et te faire diluer dans une mauvaise passe par un actionnaire extérieur qui amène du cash frais…

mais là du reviens aux fabricants artisanaux nationaux, qui ne seront jamais trans-nationaux car il faut produire plus, créer un réseau de distribution… donc investir et on repêche avec les actions et le capital social …

un mecanic train ne suivra jamais ce chemin et disparaîtra avec son propre fondateur (exemple parmi d’autres, je pense à carmina surtout)
Pour le premier point c’est céder à la tentation, on a vite fait de mettre le doigt de l’engrennage parceque c’est hélas la solution de facilité …

Pour le second point, je ne crois pas que cette façon de fonctionner soit uniquement artisanale, Dassaut et autres grands groupes ont fonctionné comme çà très longtemps, puis maintenant sont dans le lot commun avec les résultats quon connait.

Pour le 3e point, effectivement Carmina était un artisan, mais sa perte n’est due à la disparition de son fondateur que de manière indirecte. La réalité c’est que la suite et la reprise n’a compté que sur la marque et un certain prestige et que c’est le type même d’entreprise qui ne peut être reprise que par un passionné, sinon çà ne fonctionne pas.

Un exemple typique à une plus grande échelle est Matra automobiles, quand Lagardère Père a repris Matra, c’était un passionné d’automobiles et il était extrêmement vigilant à la stratégie du groupe dans ce domaine et a su correctement développer l’entreprise, çà fonctionnait très bien. Quand le fils a repris derrière, il n’était pas passionné d’automobiles, il a préféré se concentrer sur le multimédia, s’est peu préoccupé de l’entreprise et Matra Automobiles a disparu même si la marque existe encore dans d’autres domaines …