Je viens de trouver un blog en allemand qui donne entre autres les plans d’une gare cachée à 6 voies automatisée avec des relais bistables et une méthode simple pour faire ralentir les trains en gare ou devant un signal fermé. Je comprends du texte que ce résultat peut-être obtenu avec les relais Märklin, sans forcément faire le montage qu’il a fait et dont il donne les plans.
Y a-t-il des expériences analogues sur le forum ?
La video du fonctionnement de la gare parle d’elle même :
J’en profite pour demander s’il existe des logiciels qui permettraient de commander les signaux et les relais analogiques, sans passer par un mode digital qui ne me paraît pas indispensable (mais je me trompe peut-être !).
Un logiciel ne me semblerait pas vraiment indispensable si les automatismes sont basés sur le mode analogique : relais bistables pour la commande des signaux, des modules de ralentissement si nécessaire, des sections de voies de coupures et pour le déclenchement des fonctionnalités (relais, block système des signaux…) : rail pédale, ILS, rail de contact, barrière opto-électronique…
Pour ma part, j’ai préféré dans cette (ana) logique : seul le pilotage des trains est numérique…c’est un choix, mais pas nécessairement définitif, si je trouvais le moyen d’éviter le mélange des “signaux numériques” via les rails (trains + accessoires), sans nécessairement faire appel à la conduite du réseau assistée par ordinateur (CRAO)…
Il semblerait aussi que cela soit le cas dans cette présentation vidéo…(sans avoir vu le blog…)
Après, il y a aussi une question de coûts (décodeurs…).
Pour information, dans “Loco-Revue 786” de janvier 2013, il y a une description d’une coulisse automatisée 3 rails, faite par un membre du forum, Alain B. dont je ne me souviens pas du pseudo. Il y a eu une discussion sur le forum à ce sujet, mais je n’ai pas réussi à la retrouver.
L’objectif était de faire tourner 4 trains sur un réseau de démonstration en automatique, avec un automatisme à relais bistables et détection par ILS.
Pour mémoire, mon petit réseau étagère dans sa version initiale utilisait le même principe avec ILS ou rails de télécommande, et module de freinage car les locomotives étaient digitales pilotées pas MS2 à l’époque. Voir le premier lien dans ma signature.
Je ne gérais que 3 trains en mode automatique !!
“Les grands esprits se rencontrent” ! Justement, afin d’y faire référence dans ce post, je venais de retrouver la revue concernée (LR de janvier 2013) dans laquelle Alain B. (son pseudo) avait rédigé et illustré un intéressant article sur son réseau décrit ci-après sur notre forum (il y a 19 pages dans ce post !) :
Cela correspond parfaitement à la conception des automatismes en analogique, avec de simples relais bistables, telle que décrite dans le message de Jean-Paul et, en quelques mots, plus haut…
J’ai mis en application vos conseils et voilà le résultat :
J’ai eu quelques difficultés à comprendre la logique du système, entre rôle des rails contact et des relais,
et le schéma fonctionnel n’a pas été évident à construire.
Un bon exercice pour les automatismes à venir!
pour cette belle réalisation d’un automatisme en voie M avec des locos analogiques.
C’est vrai que ça dérouille un peu les neurones de réfléchir à ce genre de solution, mais c’est tellement agréable d’avoir un tel résultat.
Et en bonus une petite vidéo réussie pour illustrer le propos. C’est le genre de réseau qu’on “ai[size=150]M[/size]e”
Bravo, en tous cas, pour cette réalisation !
C’est vrai qu’en utilisant les relais bis-tables, Märklin, Roco, Fulgurex/Lemaco et même Siemens (rares et à l’époque où l’on pouvait encore les trouver à un prix abordable…), et encore plus rares aujourd’hui “Trix Express”… on peut réaliser des tas de choses sympathiques !
Le seul problème, notamment pour la voie M (mais à surveiller aussi en voie C), c’est la sensibilité (pas nécessairement dans le sens positif) du rail de contact (ou rail pédale) ; le relais doit obligatoirement disposer d’un arrêt en fin de course, sinon !
Il y a sûrement d’autres légers inconvénients par rapport au numérique, mais tellement d’avantages, notamment dans la logique du système, sa mise en application et sa visualisation en cas de recherche de pannes…
Super et merci pour cette contribution intéressante (avec vidéo !), à suivre…
Merci de vos commentaires laudateurs ! Je me suis largement inspiré du blog allemand, avec adaptation à l’architecture de mon réseau.
J’ai bien vu les défauts des rails “à pédales”, certains se bloquent en position contact et maintiennent le relais sous tension. Et les 7045 n’ont pas d’arrêt en fin de course. J’ai trié ceux que j’avais, les ai inversés pour trouver un sens qui fonctionne. On fera avec pour l’instant, comme dans l’ancien temps.
Je suppose toutefois que les bobines sont solides pour encaisser le système des rails contact 5105, qui font contact tant que le train passe, avec tous ses wagons ! Je n’en ai pas utilisé pour l’instant.
Je n’ai pas trouvé de solution élégante pour la multitude de fils qui serpentent sous le réseau. J’ai mis des goulottes électriques le long des côtés du réseau qui donnent satisfaction mais le système de gaine que j’ai mis entre ces goulottes et les aiguillages ou autres objets ne me plait pas beaucoup. Si vous avez des idées ou des exemples…
J’ai moi aussi fait l’expérience des pédales qui se coincent et fond griller à la longue les moteurs d’aiguilles.
Il faut soigneusement les régler à l’instar des ressorts des balais des moteurs … c’est tout un art de faire du Märklin !!
Sinon, pour utiliser de tels rails à pédales, je pense qu’il faut tenir compte dans leur implantation sur le réseau, des rames qui disposent de 2 frotteurs, l’un en tête, l’autre en queue comme les rames réversibles.
Pour éviter les problèmes de pédales qui coincent, j’ai utilisé vers la fin de mon 1er réseau analogique des rails “contact”, qui ont l’avantage de n’avoir aucune pièce mécanique, et donc sont extrêmement fiables.
Pour Bernard Croco45, ai-je bien compris lorsque je dis que ces rails contact maintiennent le courant tant que les roues du train passent dessus ? Cela peut prendre plusieurs secondes, quel est l’effet sur les signaux et les relais ?
Justement, afin d’y faire référence dans ce post, je venais de retrouver la revue concernée (LR de janvier 2013) dans laquelle Alain B. (son pseudo) avait rédigé et illustré un intéressant article sur son réseau décrit ci-après sur notre forum (il y a 19 pages dans ce post !) :
pour cette belle réalisation d’un automatisme en voie M avec des locos analogiques.
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