Inverseur électronique Uhlenbrock

Bonjour,

Pour remplacer les inverseurs électromécaniques de locomotives Märklin plus ou moins anciennes, j’ai acheté un lot d’inverseurs électroniques Uhlenbrock type 55700.

La première transformation effectuée me laisse toutefois perplexe. J’ai en effet monté le premier inverseur sur une Ae 3/6 I (3151) au schéma électrique plus que rudimentaire (feux AV/AR directement reliés au patin central, donc sans inversion), agacé par les sauts de cabri de la loco à chaque inversion de sens de marche, malgré toute tentative de réglage de l’inverseur et l’utilisation de transfos 66470.

Si le moteur (rotor tambour) semble parfaitement fonctionner, notamment après les réglages de vitesse maximale et de temps de montée en régime, les feux ne fonctionnent pas du tout. À bas régime, il faut se situer dans une nuit noire pour apercevoir une faible lueur et à régime soutenu on ne distingue qu’un faible rougeoiment des lanternes. Les mesures au multimètre sur banc donnent une tension de 2,5 V à 4,5 V par rapport à la masse sur les culots de lampe, ce qui explique donc les piètres performances de l’éclairage.

Je n’arrive pas à en déterminer la cause. La liaison de masse est conforme aux indications de la notice. L’éclairage et la bobine de stator sont alimentés en commun sur le même fil (bleu ou vert) pour chaque sens de marche. Je suis toutefois intrigué par cette faible tension également appliquée en théorie à l’enroulement de la bobine correspondante du stator, alors que le moteur tourne normalement. Les moteurs à collecteur tambour sont-ils bobinés autrement que ceux à collecteur disque 3 pôles ou présentent-ils des caractéristiques électriques particulières ? Est-ce un mal endémique de ce montage et dois-je envisager de remplacer mes lampes à culot par des DEL ?

D’autres intervenants de ce forum ont-ils été confrontés à cette difficulté ? Je suis preneur de toute idée et astuce pour sortir de ce mauvais pas.

Bonsoir

Le mauvais pas a été d’acheter ce lot. A la pièce, c’est +/- 35 euros.
Tu aurais retiré ton inverseur et placé un Uhlenbrock 76200, sans rien changer au moteur, tu avais une loco " aussi " digitale et un inverseur en mode analogique pour 29 euros pièce :affraid: :affraid: :affraid: :affraid: :affraid: :affraid: :affraid:

Désolé de retourner le couteau dans la plaie, mais je ne sais pas t’aider plus

Oui, Olivier…

C’est ce que je découvre aujourd’hui.

Le pire est que j’avais apparemment déjà posé cette question au printemps, mais pris par mes nombreuses activités, je l’avais totalement oublié.

C’est en complétant mon inscription d’aujourd’hui que je me suis rendu compte que j’étais en fait déjà inscrit et que j’avais reçu les bonnes réponses il y a déjà six mois. :confused:

Ce n’est pas bien de ne pas lire les infos pertinentes des autres participants et je ne recommencerai plus. Promis juré !

Bonne nouvelle année 2015 !

Bonjour,

Si vous souhaitez rester en analogique, vous n’avez pas à regretter l’achat des 55700.

Il est fort probable qu’en analogique l’inverseur électronique 55700 donne un fonctionnement nettement meilleur que le décodeur 76200.

Généralement les inverseurs électroniques permettent un fonctionnement très souple en analogique avec des ralentis bien meilleurs que ceux obtenus avec un décodeur numérique utilisé en mode analogique d’autant plus que le Uhlenbrock 76200 n’est, d’après mon expérience, pas très performant.

Concernant les lampes, sont elles bien connectées l’une au fil bleu, l’autre au fil vert comme précisé sur la notice?

Bonne soirée :sunny:

Bonjour Jean-Louis,

Ce n’était qu’un premier essai sur une loco somme toute électriquement assez rudimentaire. Comme je ne vais pas mettre à la poubelle mes quatre 55700 acquis à prix d’or auprès du revendeur parisien, je vais donc poursuivre l’expérimentation sur d’autres locos.

J’ai approvisionné depuis quelques 75000 et non pas des 76200. Je verrai bien comment ils se comportent.

Sinon, oui, mes lampes sont bien branchées l’une au fil bleu, l’autre au fil vert. Je vais reprendre une batterie de tests électriques sans les lampes.

Je vais aussi étudier le remplacement éventuel de ces lampes par des DEL, mais l’espace exigu disponible ne va pas rendre la tâche aisée, d’autant plus qu’il me faudra une résistance et une diode de protection pour chaque (grosse) DEL Je ne vais pas mettre des DEL canons à la place des conduits de lumière existants, car les branchements prennent encore plus de place et seront cette fois solidaires du boîtier de caisse. :unamused:

À suivre…

Bonne journée :slight_smile:

Bonjour,

J’ai remplacé sur 2 vieilles locos (3000 et 3021) l’inverseur électromagnétique d’origine par un Uhlenbrock 75000, qui me donne entière satisfaction. J’ai aussi le projet d’équiper un autorail 3016. L’avantage est d’éviter l’éclair des feux lors de la surtension et de pouvoir inverser les feux selon le sens de marche. J’en ai profité pour mettre des leds.
Donc, que des avantages. Et si un jour je passais en digital (ce que je ne pense pas mais il ne faut pas dire “fontaine, je ne boirai pas de ton eau…”), le 75000 est réputé se comporter comme un décodeur normal.

Bonsoir,

L’inverseur électronique Uhlenbrock se comporte comme ses congénères de chez Herkat et Roco (j’en ai déposé une bonne dizaine lorsque je suis passé au digital).
Les feux sont branchés aux bornes du moteur, donc l’intensité lumineuse des ampoules dépend de la tension appliquée au bornes du moteur.
Plus la vitesse est faible, moins les ampoules éclairent, plus la vitesse est grande et meilleur sera le rendu de l’éclairage.
Les attraits primaires sont d’éviter le saut de la machine et les éclairs de lumière lors de la surtension appliquée pour l’inversion de sens de marche.
L’autre avantage de ce type d’inverseur électronique, c’est qu’il est dit universel et permet d’équiper aussi bien des engins en 2 rails qu’en 3 rails; il permet donc aussi de transformer très facilement une machine 2 rails en 3 rails sans artifices supplémentaires (redresseurs) autres que le frotteur.
Roco montait ce type d’inverseur, dit universel, sur les modèles 2 rails qu’il déclinait en 3 rails, ce qui limitait la transformation à la seule pose du frotteur. Dans les derniers temps, avant l’ère du digital, les inverseurs électroniques Roco étaient même câblés sur une prise NEM 8 pôles.
A l’époque de ce type d’inverseur, les LED n’avaient pas encore envahi le monde du modélisme.
Il est sûr que remplacer les ampoules par des LED solutionnerait le problème lié à l’intensité de l’éclairage à tous les crans de marche.