Central Unit 6021 et aiguillage

Depuis quand ? Du temps de l’analogique (et il y a encore beaucoup de réseaux analogiques et pas seulement en voie M ! ), c’était le seul moyen de commander des aiguillages … et en voie M, le rail de contact est le seul moyen simple (avec le rail “pédale”) pour obtenir une rétrosignalisation…

Alors, je ne comprends pas cette affirmation et j’en cherche les sources…
Cordialement,
Thierry.

Mon installation d’origine…CU 6021+6040 ( 4 )+ 6043 (2 ) +S88 (2) maintenant sur un circuit indépendant pour aiguillages et signaux
La MS2 rajoutée pour la traction , plus conviviale …circuit également indépendant
J’avoue le coté un peu fastidieux des précautions de branchements
Mais j’ai choisi cette solution pour me remettre au modélisme et me familiariser avec les commandes digitales diverses
Ma question était relative justement aux contacts de rail sur S88 qui doivent fonctionner avec une masse commune …MS-CU…et donc ma crainte

Je suis dans l’idée proche de tout rassembler sur une CS3…!!
Bonne Journée

Bonjour à tous
@tconil Bien sur que commander un aiguillage par des rails de contacts est longuement décrit dans la littérature Märklin. Thierry, Il faut suivre TOUT le sujet avant de réagir. Ce que Märklin ne recommande pas c’est de piloter un aiguillage ou signal DIGITALISE par des rails de contacts.
Amicalement
Jean

Les entrées des S88 60881 ont une séparation gavanique ce qui évite bien des desagréments mais les vieux 6088 ne l’ont pas.
En utilisant un cable convertisseur ont peut utiliser un 60881 avec un memory Märklin 6043 et on a ainsi la séparation galvanique.
Amicalement
Jean

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Tes sources, s’il te plait ?

Je l’ai fait via des s88 sans aucun soucis… et Märklin a toujours des rails de contact au catalogue (enfin celui de 2021/2022 que je viens de consulter).

La détection par contact de masse (ce que fait le rail de contact au passage d’un essieu) est un des piliers de la rétrosignalisation et de la télécommande en 3 rails , en analogique (télécommande) comme en digital (via s88).

Amicalement
Thierry.

Bonjour,

il me semble qu’il faut faire ici la distinction entre la commande directe du signal ou de l’aiguillage par des voies de contact (donc où les deux rails sont isolés l’un de l’autre, et quand l’essieu fait le pont le circuit électrique est fermé), et la commande indirecte par détection de présence et centrale interposée. Le 2e cas est sans souci, le premier n’est pas recommandé.
Pourquoi ? Probablement pour la tension plus élevée en digital qu’en analogique, et les effets électro-magnétiques et magnéto-électriques.
Ce qui est également à éviter sauf si le fabricant l’autorise formellement, c’est de brancher ensemble la sortie du décodeur et une commande “directe”, que ce soit par voie de contact ou par pupitre.

Tant qu’il n’y a pas de contact possible entre le B de la CU et le B de la MS2, il n’y a pas de souci à se faire.

J’entends bien, tu dis exactement la même chose que Jean ci-dessus ! Ce que je souhaite savoir, c’est QUI ne recommande pas cette possibilité ? Encore une fois, par curiosité et soucis d’aller au fond des choses, je souhaiterais savoir d’où vient cette assertion… Si c’est Mârklin, est-ce dans les notices des moteurs ? A ma connaissance, les moteurs sont également prévus pour fonctionner avec un pupitre de commande 72752, non… ce qui, électriquement parlant, revient au même que le premier cas !

Amicalement
Thierry.

Je ne retrouve plus cette recommendation de Märklin.
La sortie d’un décodeur se fait par commande par transistor (MOS FET pour les plus récents) à partir de la tension digitale redressée (2 alternances) dans le 6083, 60831, 60832. Le retour (fil jaune de l’aiguillage) se fait par le plus du pont redresseur.
Il résulte que brancher en parallèle un contact de voie et une sortie digitale de décodeur revient à faire fonctionner le décodeur d’aiguillage de façon non prévue par Märklin.

Maintenant chacun fait ce qu’il veut
Amicalement
Jean

Jean, vous êtes en train de noyer le poisson !

Bien sûr qu’il n’est pas question de faire fonctionner en même temps le même appareil en digital et par contact de masse ! On est soit en analogique, soit en digital, pour la commande des accessoires électromagnétiques ! Mais je ne pense pas que là était la question…

Par contre, je maintiens, sauf preuve du contraire, qu’il est tout à fait possible de faire fonctionner les locos en digital (par exemple avec une MS2) et les accessoires en analogique grâce à un rail de contact (ou un pupitre): il suffit pour cela d’avoir une alimentation pour les accessoires (fil jaune de l’alimentation “analogique” alimentant les accessoires) et fils bruns des deux alimentations raccordés ensemble…
Tout comme avoir deux “centrales” (p.ex. une 3021 et une MS2), une pour les locos et une pour les accessoires; seul le fil brun pourra être commun.

Amicalement
Thierry.

Bonjour Thierry,

tu as bien raison, les moteurs s’en fichent. (Enfin, pas totalement, ils préfèrent le courant alternatif sinusoïdal au courant continu que fournissent les décodeurs, mais c’est une autre question.)

Mais puisque tu rappelles les bonnes règles pour le branchement de deux centrales ou d’une centrale avec une alimentation analogique :
là, une puissance électrique entrant dans la centrale par les contacts prévus pour une sortie de puissance détruit les transistors de puissance dans la centrale.
Or, quand tu branches un pupitre en parallèle du décodeur, c’est exactement ce qui risque de se passer : le pupitre fournissant une puissance électrique sur le fil bleu (dans l’idéal de la marque) qui relie le décodeur au moteur, et le jaune du transformateur étant forcément branché sur le fil jaune allant du décodeur au moteur, cette puissance électrique ne se transmettra pas seulement au moteur mais tout autant au décodeur, côté sortie.
Bien sûr, tu peux l’essayer. Il est possible que ça fonctionne pendant un temps. Mais je ne serais absolument pas surpris que le décodeur n’apprécie pas cette puissance non prévue et que les transistors du décodeur partent en fumée.

Pour le détail, je laisse la place aux ingénieurs en électronique.

Bonjour à tous,
La passion rassurante et documentée des auteurs est l’âme du site
A chaque réponse, une marche supplémentaire…dans le débat.
C’est extrêmement positif et constructif .
De plus les vécus divers imagent positivement bien les scénarios.
J’apprécie et comprends d’autant mieux.
L’évolution technologique Marklin prouve que les mariages systèmes sont plus
compliqués qu’il n’y parait.
Mon double circuit MS2 -CU ,pourtant tous les deux numériques, en est un exemple
Mais la nostalgie technique est importante
D’ailleurs la marque a bien prévu les ponts générationnels avec le Connect 6021…!
Je pense donc, que les contacts S88 sont vraiment les interfaces biens adaptés pour sécuriser les connexions et simples !
D’ailleurs ,y a t-il vraiment un intérêt à s’équiper du connect 6021,( avec CS3)car l’utilité ne peux que concerner les Keyboard …pour une action ponctuelle… pas vraiment le Mémory 6043 .
Grand merci de vos conseils et exemples
Bonne journée

Bonjour Wolfram

Excuse-moi, mais quand et où ai-je affirmé qu’il était possible ou que je souhaitais commander un aiguillage ou un signal à la fois en digital et en analogique, que ce soit par un pupitre ou un rail de contact ?

La seule chose que j’ai affirmée, en réponse à l’affirmation de johnjeanb qui indiquait :

c’est qu’il est possible de commander des aiguillages via un rail de contact ! Et j’ai ajouté plus haut qu’il fallait choisir entre une commande analogique (pupitre et/ou rail de contact) OU digitale ! Mais bien évidemment pas les deux en même temps ! ( j’ajoute que si on utilise des s88, cela devient possible en raccordant le rail de contact et/ou le pupitre à l’entrée de ce dernier; on obtient ainsi une commande digitale via le keyboard de la centrale, une commande via le rail de contact et une commande via le pupitre, mais là, je sais que je ne t’apprends rien…)

La communication est un art difficile ! (je ne sais plus de qui est cette citation…)

Amicalement
Thierry

Oui, Michel-Yves, c’est une possibilité de “marier” le pupitre (alors branché sur le T renversé du module s88 par le côté et sur les entrées différentes par les sorties à l’arrière) et la commande numérique. On peut alors aller plus loin et se créer un poste de commande avec plan des voies, et des boutons-poussoirs aux emplacements même des appareils de voie sur ce TCO.

Ce n’est pas que Märklin qui a évolué… il est vrai que la CU fonctionnait par rapport à une “masse” définie, en mettant le B soit au + soit au - ; maintenant toutes les centrales fonctionnent sans masse définie. La CU supportait jusqu’à un certain degré des puissances électriques externes sur ses sorties, ce qu’ont montré les “cercueils de blanche-neige” que tous les revendeurs de la marque devaient poser dans leurs magasins, avec un circuit mi-analogue mi-digital où les trains passaient constamment de l’un à l’autre. La technique actuelle avec la sortie en “pont en H” ne le supporte plus ! Mais elle est apparemment plus performante…
Il ne faut pas oublier que la technique de la CU base sur une construction de 1983. Nos voitures actuelles ne doivent plus fonctionner avec le Super 98 qu’on vendait alors - il était plombé et détruirait immédiatement les pots catalytiques. Les lubrifiants d’alors ne répondent plus non plus aux exigences des moteurs modernes. En même temps, je compare la consommation de ma Cactus 82 (6l/100km en terrain bossu, bva) à celle d’une 205 au moteur XY8 (80 ch), qui avoisine les 10 litres aux cent… en bvm. Peut-être la 305 Automatic de 1984 avec ses 74 ch correspondrait-elle mieux au gabarit ? 9 litres aux cent…

En utilisant un cable convertisseur ont peut utiliser un 60881 avec un memory Märklin 6043

Intéressant…quel est ce câble .?

Bonjour
Il me semble que le cable Marklin 60884 convient
Amicalement
Jean