La "Rue de Suède" revisitée en Marklin Digital

[size=200]Fédé Rail 2018 : Le Chemin de fer de Vendée[/size]

Agenda

Épisode 142 - La Fédération française de modélisme ferroviaire (FFMF) organise son grand évènement annuel qui se tiendra aux Herbiers (Vendée) les 9 & 10 juin prochains. Le programme est particulièrement alléchant.

La FFMF, qui représente les modélistes ferroviaires dans les instances nationales et internationales, organise chaque année sa grande manifestation " Fédé Rail ". Particularité, le lieu change chaque année et est choisi afin de mettre en valeur un site à caractère ferroviaire dans une région. Ainsi, l’édition 2017 se tenait à Rosny-Sous-Bois (93) et proposait la visite du musée " Rosny-Rail " (Voir la vidéo *).

Pour son édition 2018, la FFMF installe ses stands dans la commune des Herbiers, recemment devenue célèbre pour ses exploits footballistiques.

Cette ville vendéenne (Région Pays de Loire) de 15 000 habitants, dont 1/3 a moins de 30 ans, organise plus de 200 évènements annuels sur ses 8 878 ha. Située à 7km du Puy du fou, elle accueille plus de 2,2 M de touristes par an avec plus de 10 000 lits d’hébergements dans le secteur.

C’est donc une commune habituée des grands évènements qui accueille notre fédération cette année.

Un beau programme

Avec 5 grandes associations de modélisme, 30 réseaux ( dont un réseau HO 3 rails, ce qui est rare ! )et stands institutionnels, 27 acteurs économiques, 4 marques industrielles et 4 revues spécialisées, le programme de cet évènement s’annonce particulièrement alléchant. Ci-dessous, la liste officielle des exposants et le plan de salle extraits du site officiel de la FFMF.



[size=85]Photos 769 et 770 : Programme officiel et plan de salle de l’exposition Fédé Rail 2018 aux Herbiers. Extraits du site officiel de la FFMF.[/size]

Un chemin de fer touristique

Partenaire de cet évènement cette année : le Chemin de Fer de Vendée.

C’est en 1979 que le directeur des Musées de Vendée décide de pérenniser la ligne ferroviaire Mortagne-sur-Sèvre / Les Herbiers, alors utilisée pour du trafic marchandises sous le régime de ligne à trafic restreint. Cette décision s’inscrit dans une action plus large de préservation du patrimoine industriel régional.

Cette ligne est créée administrativement en 1882 et le premier tronçon ouvert en 1890. Le second tronçon l’est en 1900. Les travaux de la troisième section ne débutent qu’en 1903 grâce à des subventions municipa!es et de congrégations religieuses locales puisqu’il faut financer trois viaducs. Elle est inaugurée en 1914. Elle est alors utilisée pour l’agriculture et les industries locales qui nécessitent du charbon quand l’énergie hydraulique est remplacée par les machines à vapeur. Un trafic voyageur est motivé par un pèlerinage local. Comme beaucoup de petites lignes, elle sera fermée au trafic voyageurs en 1939 après sa reprise par la SNCF.

Les viaducs sont détruits pendant la Deuxième guerre, soit par bombardements alliés soit par dynamitages allemands. Reconstruits entre 1945 et 1947, seul un trafic marchandises reprendra. S’en suivra le déclin puis un arrêt d’exploitation en 1991.


[size=85]Photo 771 : 030 T 6 du CFV. Source dossier de presse du Chemin de Fer de Vendée.[/size]

Chemin de fer de Vendée

En 1983, l’Association du Chemin de fer du Puy du Fou entreprend des démarches auprès de la SNCF qui aboutiront en 1985 à la conclusion d’une convention d’exploitation. Le Chemin de fer du Puy du Fou est inauguré le 1er juin de cette année.

Le 6 décembre 1992, l’Association du Chemin de fer du Puy du Fou est transformée en Association du Chemin de fer de Vendée afin de réaffirmer sa mission de préservation du patrimoine vendéen. C’est une équipe de bénévoles qui assure la restauration, l’entretien du parc roulant et des infrastructures, l’exploitation de la ligne et la restauration… culinaire.

De beaux materiels restaurés

L’association a réussi à préserver plusieurs belles pièces :

La 030 T 6 Fives-Lille est une locomotive à vapeur de 58 tonnes qui développe 500 cv. Elle fut l’une des dernières locomotives à vapeur construite en France. Achetée par l’association en 1985, elle a nécessité cinq ans de restauration. Elle a subi des gros travaux en 2000 et 2001. Elle a maintenant une chaudière toute neuve et est en parfait état. Sa vitesse maxi est de 50km/h.

Une vapeur 030 Hannibal. Commandées à la SACM par l’occupant pendant la Seconde guerre, l’entreprise fera tout pour retarder la construction. Elles ne seront livrées et vendues qu’en 1948 à des réseaux industriels. D’un poids de 52 tonnes et d’une vitesse maximale de 50km/h, cette machine a été rachetée par l’association en 2000 et à nécessité 3 ans de restauration.

● **La diésel-électrique 030 DA 42 **: Ces locomotives furent les premières diesel conçues par la SNCF. Elles étaient destinées aux triages et dessertes locales. L’exemplaire de l’association a été fabriqué en 1950, pèse 53 Tonnes, développe 500 cv et à une vitesse maxi de 60 km/h.


[size=85]Photo 772 : Voiture restaurant CIWL du CFV. Source dossier de presse du Chemin de Fer de vendée.[/size]

Un autorail Picasso et sa remorque. Ce surnom, d’origine cheminote, est dû à l’excentration de la cabine de conduite surélevée et arrondie, qui n’était pas sans rappeler les visages asymétriques du peintre. L’exemplaire de l’association a été construit en 1952, racheté en 1998 et restauré l’année suivante. L’autorail de 31,5 T et la remorque 19,5 T offrent 130 places assises.

La voiture restaurant 2750 de la CIWL. Sans doute la plus belle pièce de la collection, construite en 1956 en Italie. Rachetée à la CIWL à Ostende en Belgique, c’est une ancienne voiture de l’Orient-Express qui reliait Paris à Istanbul. Boiseries précieuses en Acajou de Cuba et du Honduras, portes bagages et lampes en bronze et glacière en chêne massif représentent le luxe et le raffinement de l’époque. L’ancienne cave à vin a été transformée en toilettes, la cuisinière à charbon a été remplacée par des éléments à gaz et les tissus des fauteuils et moquettes ont été rénovés.


[size=85]Photo 773 : Autorail Picasso du CFV. Source dossier de presse du Chemin de Fer de vendée.[/size]

La voiture restaurant 4216. D’un poids de 51 T, ce second restaurant fait partie d’une série de 18 voitures construites en Belgique en 1940. Quelques unités ont été rachetées par la SNCF en 1962 pour être incorporées au Train bleu, Calais / Cote d’Azur / Vintimille. Ses boiseries sont en Acajou avec des accessoires en aluminium ou chromés. Elle a conservé ses cadres publicitaires des années 50-60 et sa cuisinière à charbon fabriquée par Briffault.

L’association possède également 6 boites à tonnerre d’origine autrichienne, construites entre 1903 et 1917 et modernisées en 1960. Chaque voiture de 17 T peut transporter cinquante passagers. Un locotracteur de 1953 et de 80 cv est réservé aux manoeuvres. Enfin, un fourgon générateur est utilisé pour l’alimentation en gaz et électricité des voitures restaurants.

Voila sans aucun doute un lieu qui devrait ravir les ferrovipathes en visite à Fédé Rail aux Herbiers.

Pour en savoir plus sur !e Chemin de fer de Vendée : Cliquez ICI (*)

Pour en savoir plus sur Fédé rail : Cliquez ICI (*)

Emmanuel
(*) [size=85]Les hyperliens ne sont accessibles que du blog[/size]

Merci Manu, bonjour à Tous

Ton fil devient généraliste !
tu passes de la construction de ton réseau, à la présentation des expos et à celles des nouveautés:

C’est bien !
Bonne continuation, Jérôme

Le fil de Manu c’est effectivement un forum à lui tout seul :laughing: mais sans faire d’ombre à son hébergeur.

Donc bravo à Emmanuel pour tous ces fils/ posts qui sont d’une grande richesse et toujours très plaisants à lire, et merci au Forum 3 Rails qui est également un fabuleux médium (nb: le singulier de “medias” mais je pense que vous le saviez car vous parlez tous encore latin :grad: ).

Bonjour Jerome,

Concernant les expos, je n’ai annoncé que celles où je me suis rendu et Fédé Rail (à laquelle ne ne pourrai me rendre faute de moyens). En revanche, pour l’actualité de nos artisans et créateurs, je me suis aperçu que cette rubrique avait rencontré un vif succès lorsqu’elle a été lancée en décembre 2017. Cela a été particulièrement marqué pour les nouveautés présentées à Saint-Mandé (épisodes 97 et 98). Depuis, j’ai décidé de faire un tour d’horizon de cette actu une fois par trimestre environ. C’est aussi ma façon de soutenir ces micro acteurs économiques.

Après la présentation des derniers réseaux à Gennevilliers, je retournerai aux travaux sur la ligne de la CIC et referai un point sur l’avancée des travaux sur la ligne du Céou.

merci de tes visites.
Manu

[size=200]Magnifiques réseaux à Gennevilliers (3e partie)[/size]

logo reportage 02.jpg

Exposition

Épisode 143 - Dernier opus sur l’exposition de Gennevilliers avec de magnifiques réseaux.

Troisième et dernier volet sur la visite de l’exposition organisée par le RMB les 26 et 27 mai derniers à Gennevilliers.


[size=85]Photo 773 : Exposition de Gennevilliers partie 3. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]
**
La Souchère-les-Bains**

Œuvre de Michel Gachet, ce réseau criant de réalisme représente la halte réelle éponyme, située dans le Massif central au Pk 64,360 de la ligne Bonson (Loire) - Sembadel (Haute-Loire) et à une altitude de 1063m. Le PN 142 y était accolé. Sur la photo d’archive ci-dessous, extraite du site " massifcentralferroviaire.com ", on constate que Michel a scrupuleusement reproduit le bâtiment original.

letraindemanu (774) Souchère-les-bains source site massifcentralferroviaire.jpg
[size=85]Photo 774 : Halte de Souchère-les-Bains, extraite du site massifcentralferroviaire.com.[/size]


[size=85]Photo 775 : Exposition de Gennevilliers partie 3. Reproduction exacte de la halte de Souchère-les-Bains par Michel Gachet. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Bien que l’auteur utilise du matériel aux normes NEM, la voie est réalisée avec des pièces Proto 87. Composée de trois modules, cette installation et ses circulations sont conformes à son état vers 1960. D’un très haut niveau de qualité, cette oeuvre marque par la sobriété de cette reproduction et la finesse des détails. Le fond de décor, très réussi, est signé de Didier Lemaitre.


[size=85]Photo 776 : Exposition de Gennevilliers partie 3. Reproduction exacte de la halte de Souchère-les-Bains par Michel Gachet.Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

57bis Rue Eiffefe

Ce réseau d’exposition Ho, oeuvre de François Joyau, est réalisé sur la base de voies Péco code 75. Le titre " Eiffefe " provient des initiales de l’auteur du plan original, François Fontana, publié dans la revue " Clés pour le train miniature " et qui a suscité plusieurs revisitations par d’autres modélistes. Ce 57bis a d’ailleurs fait l’objet d’un article dans le Loco-Revue 836 de mars 2017.


[size=85]Photo 777 : Exposition de Gennevilliers partie 3. 57bis rue Eiffefe par François Joyau. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

L’auteur évoque un morceau de ligne de banlieue en remblai, coincée entre immeubles d’habitation et usines. La reproduction fidèle du cinéma “le Trianon” pourrait situer ce morceau de banlieue à Romainville (93) bien qu’aucune ligne de chemin de fer n’y passe à proximité. Ce cinéma, aujourd’hui géré par la CA “Est-Ensemble”, a été rendu célèbre pour avoir abrité les plans intérieurs de l’émission télévisée " La dernière séance " animée par Eddy Mitchell. Le soin apporté au décor est absolument remarquable et les nombreux bâtiments sont en construction intégrale. Le réseau est digitalisé et piloté par tablette, ce qui permet à l’auteur de discuter avec son public.


Photo 778 : Exposition de Gennevilliers partie 3. 57bis rue Eiffefe par François Joyau. Source : letraindemanu sur Canalblog.

Rue des Epinettes

Jean-Michel Tête proposait son module " Rue des Epinettes ", une installation de petites dimensions inspirée de La Plaine-Saint-Denis. La voie unique y dessert un petit embranchement industriel et offrait un prolongement opportun du réseau précédent auquel il était accolé.

Les bâtiments sont des kitbaschings de maquettes du commerce ou en construction intégrale.


[size=85]Photo 779 : Exposition de Gennevilliers partie 3. rue des Epinettes par Jean-Michel Tête. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Certes, ce petit module offre peu de possibilités de manoeuvres mais sa surface restreinte permet d’y présenter un décor plus fouillé. C’est un excellent exemple pour les modélistes qui disposent de peu de place et d’un petit budget. Relié à une coulisse ou à d’autres modules, il permet d’y faire circuler des rames courtes avec quelques wagons attelés à une locomotive-tender ou un loco-tracteur. C’est donc du modélisme accessible.

Rue des papelards

La " Rue des papelards " est un petit module d’inspiration banlieue industrielle qui offrait un prolongement pertinent aux deux réseaux précédents. Là encore, la petite surface permet de travailler le décor avec beaucoup de détails. Oeuvre de Frédéric Mouget, cet ensemble cohérent et joliment restitué ravissait les yeux. Ce module très élégant pourra inspirer les modélistes aux surfaces contraintes ou qui souhaitent se lancer sur un projet rapidement aboutissable.


[size=85]Photo 780 : Exposition de Gennevilliers partie 3. Rue des papelards par Frédéric Mouget. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

[size=150]…/…[/size]
Article trop long scindé en deux parties

[size=150]…/…[/size]
Article trop long scindé en deux parties

Magnifique dépôt Poinzéraut

L’oeuvre de François Dubois est tout à fait remarquable. Composée de deux modules de 150 x 50 x 50 cm, l’auteur y évoque un dépôt 1500V imaginaire superbement réalisé et présenté.



[size=85]Photos 781 et 782 : Exposition de Gennevilliers partie 3. Dépôt Poinzéraut par Frédéric Dubois. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Tout y est fait maison et les quelques pièces du commerce sont entièrement retravaillées pour aboutir à un ensemble au décor particulièrement fouillé. Une machine à fumée, selon le même principe que celles utilisée en discothèque, permet d’évoquer la brume matinale. Un régal.

Monthermé au 160

Réalisé par le Club maquetisme de Sedan, l’installation reproduit avec exactitude la gare éponyme située sur la ligne Charleville-Mézières / Givet, sur une boucle de la Meuse. L’échelle N est un choix pertinent pour représenter un site aussi grandiose où tout est fait maison dans un soucis d’exactitude remarquable. Le fond de décor est d’un époustouflant réalisme et donne de la profondeur à l’ensemble.



[size=85]Photos 783 et 784 : Exposition de Gennevilliers partie 3. Monthermé par le Club de Sedan. la gare réelle (Collection A. Poignant) et sa reproduction. Le viaduc. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Bourgogne 1500v

Présenté par le Rail Miniature de la Boucle (RMB), le club organisateur de la manifestation, cet ensemble modulaire évoque le site de Plombières-lès-Dijon. électrifiée en 1500v, cette installation digitalisée représente une section à double voie équipée d’une voie d’évitement banalisée.

Les très nombreuses circulations, avec des convois de treize voiture ou trente wagons (!), étaient particulièrement variées avec des dépassements spectaculaires grâce à la voie centrale parcourue dans les deux sens et équipée d’un BAL réalisé sur la base de signaux Décapod très esthétiques.




[size=85]Photos 785 à 787 : Exposition de Gennevilliers partie 3. Bourgogne 1500v par le RMB. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Chemins de fer Rhétiques

Le Club du CCAC présentait un superbe ensemble modulaire en Hom suisse avec, notamment, un splendide viaduc et la modélisation de sites remarquables.


**
Docks Ceinture**

Proposé par le Club Proto 87, ce très bel ensemble modulaire est d’une finesse extraordinaire.

Nous voici arrivés au terme de ce reportage sur l’exposition du RMB. Une exposition de grande qualité. Et même si un certain nombre de réalisations ont déjà été présentées par le passé, le visiteurs se sont délectés. Le panel des acteurs économiques était équilibré et mettait en avant les créateurs. C’est donc avec impatience que l’on attend la prochaine édition, d’ici à trois ans puisqu’il me semble que cette exposition est triennale.

Il est désormais temps de retourner aux travaux sur la ligne de la CIC, en particulier dans ZI Nord avec l’arrivée de la végétation, la construction de nouveaux immeubles et le retour de la BR 38 de sa GRG.

Emmanuel

Bonsoir Emmanuel,

Un grand merci pour ce beau reportage qui nous fait rêver à chaque « page ».

de rien. Avec plaisir

Merci pour tes superbes photos Manu

Bonjour,

Merci pour ce reportage intéressant.

La Rue Eifeffe est un super réseau : il a attiré mon attention lors de sa publication dans Loco Revue et également ce mois dans TMM en Belgique. Il participe à l’expo de Louvain (Belgium) en octobre où je serai présent aussi avec mon tout nouveau “Robertmonts”.

Je salue le réalisme extrême des réseaux de nos amis deux raillistes, réalisme dont nous privent nos malheureux points de contact.

Bien cordialement

Pascal :sleep:

Bonsoir Manu.
Merci pour ce reportage avec des commentaires et photos de qualité, et au temps que tu y as consacré.
C’est toujours un plaisir de lire
Sincèrement Mark

Bonsoir les amis,

Merci pour vos appréciations encourageantes. C’est vrai, un tel reportage nécessite pas mal de temps : le temps de la visite, de la captation et de !a collecte. Puis le temps de la restitution. Et si on ne veut pas aboutir à un truc indigeste, il n’y a pas d’autre choix que de scinder en plusieurs épisodes, en essayant a chaque fois de trouver un équilibre entre les différents types d’oeuvres. Heureusement que je ne fais pas une expo par week-end…

Bon, il est temps de retourner aux travaux sur la ligne de la CIC avec plein de nouveaux trucs…

Merci pour vos visites.
Manu

[size=200]Décalcomanies pour wagons citernes de service[/size]

Matériel roulant

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Épisode 144 - Les deux wagons citernes de mon parc de service ont été repeints et patinés. Il ne leur manquait plus que de nouvelles inscriptions. Pour cette étape, je vais utiliser des décalcomanies.

Les deux wagons citernes Märklin offerts par Olivier en octobre 2017 ont été entièrement repeints et patinés. L’état d’usage reproduit les destine à une utilisation comme véhicules de mon parc de service, pour le transport de combustible traction.


[size=85]Photo 790 : Tutoriel marquages wagons citernes de service. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Il me fallait donc des marquages spécifiques aux wagons de service. Mon choix s’est porté sur la planche référence 44097 de chez Haxo Modèle : "* wagons de services - 3 x CITERNES à2 essieux et à bogies - SNCF/MT - Ep III et IV* ".

Pose des décalcomanies : Les citernes

La pose de décalcomanies ne requiert pas de connaissance particulière, mais seulement du soin. Le wagon est dépoussiéré avec un pinceau à maquillage dédié.


[size=85]Photo 791 : Tutoriel marquages wagons citernes de service. L’un des deux wagons, version d’origine puis patiné. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Le matériel nécessaire est assez basique : Un pince à épiler de petite taille, des ciseaux fins et droits, papier toilette, coton-tiges, un peu d’eau et un couvercle de pot de rillettes. Il faut en effet un récipient assez grand mais très peu profond.


[size=85]Photo 792 : Tutoriel marquages wagons citernes de service. Matériel pour la pose des décalcomanies. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

La découpe de la décalcomanie se fait au plus près du marquage, sans l’abimer toutefois, avec un ciseau fin et droit. Je déconseille le cutter qui risque de déchirer le marquage surtout si la lame est trop grosse ou usagée. La sérigraphie ainsi découpée est trempée une quinzaine de secondes dans l’eau du récipient plat.

Puis, avec la pince à épiler, on attrape l’extrémité droite du support (pour un droitier) et on pose le tout à son emplacement. Il faut être méticuleux, car il faut être précis, en particulier sur l’horizontalité du texte. Un coton-tige sec est posé sur la partie gauche de la décalcomanie. Puis délicatement, on tire vers la droite le papier support qui va ainsi glisser sous la décalcomanie pour être entièrement retiré. Le marquage en place, on passe un conton-tige en le faisant rouler de gauche à droite pour terminer l’application et retirer les micro-bulles. Surtout ne frottez pas, même délicatement, sinon c’est destruction assurée.

Sur chaque face de chaque citerne on applique donc 1 x sigle " MT " (Matériel et Traction) et 1 x texte " transport fuel " (ce marquage pouvant différencier d’un wagon à l’autre).
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Plaques d’identification**

Les plaques d’identification des wagons ont été repeintes en " noir de mars " avec de l’acrylique Pébéo. Une fois sèches, les marquages d’identification sont apposés sur lesdites plaques.

Tous les marquages appliqués, on laisse sécher les wagons 24 heures à température ambiante, puis on pulvérise plusieurs passes de vernis mat en bombe pour fixer le tout.


[size=85]Photo 793 : Tutoriel marquages wagons citernes de service. Pose des décalcomanies. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]
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Produits spécifiques**

il existe dans le commerce des produits spécifiques à la pose des décalcomanies, en particulier un ramolisseur et un fixateur. Le premier est indiqué lorsque la décalcomanie doit être apposée sur une surface non plane afin qu’elle épouse parfaitement ladite surface, le second pour fixer le marquage après sa pose. Je ne les ai pas utilisé dans mon cas, les surfaces étant lisses.

La planche 44097 de chez Haxo Modèle permet de traiter trois wagons citernes à deux essieux en époque III/IV. La couleur du papier support, très pâle, rend illisible les marquages blancs, ce qui complique l’opération. Aucune notice n’étant fournie, on ne sait absolument pas où doivent être appliqués les marquages les plus petits, totalement indéchiffrables de surcroît. Je n’ai trouvé aucune information sur le site d’Haxo, pas très ergonomique par ailleurs.

Pour mes prochains marquages, je crois que je fouinerai chez un autre fournisseur.

Emmanuel

Bonjour Manu,

Superbe résultat comme toujours.
:cheers:

Merci Vince. Il y a d’autres inscriptions sur la planche, mais il n’y a aucune notice pour leur emplacement. Si quelqu’un a des infos, je suis preneur.
A+
Manu

12 juin 2018

[size=200]Sept blessés légers dans un accident de RER[/size]

Actualités

Episode 146 - Sept personnes ont été légèrement blessées ce matin dans un accident survenu sur le RER B entre Saint-Rémy-les-Chevreuses et Courcelle-sur-Yvette.

Les importantes intempéries survenues cette nuit en Ile-de-France seraient à l’origine de l’accident de RER qui a eu lieu ce matin aux environs de 5h entre Saint-Rémy-les-Chevreuses (Yvelynes) et Courcelle-sur-Yvette (Essonne). Les pluies abondantes ces dernières heures ont provoqué la crue d’un torrent voisin et un talus s’est affaissé. Une partie du ballast a été emporté par les flots.


[size=85]Photo 798 : Accident d’une rame du RER B. Source : Denis Cosnard sur Twitter.[/size]

La rame, qui se dirigeait vers Paris avec une dizaine de passagers à son bord, était la première de la journée. Bien qu’il circulait à une vitesse inférieure à la vitesse autorisée, le conducteur n’a pas pu stopper le convoi à temps. La motrice a réussi à franchir l’obstacle, mais les trois voitures suivantes ont déraillé et se sont couchées sur les voies.

Immédiatement alertés, les sapeurs-pompiers ont pris en charge les sept voyageurs légèrement blessés. Trois d’entre eux, dont une femme enceinte, ont été évacués à l’hopital tandis que les quatre autres ont pu rentrer chez eux.

letraindemanu (799) accident de RER B source Twitter.jpg

La PDG de la RATP, Catherine Guillouard, gestionnaire de cette ligne de RER, s’est rendue sur place. " Tout le groupe RATP est au maximum pour remettre les opérations en route mais ça va être compliqué ", a-t-elle déclaré, lors d’un point presse devant la gare de Courcelle-sur-Yvette, ajoutant que cela prendra " sans doute plusieurs jours ". Le trafic est totalement interrompu entre Courcelle-sur-Yvette et Orsay-Ville. Des bus de substitution ont été mis en place.

" Il est rare d’avoir autant d’intempéries juste avant le premier train. C’est un affaissement qui est très difficile à détecter et donc c’est assez miraculeux qu’il n’y ait pas eu de blessés graves ce matin. Mais encore une fois, détecter ce genre d’affaissement de la plate-forme est très difficile ", expliquait Gilles Dansart, Directeur de Mobilettre, à BFMTV. " Il y a toujours des rames de début de service, de reconnaissance. Manifestement il y a eu un subit affaissement entre la rame de reconnaissance et la rame de voyageurs, donc il est très difficile d’anticiper ce genre de situation. C’est tellement exceptionnel qu’on ne peut pas modéliser tous les cas ".

Comme d’habitude en pareille circonstance, quelques politiques se sont crus obligés de publier des tweets. Ainsi, Valérie Pécresse, sans doute par peur que des Franciliens aient pu oublier son existence quelques minutes, a-t-elle publié : " Toutes mes pensées vont aux voyageurs du RERB victimes d’un déraillement ce matin à Courcelles-sur-Yvette. Ma reconnaissance aux forces de secours mobilisées. ".

Nul doute que ce tweet insipide et opportuniste aura réconforté les blessés de cet accident et les équipes de secours. Encore un Tweet qui restera gravé dans la mémoire collective.

C’était à prévoir, ce message d’une viduité sidérale a immédiatement provoqué, à juste titre, la raillerie des followers et autres internautes. Une fois de plus, la présidente de région aurait mieux fait de rester silencieuse. Somme toute, si les politiques servaient à quelque chose, cela se saurait… Depuis le temps.

Emmanuel

16 juin 2018

[size=200]Après l’accident du RER B, les travaux s’annoncent longs[/size]

Actualités **
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Épisode 149 - Après l’accident du RER B survenu le 12 juin, la RATP met tout en oeuvre pour rétablir la circulation sur la portion de ligne concernée. Mais d’ores et déjà les travaux s’annoncent longs.

Depuis l’accident de RER B qui a causé sept blessés légers mardi dernier entre Saint-Rémy-les-Chevreuses et Courcelle-sur-Yvette, le groupe RATP, gestionnaire de cette portion de ligne francilienne, a déployé d’importants moyens pour réparer les dommages considérables occasionnés à l’infrastructure.


[size=85]Photo 809 : Accident RER B. Crédit photo : Service de presse RATP[/size]

L’ensemble des personnels de la maintenance sont pleinement impliqués jours et nuits depuis le sinistre pour procéder aux lourdes opérations de reconstruction.

Ainsi, dès mardi, les équipes ont procédé au démontage de la caténaire fil électrique aérien, NDLR] et les poteaux supports sur les deux voies. Dans le même temps, le chantier de génie civil a débuté avec la création d’une piste depuis la voirie pour apporter le ballast nécessaire au comblement de la cavité - d’une profondeur de 4 mètres - et à la stabilisation de la voie.

letraindemanu (810b) accident RER B source service de presse RATP.jpg
[size=85]Photo 810 : Accident RER B. Les travaux de reconstruction. Crédit photo : Service de presse RATP[/size]

Le relevage des trois voitures couchées va nécessiter de lourds moyens de relevage, envisagés selon plusieurs scénarii en fonction de la stabilité des sols.

Selon nos informations, une grue Kirow de la SNCF, semblable à celle visible sur la vidéo ci-dessous, pourrait être déployée éventuellement demain à cet effet.


C’est seulement après le dégagement des véhicules endommagés que pourront débuter les travaux de reconstruction définitive du talus et le remplacement de la voie et du ballast sur les 150 mètres du chantier.

Enfin, il faudra procéder au rétablissement des éléments de sécurité dont les appareils de signalisation puis reconstruire la caténaire.

letraindemanu (811b) accident RER B source service de presse RATP.jpg
[size=85]Photo 811 : Accident RER B. Les travaux de reconstruction. Crédit photo : Service de presse RATP[/size]

En raison de l’ampleur des travaux, la RATP n’est pas en mesure, à l’heure actuelle, de communiquer une date pour la reprise normale du trafic.

Consciente de la gêne occasionnée aux usagers, La RATP a mis en place des moyens de transports substitutifs par bus entre Saint-Rémy-les-Chevreuses et Gif-sur-Yvette. Un bus toutes les 8 minutes en heure de pointe et toutes les 15 minutes en heures creuses. De même, une navette ferrée circule entre Orsay-Ville et Gif-sur-Yvette.

Dans le même temps, l’ensemble des personnels de la RATP sont pleinement mobilisés pour informer et accompagner les voyageurs qui sont invités à consulter les canaux habituels d’information (Site RATP.fr, compte Twitter RER B, applications et écrans en gares).

Emmanuel

Hello Mannu ,
on se disperse un peu , Non ?
Entre les news et la politique …!
il me semblait que ton post décrivait la construction de ton réseau et le partage de tes bonnes pratiques :

Bonne journée
Jérôme

Manu et les coups de griffes… :laughing: :laughing: :laughing:

Tu sais Jérôme,
Faut pas croire, j’en ai mis aussi, mais bien cachés.
Page 41 de Reventhal au bas : Tu prends le nom du meunier qui vocifère dans les vallées et tu inverses deux lettres de son patronyme. :mrgreen:
Ailleurs tu prends les prénoms des trois chèvres de Bernd l’ermite : çà te dit quelque chose ? :smiley:

C’est de l’humour potache… :smiling_imp:

bonsoir Jérome,

Politique, non. Juste un coup de canif dans l’égo de nos politiques. Sinon, il est vrai que j’ai un peu élargi l’éditorial.
Promis je retourne à mes travaux… Surtout qu’à force de parler des autres (expos notamment), je commence à accumuler du stock d’articles sur la CIC. Bref, la pénurie c’est pas pour tout de suite.
Bravo pour ton reportage dans Aiguillages !
A+
Manu