Au fait, comment sont classées les prussiennes ? S pour Schnellzug, P pour Personnenzug, G pour Guterzug et T pour Tenderzug pour la lettre mais pour les chiffres j’ai pu constater que çà ne semble pas être ni le nombre de roues ni le nombre d’essieux.
C’est un système que je n’ai pas encore entièrement compris. Mais je vais essayer de dire ce que j’en crois savoir.
Au début (début logique, pas historique), il y a la séparation comme tu écris (sauf qu’il faut ajouter -lokomotive, et lire T pour Tenderlokomotive : “Zug” est le train, mais ici on classifie uniquement les motrices, pas les trains. Une P10 était souvent vue devant des rapides (Schnellzug), et la P8 a tracté régulièrement des frêts (Güterzug)).
Puis, si j’ai bien suivi, on a regardé ses locomotives existantes et a dit, plus ou moins, “le moins d’essieux, le chiffre le plus bas”. Peut-être aussi "le moins puissant…). Tout cela me semble un peu volontaire et arbitraire, je l’avoue.
Les types construits après introduction de ce système ont tout simplement eu le premier numéro libre. Les T11 et T12 ont tout simplement suivi la T10.
Quand la surchauffe s’est introduite, on a commencé à réserver aux séries surchauffées les chiffres pair (d’où le manque de T13 et T15). Les T11 sont, plus ou moins, la version vapeur saturée de la T12. Ou l’inverse. Et les dernières locos tender à vapeur saturée que la KPEV ait développées. Après, suivent la T14 (141), la T16 (050), la T18 (232, connue en France comme 232TC) et la T20 (151). En T, pas de distinction entre S, P, G.